Mise en ligne d’un nouveau cyber-reportage

MATHIEU FRASER-DAGENAIS
CROISEMENTS. Les possibilités d’une appropriation

Ce projet consistait à implanter et intégrer un module architectural de taille réduite (environ 15m3) sur le
bord de la rivière Yamaska, près d’un sentier piétonnier. Cette sculpture fut installée à même une structure
existante, vestige d’une assise bétonnée ayant été liée aux activités de l’ancienne usine Miner. Le module
opérait tel un jeu de surfaces — murs, plateforme, toit — afin de proposer et de supporter les usages
répondant à l’initiative des utilisateurs.

http://www.3e-imperial.org/artistes/mfraser_C.htm

Ce projet d’art a été réalisé dans le contexte de
Champs d’intérêt : infiltrer, habiter, spéculer,
cycle de programmation amorcé en 2005, qui se prolongera jusqu’en 2008.
Espace d’expérimentation poursuivant une logique intégrative des communautés et
des problématiques, par une série d’ancrages dynamiques dans le quotidien, cette
programmation s’articule à travers des volets de résidence, d’art public et d’édition.

Hors-piste et à contre-courant des usages, énoncer les virtuosités potentielles d’un art de proximité sans
domicile fixe, se disperser tout-terrain pour élargir le diamètre de sa cible. Habiter dans et avec, et surtout,
hors des lieux communs. Voici le territoire devenu champ d’intérêt spéculatif.

Le 3e impérial est un centre d’essai en art actuel qui allie à la résidence d’artiste, la production, la
diffusion et la mise en contexte de l’art sur un territoire signifiant tout en favorisant l’émergence de
nouvelles pratiques d’art public qui infiltrent l’environnement géographique et social, urbain et rural.
Depuis sa fondation en 1984, le 3e impérial loge dans l’ex-usine Imperial Tobacco au coeur d’une région
caractérisée par le dynamisme des échanges féconds entre agriculture et industrie. C’est dans ce terreau
que se conjuguent les processus d’un art public tout terrain qui se téléscope dans les espaces urbains et
ruraux.

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