Commissaire : Marcel Blouin
Depuis le début des années 2000, Karen Tam étudie l’esthétique des espaces habités par une communauté chinoise occidentalisée, tels qu’ils existaient au tournant du 20e siècle. L’artiste montréalaise est reconnue pour ses installations composées d’objets fabriqués de ses mains, qui reconstituent salons de karaoké, restaurants, fumeries d’opium et boutiques de « chinoiseries ».
L’exposition Nous sommes tous des brigands / We are all robbers insinue, non sans humour, que l’art, l’économie et la culture prennent forme grâce au vol. Cette « culture du vol » — ou de l’emprunt — n’est pas sans rappeler les enjeux actuels de l’art contemporain, où droit d’auteur et authenticité de l’œuvre sont malmenés, diront les tenants de la tradition ; où ils s’ajustent à une nouvelle réalité, répliqueront les plus audacieux. À EXPRESSION, les installations proposées par l’artiste sont formées d’objets réalisés au cours de la période 2008-2017 : des cyanotypes, des découpages, des vases en papier mâché, des pagodes et des arches d’entrée de quartier chinois en format réduit ainsi que des objets collectés auprès de la communauté maskoutaine. Depuis 2016, Karen Tam explore de nouvelles avenues : les activités missionnaires au Québec, soit celles des Jésuites, qui ont mené à la création du Musée d’art chinois, et celles que nous pourrions résumer par ces quelques mots : Acheter un petit Chinois !
L’exposition Nous sommes tous des brigands / We are all robbers est produite en collaboration avec le Musée régional de Rimouski, où elle sera présentée du 15 février au 27 mai 2018. En 2019, l’exposition sera accueillie par le Musée des beaux-arts de Sherbrooke et par Plein sud, centre d’exposition en art actuel à Longueuil.
Une publication bilingue sera réalisée suite à la circulation de l’exposition et sera lancée en 2019. Il s’agit d’une coproduction rassemblant les institutions partenaires du projet.
Commissaire : Marcel Blouin
Depuis le début des années 2000, Karen Tam étudie l’esthétique des espaces habités par une communauté chinoise occidentalisée, tels qu’ils existaient au tournant du 20e siècle. L’artiste montréalaise est reconnue pour ses installations composées d’objets fabriqués de ses mains, qui reconstituent salons de karaoké, restaurants, fumeries d’opium et boutiques de « chinoiseries ».
L’exposition Nous sommes tous des brigands / We are all robbers insinue, non sans humour, que l’art, l’économie et la culture prennent forme grâce au vol. Cette « culture du vol » — ou de l’emprunt — n’est pas sans rappeler les enjeux actuels de l’art contemporain, où droit d’auteur et authenticité de l’œuvre sont malmenés, diront les tenants de la tradition ; où ils s’ajustent à une nouvelle réalité, répliqueront les plus audacieux. À EXPRESSION, les installations proposées par l’artiste sont formées d’objets réalisés au cours de la période 2008-2017 : des cyanotypes, des découpages, des vases en papier mâché, des pagodes et des arches d’entrée de quartier chinois en format réduit ainsi que des objets collectés auprès de la communauté maskoutaine. Depuis 2016, Karen Tam explore de nouvelles avenues : les activités missionnaires au Québec, soit celles des Jésuites, qui ont mené à la création du Musée d’art chinois, et celles que nous pourrions résumer par ces quelques mots : Acheter un petit Chinois !
L’exposition Nous sommes tous des brigands / We are all robbers est produite en collaboration avec le Musée régional de Rimouski, où elle sera présentée du 15 février au 27 mai 2018. En 2019, l’exposition sera accueillie par le Musée des beaux-arts de Sherbrooke et par Plein sud, centre d’exposition en art actuel à Longueuil.
Une publication bilingue sera réalisée suite à la circulation de l’exposition et sera lancée en 2019. Il s’agit d’une coproduction rassemblant les institutions partenaires du projet.