Ouverture de la résidence Lab Web de Guillaume Adjutor Provost et Laurent Di Biase, le jeudi 30 mai à 17h à La Chambre Blanche

Guillaume Adjutor Provost (MTL) et Laurent Di Biase (FR)
Dans le cadre du programme d’échange France-Québec Géographies Variables

LA CHAMBRE BLANCHE est heureuse d’accueillir les artistes Laurent Di Biase (FR) et Guillaume Adjutor Provost (QC) dans le cadre du programme d’échange France-Québec, Géographies Variables, pour une résidence Lab Web du 18 avril au 2 juin 2013.

Artiste interdisciplinaire, chercheur et commissaire, la pratique artistique de Guillaume Adjutor Provost s’insère entre les arts visuels, le design et le textuel afin de permettre l’émergence de nouvelles formes. Ses divers projets remettent en question autant les objets autonomes et ses multiples formes de représentation, que le contexte spatial et institutionnel qui les accueille. En ce sens, l’artiste investit la pratique artistique comme un objet mouvant qui ne se donne à voir que par la fluidité avec laquelle il passe d’un état à l’autre.
Nouvelles de nulle part (1890-2013), œuvre vidéo conçue lors de la résidence Lab Web de l’artiste, se présente comme une construction cyclique calquée sur la structure du récit éponyme de William Morris – fiction futuriste qui inspira le mouvement Arts & Crafts en Angleterre. Ici, nous circulons entre le désir d’affirmer un territoire du faire à travers l’étude de poteries anciennes du Québec couplé à une expédition archéologique à Soli – sur l’ile de Chypre – en 1974.

Guillaume Adjutor Provost poursuit des études doctorales à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur le rôle modulable des artistes-commissaires. Récipiendaire de bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec, de Première Ovation et d’une bourse d’études supérieures Hydro-Québec, Guillaume Adjutor a présenté son travail lors d’expositions solos et collectives au Québec, en Ontario, aux États-Unis, en Belgique, en Allemagne et en France.

L’artiste souhaite remercier Pierre-Luc Lapointe, François Vallée, l’équipe de LA CHAMBRE BLANCHE, Gisèle Wagner, Philippe Dubé, le LAMIC, Sébastien Hudon, la Bande Vidéo, la SODEC, Boris Dumesnil-Poulin et Marie-Pier April.

Laurent Di Biase travaille sur la frontière des arts médiatiques et de la musique expérimentale en puisant dans l’environnement sonore immédiat. Dans une approche de composition improvisée qui se construit au fur et à mesure des éléments sonores aléatoires émergés dans l’espace investi, l’artiste produit des interventions performatives nourries autant par l’ambiance sonore imprévisible, que le contexte physique du lieu même. Les archives photographiques et sonores issues de ces performances témoignent d’une lancée créative spontanée, étroitement liée, d’un côté, à la localisation géographique du lieu; et d’un autre, à l’interaction particulière entre l’artiste et les spectateurs. Pour sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, Laurent Di Biase propose d’approcher l’espace web comme un lieu nouveau de performances en streaming. À travers une collection d’interventions extra-muros, l’artiste vise à tracer le portrait de la ville de Québec et ses habitants sous la forme d’une carte géographique multimédia.

Laurent Di Biase est né à Paris en 1978. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux de Paris, il travaille dans les domaines de la sculpture installation, de la création sonore et du multimédia. Il a exercé dernièrement la fonction d’enseignant en art, attaché au rectorat de Versailles, et dirige des ateliers de créations auprès de structures socio-éducatives. Il participe régulièrement à des projets de collaboration dans les domaines des arts plastiques et de la musique expérimentale. Artiste adisciplinaire, chercheur et commissaire, Guillaume Adjutor Provost sillonne entre arts visuels, design et littérature pour investiguer l’engendrement de nouvelles formes possibles qui remettent en question autant les objets autonomes et ses multiples formes de représentation; que le contexte spatial et institutionnel qui les accueille. Entre enquête et récit, les trames narratives non linéaires produites par le caractère hybride des objets sont les empreintes d’une fluidité de passage d’un état à un autre – processus qui alimente aussi la démarche même de l’artiste.

 

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