OPUS 7 de Sébastien Pesot, vernissage le vendredi 7 novembre à 17h au GRAVE

Le GRAVE accueille l’artiste plasticien Sébastien Pesot, du 7 novembre au 12 décembre 2014. Il y présente OPUS, une série de photographies en 5 étapes : la série Crash, la photo Pavillon, deux installations audio vidéo : A Cappela et Instrumentalisation et, pour finir, une monobande intitulée Démarche Orchestrale.

Pesot se concentre sur l’exploration de la plasticité de l’image et du sens. Après avoir principalement réalisé des monobandes, il s’applique maintenant à sortir l’image du cadre de l’écran en la réinjectant dans le monde matériel par son déploiement dans l’espace physique. L’utilisation de l’autoreprésentation et du corps performatif lui permet d’effectuer un passage vers la corporéité. Évoluant dans l’univers de l’image en mouvement, Crash est la première série d’impressions sur papier présentée par Sébastien Pesot. Le type de cymbale numérisé pour cette série fait le pont entre le passé de percussionniste de l’artiste et sa pratique actuelle. Attiré par la philosophie post-punk de Philippe Nassif, il tente d’adopter « la posture du Grand joueur, celui qui articule simulacre et authenticite ».

Né à Rimouski (Québec) en 1971, Sébastien Pesot a obtenu un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université de Montréal en 1996 et une maîtrise de l’École des arts visuels de l’UQÀM en 2000. Il est présentement enseignant à l’Université de Sherbrooke. Son travail a été présenté à plusieurs endroits tels que : la Maison de la culture Frontenac (2013), la Galerie Joyce Yahouda (2012), la Foreman Art Gallery à Sherbrooke (2011), le Slash-tmp à Berlin (2010), le Musée d’art contemporain des Laurentides (2010), le Lieu à Québec (2009) et la Maison de la culture Côte-des-Neiges à Montréal (2008). Il a participé à plusieurs expositions collectives, plus récemment dans Dans un monde post: un événement post-punk (Montréal), une exposition regroupant sept artistes canadiens dont certaines des œuvres proposent un lien avec l’idéologie, l’éthique et l’esthétique du mouvement punk.
 

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