Françoise Ségard, Aérien 1

Panache présente : Aérien de Françoise Ségard, exposition jusqu’au 15 janvier au village d’accueil de Pentecôte

Pour terminer sa programmation 2016 de la Virée de la culture, PANACHE art actuel présente l’exposition Aérien de Françoise Ségard au Village d’accueil de la Rivière Pentecôte, du 3 novembre au 15 janvier 2017.

Par ce projet, l’artiste montre son rapport à l’espace et l’angle de sa vision singulière exprimant ses perceptions découlant de son expérience du vol.

Le projet Aérien porte sur les spécificités de la peinture à l’encaustique (cire d’abeille et pigments) dont la plasticité permet de travailler, par addition et soustraction, en recherchant la translucidité du médium. Les textures et les couleurs l’incitent à produire une circulation active dans l’espace qu’est le tableau. Elle travaille aussi sur la transformation de l’image par la matière. La représentation de départ, qu’elle soit issue du souvenir d’un panorama ou d’une photographie aérienne, se transmue en passant par les différentes opérations de production. Peindre avec la cire liquide, tiède ou solide, est une exploration incessante sur des formes et sur des recherches chromatiques : « Malléable, la matière s’ouvre à toutes les possibilités et se prête à toutes les intentions, elle est la matière parfaite pour l’imaginaire, elle apparaît comme une matière à penser. » (Lussier, 2004).

À partir d’une trame composée d’éléments géographiques (réseaux routier et hydrographique, zone de végétation ou de culture) et d’une large palette de couleurs de préférence hivernale, l’artiste façonne dans chaque tableau un paysage fictif vu de haut, une composition où les bonds et les fixations de l’œil permettront au regard d’appréhender le territoire peint tel qu’elle le voit, dans une perspective aérienne.
LUSSIER, Réal (2004). Laurent Pilon, le cri muet de la matière. Musée d’art contemporain de Montréal.
 
BIOGRAPHIE
Françoise Ségard vit et travaille à Montréal où elle a obtenu en 2015 une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Sa pratique artistique relève autant du dessin, de la peinture à l’encaustique (cire d’abeille et pigments), que de la cartographie d’une vue d’en haut.

Elle traduit les différents stades de sensations que l’on peut éprouver lorsqu’on voit en plongée et produit des représentations fictives de territoires oscillant entre l’abstraction et la figuration.

Elle a participé à plusieurs expositions individuelles (Montréal, La Malbaie, Mont-St-Hilaire, Longueuil, Sutton) et collectives (Montréal, Rouyn-Noranda, Sainte-Marie, Lévis). Ses œuvres se retrouvent dans des collections publiques, privées et corporatives.

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