© Pascale Malaterre - Toi.Ts : que serais-je sans Jean Ferrat.

Pascale Malaterre, Toi.ts : que serais-je sans Jean Ferrat, vernissage le mardi 12 mars à 19h à Praxis

Exposition intérieure (entrée libre) : du 28 février au 23 mars 2013 et sculpture extérieure (visible en tout temps).
 
Heures d’ouverture de la galerie : du jeudi au vendredi de 17h à 20h et le samedi de 13h à 16h

« Je vous présente des entités 3D qui me sont apparues, et à qui j’ai donné la parole. Les voici dans le champ de l’art sous forme de photos, sculptures grandes ou petites … J’ai tissé leur présence au teléphone intelligent, ou avec de la fibre média faite de logiciels libres, actionnant Imprimante 3d ou CNC (fraiseuse industrielle). Merci échoFab, essentiel.

Au début, la première entité était un morceau de carton trouvé par terre, fond de tas de journaux vendus la journée de la mort de Jean Ferrat (the french gauchist singer). La magie de la technè l’a fait devenir de glace ou fluorescent dans les ténèbres. Il s’agit aussi d’objets et d’arbres déviants, rencontrés lors de mes périples l’hiver à vélo, à travers Montréal … Des pétales de fleurs de récup, flottant au vent sur un banc de neige bizarre !

Une exposition ludique, aussi pour les gens de la rue, avec démonstration de la « fameuse imprimante 3D » , montrant le processus de fabrication des objets présentés, et ne faisant aucune concession sur la poésie des structures déployées dans l’espace de la galerie, ou l’engagement politique du propos.

Il s’agit ici, à l’extérieur de la galerie, d’une forêt d’indignation (FIG) composée de sculptures en glace, arbres indignés contre le réchauffement climatique. S’il fait trop chaud, leur fonte brutale vous sera seulement perceptible par web Cam. À l’intérieur de la galerie, les mêmes sculptures seront présentées sur une table comme des petits objets que l’on peut manipuler, emporter, architecturer. Ils seront faits en plastique biodégradables, et fluorescents dans les ténèbres : « they glow in the dark ».

Sur les murs, des photographies prises avec un téléphone intelligent, dont une pendue au plafond, en kakémono à l’horizontale, ayant pour socle une Vénus idle no more, seule des 4 possibilités de ma sculpture à ne pas tenir pied sans socle. Les petits objets présentés à portée de main, peuvent créer, selon les visiteur.es, des agencements poétiques et surprenants. Je compte travailler très fort pour accueillir le regard et créer, pourquoi pas, ré-enchantement.

En remerciant Martin Champagne pour son invitation et toute l’équipe de Praxis rencontrée, re-rencontrée sur les lieux, je prends ce risque in situ »

 

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