OEuvres-bombes et bioterreur. L’art au temps des bombes par Michaël La Chance
Une installation vandalisée par un ambassadeur dans un musée de Stockholm, le laboratoire d’un artiste biotech saisi par le FBI… Est-ce le contrecoup des excès dans la provocation qui ont caractérisé l’art contemporain récent ou est-ce plutôt une intolérance nouvelle envers la liberté des artistes ? Que dire alors des statues géantes de Bâmiyân détruites au lance-roquettes : il n’y a plus d’oeuvres d’art dans une société où le bloc religion-politique se réserve l’exclusivité des valeurs. Tout comme on ne peut plus prononcer le mot b.o.m.b.e dans un avion, on ne peut plus traiter de sujets politiques et religieux dans l’espace public sitôt que l’on s’éloigne de leur mise en récit par les médias.
Cet ouvrage analyse une répression qui s’abat sur les arts quand les oeuvres auraient la dangerosité des bombes, quand toute recherche individuelle apparaît subversive, quand le spectre de la pandémie est le paradigme d’une humanité devenue massacre perpétuel. Estce la conséquence d’une redéfinition du statut de l’art à la fin du XXe siècle, quand l’artiste sera dorénavant l’ambassadeur des groupes spoliés et l’oeuvre du dépôt de leur capitalsouffrance ? Ce sont les questions auxquelles l’auteur tente de répondre au gré de ses analyses de quelques scandales et censures notoires.
Michaël La Chance, poète et essayiste, est philosophe de formation. Il a publié nombre d’essais sur le rôle des intellectuels à l’époque des géants corporatifs et du paradigme technoéconomique, sur la mondialisation de l’art et le sentiment d’échec de civilisation, sur la censure dans les arts, sur la poésie et la peinture allemandes contemporaines devant le trauma, sur la cyberculture et le cinéma. Il est actuellement professeur de Théorie et histoire de l’art, directeur de la maîtrise en art et responsable du cheminement en art numérique à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue Inter, art actuel. Il a reçu le Prix International Saint-Denys Garneau en 2003.
ISBN : 978-2-920500-69-3
208 pages + bloc de 16 pages couleur
19,95 $ + taxe
Lancement en présence de l’auteur le vendredi 21 septembre 2007 à 17 h
À la Librairie-Galerie Le Vaisseau d’Or
(685, rue St-Joseph est)
OEuvres-bombes et bioterreur. L’art au temps des bombes par Michaël La Chance
Une installation vandalisée par un ambassadeur dans un musée de Stockholm, le laboratoire d’un artiste biotech saisi par le FBI… Est-ce le contrecoup des excès dans la provocation qui ont caractérisé l’art contemporain récent ou est-ce plutôt une intolérance nouvelle envers la liberté des artistes ? Que dire alors des statues géantes de Bâmiyân détruites au lance-roquettes : il n’y a plus d’oeuvres d’art dans une société où le bloc religion-politique se réserve l’exclusivité des valeurs. Tout comme on ne peut plus prononcer le mot b.o.m.b.e dans un avion, on ne peut plus traiter de sujets politiques et religieux dans l’espace public sitôt que l’on s’éloigne de leur mise en récit par les médias.
Cet ouvrage analyse une répression qui s’abat sur les arts quand les oeuvres auraient la dangerosité des bombes, quand toute recherche individuelle apparaît subversive, quand le spectre de la pandémie est le paradigme d’une humanité devenue massacre perpétuel. Estce la conséquence d’une redéfinition du statut de l’art à la fin du XXe siècle, quand l’artiste sera dorénavant l’ambassadeur des groupes spoliés et l’oeuvre du dépôt de leur capitalsouffrance ? Ce sont les questions auxquelles l’auteur tente de répondre au gré de ses analyses de quelques scandales et censures notoires.
Michaël La Chance, poète et essayiste, est philosophe de formation. Il a publié nombre d’essais sur le rôle des intellectuels à l’époque des géants corporatifs et du paradigme technoéconomique, sur la mondialisation de l’art et le sentiment d’échec de civilisation, sur la censure dans les arts, sur la poésie et la peinture allemandes contemporaines devant le trauma, sur la cyberculture et le cinéma. Il est actuellement professeur de Théorie et histoire de l’art, directeur de la maîtrise en art et responsable du cheminement en art numérique à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue Inter, art actuel. Il a reçu le Prix International Saint-Denys Garneau en 2003.
ISBN : 978-2-920500-69-3
208 pages + bloc de 16 pages couleur
19,95 $ + taxe
Lancement en présence de l’auteur le vendredi 21 septembre 2007 à 17 h
À la Librairie-Galerie Le Vaisseau d’Or
(685, rue St-Joseph est)
Québec (Québec) G1K 6M4