Mythes ou réalités

Thérèse Joyce-Gagnon
peinture
vernissage le 27 février de 14 h à 17 h

Partout où l’homme aura détruit l’ordre de la nature, suivra la dégradation de l’environnement. Déboisement, culture intensive, surpâturage menacent de rendre stérile près du quart des continents. La perte de terre arabe est ce qu’il convient d’appeler la désertification.

Élevée dans un endroit bucolique, Thérèse Joyce-Gagnon conserve de son enfance des souvenirs d’une nature vierge et magnifique qui lui montrent la relation au temps présent, du boulversement lent ou incisif que le pseudo-progrès a fait subir à la planète. Ces parcelles de mémoire l’incitent parfois à montrer deux versions d’un même paysage, la première, celle de ses souvenirs et l’autre, marquée par le temps, meurtrie souvent irrémédiablement.

Techniquement et d’office, Thérèse Joyce-Gagnon privilégie le grand format, l’acrylique pour sa maniabilité et sa rapidité et la figuration pour son aptitude à favoriser la compréhension de son propos. Cependant, la lumière demeure l’axe principal de sa recherche.

Cette démarche sur la désertification fait suite à l’exploration qu’a fait l’artiste sur la Génération X et sur les découvertes ressorties tant sur la diversité et la complexité de leur univers culturel, que sur leur conscientisation des déséquilibres écologiques et des choix politiques qui s’offrent.

Leur questionnement a vite rejoint l’intérêt social de Thérèse Joyce-Gagnon et l’a amenée à sa recherche actuelle sur les mythes ou réalités de notre environnement immédiat qui composent désormais notre quotidien.

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