McDonald, Leclerc, Rajotte et Bobony, vernissage le jeudi 15 janvier à 20h à Clark

Salle 1
JILLIAN MCDONALD / VALLEY OF THE DEER

Artiste canadienne installée à New York, Jillian McDonald s’intéresse aux univers fantastiques que lui inspirent les films d’horreur. Dans ses dessins, performances, vidéos et oeuvres médiatiques, zombies et personnages masqués surgissent de manière insolite dans divers paysages urbains ou ruraux. Cette atmosphère d’étrangeté imprègne l’oeuvre Valley of the Deer, un projet né à la suite d’une résidence que McDonald a effectuée en Écosse dans le cadre de la Glenfiddich International Artists’ Residency. Dans l’exposition présentée à CLARK, une triple projection vidéo révèle une imagerie associée à l’Écosse : paysages brumeux, landes verdoyantes et hommes portant le kilt. La faune (moutons, cerfs, chouettes effraies et chevaux) y joue un rôle important et apparaît dans la majorité des séquences.

Salle 2
JEAN-MICHEL LECLERC / LES SESSIONS DE LA PAIX

Depuis 2010, Jean-Michel Leclerc fouille les faits divers et les archives de toute sorte afin de mettre au jour certaines histoires tombées dans l’oubli. Agissant tel un archiviste, il épluche les registres de la première moitié du 20e siècle pour effectuer un travail de réparation et de commémoration. Dans Les Sessions de la Paix, qu’il présente dans la petite salle de CLARK, l’artiste s’intéresse à un sujet qui n’est pas si éloigné de nous. À partir de 1890, sous l’influence de la législation britannique, le Canada interdit les actes de « grossière indécence ». Cette loi condamne tout acte jugé « contre nature », ce qui comprend l’homosexualité.

Poste audio 
NELLY-ÈVE RAJOTTE ET SAMUEL BOBONY / RUPTUR/

ruptur/ est un projet de création sonore collaboratif entre l’artiste Nelly-Ève Rajotte et le musicien Samuel Bobony (Black Givre). Dans ce travail d’expérimentation, des prises de son de batterie, qui sont ensuite modulées et déconstruites, sont intégrées à des enregistrements directs provenant de paysages désertiques. Le rythme et la répétition viennent ponctuer une trame texturée et granulée créant ainsi une série de ruptures sensorielles dans un espace sonore contemplatif. Les motifs rythmiques, utilisés en remplacement de l’image, servent de points d’ancrage et permettent à l’auditeur de naviguer dans un parcours qui oscille entre création sonore et musicalité.

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