Le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et la Fondation Sobey pour les arts ont annoncé aujourd’hui les cinq finalistes du Prix Sobey 2013, une importante reconnaissance pour le secteur de l’art contemporain du Canada.
Finalistes de 2013
• Côte Ouest et Yukon : Isabelle Pauwels
• Prairies et Nord : Mark Clintberg
• Ontario : Duane Linklater
• Québec: Pascal Grandmaison
• Atlantique : Tamara Henderson
«Les membres du jury sont fiers d’annoncer la liste finale du Prix Sobey 2013. La qualité exceptionnelle de la production artistique canadienne à partir de laquelle 25 candidatures ont été soumises a renforcé notre détermination à appuyer l’art contemporain au pays. Les cinq artistes ont notamment été sélectionnés en raison de leur engagement exceptionnel au sein de leur pratique, qui selon nous, participe au déploiement et à la richesse du discours sur l’art contemporain autant sur la scène canadienne, qu’internationale. Les finalistes se distinguent par la diversité des médiums qu’ils emploient ainsi que par leur démarche.»
Chaque année le Prix Sobey offre 70 000 $ aux artistes finalistes. Le grand gagnant recevra une somme de 50 000$ et 5 000 $ seront remis à chacun des autres finalistes. Établi en 2002, ce prix est décerné à un artiste canadien de 40 ans et moins qui a présenté ses œuvres dans une galerie d’art publique ou commerciale au cours des 18 mois précédant sa mise en candidature. Le Prix Sobey a pour objectif de participer à la production du savoir en art contemporain, et est l’un des prix les plus importants et prestigieux offert à un artiste au Canada.
Les œuvres des candidats seront présentées à partir du 13 septembre 2013 lors d’une exposition au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse (MBANE). Le nom du gagnant ou de la gagnante du Prix Sobey 2013 sera révélé lors du gala qui aura lieu au MBANE le 9 octobre 2013.
Composition du jury de conservateurs du Prix artistique Sobey 2013 :
• Mireille Eagan, conservatrice de l’art canadien, The Rooms Provincial Art Gallery
• Marie-Claude Landry, conservatrice de l’art contemporain, Musée d’art de Joliette
• Melissa Bennett, conservatrice de l’art contemporain, Art Gallery of Hamilton
• Jesse McKee, conservateur, Walter Phillips Gallery, The Banff Centre
• Charo Neville, conservatrice, Kamloops Art Gallery
Présentation des finalistes
Isabelle Pauwels
Née à Courtrai, en Belgique, Isabelle Pauwels vit et travaille à New Westminster, en Colombie-Britannique. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts (BFA) de l’Emily Carr Institute of Art and Design en 2001 et une maîtrise en beaux-arts (MFA) de la School of the Art Institute of Chicago en 2006. La pratique de Isabelle Pauwels comprend la sculpture et l’édition de livres d’artiste, mais son médium de prédilection demeure la vidéo. Ses installations vidéos mettent de l’avant l’exploration de la mise en scène, de la réalisation et surtout du montage. Ses installations lui permettent de reconfigurer les genres populaires, tels la comédie et le documentaire. Intégrant la performance à ses tournages, les œuvres de l’artiste mettent de l’avant l’idée d’une tension entre les conventions du récit et les interactions de tous les jours. Les sujets de recherche d’Isabelle Pauwels comprennent l’histoire de la télévision, les narrations de l’exploration coloniale et la culture de la télévérité. Récemment, elle a présenté des œuvres au Volker Bradke à Dusseldorf, au Western Front à Vancouver, à la Vancouver Art Gallery et à la Power Plant Contemporary Art Gallery à Toronto. Isabelle Pauwels est représentée par la Catriona Jeffries Gallery à Vancouver.
Mark Clintberg
Mark Clintberg est un artiste, un écrivain et un commissaire d’exposition de l’Alberta. Il est présentement inscrit au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Concordia à Montréal (Québec) où il est également professeur à temps partiel. Il a obtenu sa maîtrise en arts (MA) à l’Université Concordia en 2008 et son baccalauréat en beaux-arts (BFA) du Collège d’art et de design de l’Alberta en 2001, terminant une partie de ses études au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse. En 2010, il a été chercheur à l’Oxford University grâce au soutien du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ses œuvres font partie de collections publiques et privées du Canada et des États-Unis, y compris le Musée des beaux-arts du Canada et l’Alberta Foundation for the Arts, ont acquis ses œuvres. Au cours de la dernière année, il a tenu des expositions individuelles à l’Art Gallery of Alberta à Edmonton, l’Illingworth Kerr Gallery à Calgary et Trapdoor à Lethbridge. Il a également présenté ses œuvres dans le cadre des Locust Projects à Miami, au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, au Banff Centre, au Centre des arts actuels Skol à Montréal, au Harbourfront Centre à Toronto et à Eastern Edge à St. John’s. Il a publié ses écrits au sein de différents quotidiens et revues d’art telles The Art Newspaper, The Senses & Society, C magazine, ETC., BlackFlash, Canadian Art, Border Crossings, the Fillip Review, Photofile, Arte al Dia International et Art.es Magazine. Il fera une résidence d’artiste à l’île Fogo à Terre-Neuve-et-Labrador au cours du printemps et de l’été. À la fin de l’été 2013, il lancera un nouveau projet à Western Front, à Vancouver.
Duane Linklater
Duane Linklater est un artiste autochtone Cri Omaskêko de Moose, dans le nord de l’Ontario. Il vit actuellement à North Bay, en Ontario. Il a fait ses études à l’Université d’Alberta, où il a décroché un baccalauréat en études autochtones et un baccalauréat en beaux-arts. Duane Linklater a fréquenté la Milton Avery Graduate School of Arts au Bard College, dans le Nord-Ouest de l’État de New York où il a terminé sa maîtrise en beaux-arts dans les domaines du film et de la vidéo. Il produit diverses œuvres, notamment des installations de vidéos, des films, des performances et des sculptures. Son travail met en scène l’idée de l’échange et de la collaboration. Il a présenté ses œuvres à l’échelle nationale et internationale, soit à la Vancouver Art Gallery, à l’Art Gallery of Alberta, à la Family Business Gallery à New York, à la Power Plant à Toronto et à la Thunder Bay Art Gallery. Son projet de film en collaboration avec Brian Jungen, Modest Livelihood, a tout d’abord été présenté à la Walter Phillips Gallery, au Banff Centre, de concert avec dOCUMENTA (13), puis à la Reva and David Logan Centre Gallery à l’University of Chicago, et sera exposé à la Catriona Jeffries Gallery à Vancouver, à l’été 2013. En juin 2013, Duane Linklater présentera une exposition individuelle avec de nouvelles oeuvres à la Susan Hobbs Gallery à Toronto et dont le commissariat est assuré par Althea Thauberger.
Pascal Grandmaison
Pascal Grandmaison (1975) vit et travaille à Montréal. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d’art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal),à la Contemporary Art Gallery (Vancouver) et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Il a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l’ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie (Gent, Belgique), au Centre d’art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d’art contemporain 2005 de Prague. Les œuvres Pascal Grandmaison ont pour effet de brouiller les repères entre la réalité et la fiction, entre l’exactitude et le vague, entre le noir et le blanc. Dans le choix de ses sujets, l’artiste préfère regarder au-delà de ce que le monde offre à voir directement pour découvrir les choses qui se cachent derrière et qui tendent habituellement à disparaître dans le décor. Par conséquent, les sujets de ses « narrations » sont ces éléments secondaires, relégués au rôle de figurants. L’artiste les sort de l’ombre pour les mettre en lumière, sur le devant de la scène. Pascal Grandmaison est représenté par la Galerie René Blouin, et la Jack Shainman Gallery.
Tamara Henderson
Tamara Henderson est originaire de Sackville, au Nouveau-Brunswick. Elle a étudié au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse, à Halifax, et à Städelschule, à Frankfurt am Main, et a obtenu une maîtrise du Royal Institute of Art, à Stockholm en Suède. Tamara Henderson a participé à des résidences au Paul Klee Center: Tin Soldiers and Nixon Coming, au Banff Center: Life is Beautiful… et au CCA Kitakyushu. Elle a présenté ses œuvres à Kassel dans le cadre de dOCUMENTA (13), à Western Front à Vancouver, à Frankfurter Kunstverein, à Kunstverein Nürnberg et à la Walter Philips Gallery à Banff, et réalisé des conférences à l’Université Simon Fraser à Vancouver et à l’University of Washington à Seattle. La pratique de cette artiste est basée sur les enregistrements de l’inconscient qui adoptent une structure onirique ou fantaisiste. Inspirées par les processus de l’hypnose, le domaine nocturne et les états de conscience altérés, les expériences de Tamara Henderson se manifestent dans la sculpture, les meubles, les décors de studio et les films de 16 mm. Possédant des qualités spectrales, les formes évoquent l’absence d’une expérience consciente.
Le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et la Fondation Sobey pour les arts ont annoncé aujourd’hui les cinq finalistes du Prix Sobey 2013, une importante reconnaissance pour le secteur de l’art contemporain du Canada.
Finalistes de 2013
• Côte Ouest et Yukon : Isabelle Pauwels
• Prairies et Nord : Mark Clintberg
• Ontario : Duane Linklater
• Québec: Pascal Grandmaison
• Atlantique : Tamara Henderson
«Les membres du jury sont fiers d’annoncer la liste finale du Prix Sobey 2013. La qualité exceptionnelle de la production artistique canadienne à partir de laquelle 25 candidatures ont été soumises a renforcé notre détermination à appuyer l’art contemporain au pays. Les cinq artistes ont notamment été sélectionnés en raison de leur engagement exceptionnel au sein de leur pratique, qui selon nous, participe au déploiement et à la richesse du discours sur l’art contemporain autant sur la scène canadienne, qu’internationale. Les finalistes se distinguent par la diversité des médiums qu’ils emploient ainsi que par leur démarche.»
Chaque année le Prix Sobey offre 70 000 $ aux artistes finalistes. Le grand gagnant recevra une somme de 50 000$ et 5 000 $ seront remis à chacun des autres finalistes. Établi en 2002, ce prix est décerné à un artiste canadien de 40 ans et moins qui a présenté ses œuvres dans une galerie d’art publique ou commerciale au cours des 18 mois précédant sa mise en candidature. Le Prix Sobey a pour objectif de participer à la production du savoir en art contemporain, et est l’un des prix les plus importants et prestigieux offert à un artiste au Canada.
Les œuvres des candidats seront présentées à partir du 13 septembre 2013 lors d’une exposition au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse (MBANE). Le nom du gagnant ou de la gagnante du Prix Sobey 2013 sera révélé lors du gala qui aura lieu au MBANE le 9 octobre 2013.
Composition du jury de conservateurs du Prix artistique Sobey 2013 :
• Mireille Eagan, conservatrice de l’art canadien, The Rooms Provincial Art Gallery
• Marie-Claude Landry, conservatrice de l’art contemporain, Musée d’art de Joliette
• Melissa Bennett, conservatrice de l’art contemporain, Art Gallery of Hamilton
• Jesse McKee, conservateur, Walter Phillips Gallery, The Banff Centre
• Charo Neville, conservatrice, Kamloops Art Gallery
Présentation des finalistes
Isabelle Pauwels
Née à Courtrai, en Belgique, Isabelle Pauwels vit et travaille à New Westminster, en Colombie-Britannique. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts (BFA) de l’Emily Carr Institute of Art and Design en 2001 et une maîtrise en beaux-arts (MFA) de la School of the Art Institute of Chicago en 2006. La pratique de Isabelle Pauwels comprend la sculpture et l’édition de livres d’artiste, mais son médium de prédilection demeure la vidéo. Ses installations vidéos mettent de l’avant l’exploration de la mise en scène, de la réalisation et surtout du montage. Ses installations lui permettent de reconfigurer les genres populaires, tels la comédie et le documentaire. Intégrant la performance à ses tournages, les œuvres de l’artiste mettent de l’avant l’idée d’une tension entre les conventions du récit et les interactions de tous les jours. Les sujets de recherche d’Isabelle Pauwels comprennent l’histoire de la télévision, les narrations de l’exploration coloniale et la culture de la télévérité. Récemment, elle a présenté des œuvres au Volker Bradke à Dusseldorf, au Western Front à Vancouver, à la Vancouver Art Gallery et à la Power Plant Contemporary Art Gallery à Toronto. Isabelle Pauwels est représentée par la Catriona Jeffries Gallery à Vancouver.
Mark Clintberg
Mark Clintberg est un artiste, un écrivain et un commissaire d’exposition de l’Alberta. Il est présentement inscrit au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Concordia à Montréal (Québec) où il est également professeur à temps partiel. Il a obtenu sa maîtrise en arts (MA) à l’Université Concordia en 2008 et son baccalauréat en beaux-arts (BFA) du Collège d’art et de design de l’Alberta en 2001, terminant une partie de ses études au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse. En 2010, il a été chercheur à l’Oxford University grâce au soutien du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ses œuvres font partie de collections publiques et privées du Canada et des États-Unis, y compris le Musée des beaux-arts du Canada et l’Alberta Foundation for the Arts, ont acquis ses œuvres. Au cours de la dernière année, il a tenu des expositions individuelles à l’Art Gallery of Alberta à Edmonton, l’Illingworth Kerr Gallery à Calgary et Trapdoor à Lethbridge. Il a également présenté ses œuvres dans le cadre des Locust Projects à Miami, au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, au Banff Centre, au Centre des arts actuels Skol à Montréal, au Harbourfront Centre à Toronto et à Eastern Edge à St. John’s. Il a publié ses écrits au sein de différents quotidiens et revues d’art telles The Art Newspaper, The Senses & Society, C magazine, ETC., BlackFlash, Canadian Art, Border Crossings, the Fillip Review, Photofile, Arte al Dia International et Art.es Magazine. Il fera une résidence d’artiste à l’île Fogo à Terre-Neuve-et-Labrador au cours du printemps et de l’été. À la fin de l’été 2013, il lancera un nouveau projet à Western Front, à Vancouver.
Duane Linklater
Duane Linklater est un artiste autochtone Cri Omaskêko de Moose, dans le nord de l’Ontario. Il vit actuellement à North Bay, en Ontario. Il a fait ses études à l’Université d’Alberta, où il a décroché un baccalauréat en études autochtones et un baccalauréat en beaux-arts. Duane Linklater a fréquenté la Milton Avery Graduate School of Arts au Bard College, dans le Nord-Ouest de l’État de New York où il a terminé sa maîtrise en beaux-arts dans les domaines du film et de la vidéo. Il produit diverses œuvres, notamment des installations de vidéos, des films, des performances et des sculptures. Son travail met en scène l’idée de l’échange et de la collaboration. Il a présenté ses œuvres à l’échelle nationale et internationale, soit à la Vancouver Art Gallery, à l’Art Gallery of Alberta, à la Family Business Gallery à New York, à la Power Plant à Toronto et à la Thunder Bay Art Gallery. Son projet de film en collaboration avec Brian Jungen, Modest Livelihood, a tout d’abord été présenté à la Walter Phillips Gallery, au Banff Centre, de concert avec dOCUMENTA (13), puis à la Reva and David Logan Centre Gallery à l’University of Chicago, et sera exposé à la Catriona Jeffries Gallery à Vancouver, à l’été 2013. En juin 2013, Duane Linklater présentera une exposition individuelle avec de nouvelles oeuvres à la Susan Hobbs Gallery à Toronto et dont le commissariat est assuré par Althea Thauberger.
Pascal Grandmaison
Pascal Grandmaison (1975) vit et travaille à Montréal. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d’art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal),à la Contemporary Art Gallery (Vancouver) et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Il a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l’ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie (Gent, Belgique), au Centre d’art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d’art contemporain 2005 de Prague. Les œuvres Pascal Grandmaison ont pour effet de brouiller les repères entre la réalité et la fiction, entre l’exactitude et le vague, entre le noir et le blanc. Dans le choix de ses sujets, l’artiste préfère regarder au-delà de ce que le monde offre à voir directement pour découvrir les choses qui se cachent derrière et qui tendent habituellement à disparaître dans le décor. Par conséquent, les sujets de ses « narrations » sont ces éléments secondaires, relégués au rôle de figurants. L’artiste les sort de l’ombre pour les mettre en lumière, sur le devant de la scène. Pascal Grandmaison est représenté par la Galerie René Blouin, et la Jack Shainman Gallery.
Tamara Henderson
Tamara Henderson est originaire de Sackville, au Nouveau-Brunswick. Elle a étudié au Collège d’art et de design de la Nouvelle-Écosse, à Halifax, et à Städelschule, à Frankfurt am Main, et a obtenu une maîtrise du Royal Institute of Art, à Stockholm en Suède. Tamara Henderson a participé à des résidences au Paul Klee Center: Tin Soldiers and Nixon Coming, au Banff Center: Life is Beautiful… et au CCA Kitakyushu. Elle a présenté ses œuvres à Kassel dans le cadre de dOCUMENTA (13), à Western Front à Vancouver, à Frankfurter Kunstverein, à Kunstverein Nürnberg et à la Walter Philips Gallery à Banff, et réalisé des conférences à l’Université Simon Fraser à Vancouver et à l’University of Washington à Seattle. La pratique de cette artiste est basée sur les enregistrements de l’inconscient qui adoptent une structure onirique ou fantaisiste. Inspirées par les processus de l’hypnose, le domaine nocturne et les états de conscience altérés, les expériences de Tamara Henderson se manifestent dans la sculpture, les meubles, les décors de studio et les films de 16 mm. Possédant des qualités spectrales, les formes évoquent l’absence d’une expérience consciente.