Mimi et Jeanne de Ève K. Tremblay et Portraits de carottes de Patrice Fortier. Du 24 février au 26 mars

VERNISSAGE
Vendredi 24 février à 20h

EXPOSITIONS
Du 24 février au 26 mars 2006
Du mercredi au dimanche de 12h à 17h
550, côte d’Abraham, Québec
ENTRÉE LIBRE

Ève K. Tremblay Mimi et Jeanne

Les portraits couleur de la série Mimi et Jeanne sont réalisés en collaboration
avec deux vieilles dames appartenant à la famille élargie de l’artiste.
Fictionnel et documentaire, le projet de Ève K. Tremblay conjugue théâtralité
et art de l’image. À l’aide de mises en scène complexes et de projections, la
photographe évoque le monde intérieur – dans le sens propre et figuré – de
personnes âgées délurées qui se nourissent de souvenirs, de fantasmes de
voyages et d’esthétiques surannées se rapportant à leur vie passée. Les prises
de vue sont souvent exécutées dans le milieu quotidien des « actrices », le
clinquant des décors révélant la nature sophistiquée quoique modeste des
deux grandes dames. L’exotisme de ces images réflète un attrait pour l’ailleurs, un désir de voyage
dans l’imaginaire.

Née en 1972, Ève K. Tremblay vit et travaille à Montréal. Amorcée en 1999, la série Mimi et Jeanne a fait l’objet d’une exposition
à la Maison de la culture Rivière-des-Prairies de Montréal. L’artiste possède à son actif plusieurs expositions individuelles
(L’Éducation sentimentale, Disparaître en bleu, Honeymoons, etc) présentées au Québec, au Canada et à l’étranger. Elle réalise
actuellement une résidence d’artiste à Strasbourg en France.

Patrice Fortier Portraits de carottes

Cofondateur d’une entreprise poético-agricole, Patrice Fortier participe à sa
façon à la sauvegarde du patrimoine végétal en péril. Par la culture d’espèces
délaissées par l’industrie agricole, il se réapproprie tout un monde de plantes
bien connu de nos ancêtres. Plutôt que de miser sur une standardisation et une
rentabilité court-termiste de ses « produits », il cherche à magnifier la beauté
de la diversité, parfois même au sein d’une seule espèce. À l’aide d’un scanner,
il numérise directement ses spécimens qu’il décontextualise en les présentant
sur un fond noir; les impressions à jet d’encre qui en résultent offrent à voir
Blanches à collet vert et autres tubercules surprenants. Lors d’une résidence
d’artiste au centre VU, il a mis à profit tout son art pour célébrer ces formes – luisantes, mattes,
gonflées, maigres, raides, souples – rebelles à la production mécanisée.

La société des plantes tient Patrice Fortier très occupé et attaché au cycle des saisons. Artiste-jardinier, il est titulaire d’un
baccalauréat en arts plastiques de l’UQAM et d’un diplôme de l’Institut de technologie agro-alimentaire de La Pocatière. Sa
passion pour le végétal trouve souvent son extension dans le monde de l’art. Membre de la première heure de L’Îlot Fleurie, il
vit actuellement à Kamouraska.

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