Causerie
le samedi 6 décembre, à 15 h
Cette exposition est le résultat d’une commande d’œuvre soutenue par le Conseil des arts du Canada qui a donné lieu à une résidence préliminaire (automne 2012 – été 2014).
Entre 2005 et 2013, j’ai mené The Scar Project, un projet participatif dans le cadre duquel les gens étaient invités à coudre sur un canevas, avec divers fils et fibres, la représentation d’une cicatrice personnelle, soit physique, émotionnelle ou psychologique. Ils devaient également rédiger un récit accompagnateur. Ce projet a servi de véhicule permettant aux participants de partager de façon anonyme leurs victoires personnelles et leurs traumatismes, façonnant de la sorte un espace simultanément contemplatif et transformateur.
L’un de mes principaux intérêts à travers The Scar Project fut d’activer cet espace « transformateur » par le biais d’expositions, d’ateliers et d’autres activités connexes. Au printemps 2013, j’ai travaillé avec un groupe de six étudiants de Concordia afin de numériser les archives des 1420 récits et de leur tableau accompagnateur. Ce même hiver, près de 50 personnes ont prêté leur voix à certaines de ces histoires durant des séances d’enregistrement effectuées à OBORO.
L’exposition Oraison, présentée à OBORO à l’automne 2014, est ma réponse aux touchantes histoires que j’ai portées depuis ces neuf dernières années avec The Scar Project. Incluant photographies, sculptures et éléments sonores, l’exposition porte sur l’indélébilité de la mémoire et la façon dont les évènements demeurent vivant dans nos corps physiques.
Nadia Myre est une artiste en arts visuels de Montréal (Québec) dont la pratique multidisciplinaire s’inspire de la participation du public de même que des thèmes récurrents de l’identité, du langage, du désir et de la perte. Elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (2002) et est récipiendaire des Elles de l’art (2011), du Prix à la création artistique pour la région des Laurentides du CALQ (2009) et d’une bourse Eiteljorg (2003). Exposé au niveau national et international, son travail a été salué dans le New York Times et Le Devoir et a été représenté dans les revues American Craft, ARTnews, Canadian Art, C Magazine et Parachute. Le travail de Nadia Myre fait partie de nombreuses collections dont : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Musée canadien des civilisations, musée Eiteljorg, Fonds régional d’art contemporain (FRAC) de Lorraine, MacKenzie Art Gallery, Musée des beaux-arts de Montréal, Musée national des beaux-arts du Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Musée national des Indiens d’Amérique de la Smithsonian.
Causerie
le samedi 6 décembre, à 15 h
Cette exposition est le résultat d’une commande d’œuvre soutenue par le Conseil des arts du Canada qui a donné lieu à une résidence préliminaire (automne 2012 – été 2014).
Entre 2005 et 2013, j’ai mené The Scar Project, un projet participatif dans le cadre duquel les gens étaient invités à coudre sur un canevas, avec divers fils et fibres, la représentation d’une cicatrice personnelle, soit physique, émotionnelle ou psychologique. Ils devaient également rédiger un récit accompagnateur. Ce projet a servi de véhicule permettant aux participants de partager de façon anonyme leurs victoires personnelles et leurs traumatismes, façonnant de la sorte un espace simultanément contemplatif et transformateur.
L’un de mes principaux intérêts à travers The Scar Project fut d’activer cet espace « transformateur » par le biais d’expositions, d’ateliers et d’autres activités connexes. Au printemps 2013, j’ai travaillé avec un groupe de six étudiants de Concordia afin de numériser les archives des 1420 récits et de leur tableau accompagnateur. Ce même hiver, près de 50 personnes ont prêté leur voix à certaines de ces histoires durant des séances d’enregistrement effectuées à OBORO.
L’exposition Oraison, présentée à OBORO à l’automne 2014, est ma réponse aux touchantes histoires que j’ai portées depuis ces neuf dernières années avec The Scar Project. Incluant photographies, sculptures et éléments sonores, l’exposition porte sur l’indélébilité de la mémoire et la façon dont les évènements demeurent vivant dans nos corps physiques.
Nadia Myre est une artiste en arts visuels de Montréal (Québec) dont la pratique multidisciplinaire s’inspire de la participation du public de même que des thèmes récurrents de l’identité, du langage, du désir et de la perte. Elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (2002) et est récipiendaire des Elles de l’art (2011), du Prix à la création artistique pour la région des Laurentides du CALQ (2009) et d’une bourse Eiteljorg (2003). Exposé au niveau national et international, son travail a été salué dans le New York Times et Le Devoir et a été représenté dans les revues American Craft, ARTnews, Canadian Art, C Magazine et Parachute. Le travail de Nadia Myre fait partie de nombreuses collections dont : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Musée canadien des civilisations, musée Eiteljorg, Fonds régional d’art contemporain (FRAC) de Lorraine, MacKenzie Art Gallery, Musée des beaux-arts de Montréal, Musée national des beaux-arts du Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Musée national des Indiens d’Amérique de la Smithsonian.
Montréal (Québec) H2L 4H2