Mathieu Valade et Erika Dueck, vernissage le lundi 20 juin à 17 h au CIRCA art actuel

Mathieu VALADE, Post-romantique

CIRCA art actuel est fier de présenter en ses murs l’exposition Post-romantique de Mathieu Valade, dans le cadre de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières.

Le projet proposé par l’artiste s’inspire d’un lieu du roman Le meilleur des mondes, celui où les fœtus grandissent dans des bocaux. L’installation qu’il présente se rapproche de ce lieu dans sa forme extérieure. Elle se compose de plusieurs prismes de verre dépoli, tous identiques, rappelant les bocaux. Cela dit, le contenu des prismes ne réfère pas au roman. Ces compositions sculpturales jouent avec le vocabulaire et le champ de représentation des natures mortes. À travers ces compositions d’objets issus d’une représentation traditionnelle, Mathieu Valade intègre des objets contemporains qui pourraient référer aux notions de vanitas et de memento mori.

La surface dépolie des prismes nous présente ces compositions de manière floue, voire effacée. Les compositions sculpturales se présentent ainsi à nous sans qu’on puisse les voir complètement, comme si chaque surface devenait un écran en basse résolution. À l’envers du roman d’Huxley où chaque individu est créé dans un bocal dans des conditions qui lui permettront d’être identique à son prochain, ici, chaque prisme nous présente une amorce vers un imaginaire se distinguant des autres.


Erika DUECK
, Through Wandering Stills

CIRCA art actuel est fier de présenter en ses murs l’exposition Through Wandering Still d’Erika Dueck, dans le cadre de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières.

Erika Dueck réalise des agencements intérieurs miniatures qui explorent la façon dont nous percevons et interprétons la réalité. Dans ses miniatures, les intérieurs confondent l’espace, perçant quelquefois les structures physiques qui les entourent. Elles deviennent des passages qui s’étendent vers des endroits éloignés ou qui circulent à travers des boucles sans fin. L’artiste propose souvent des mondes isolés, retirés de leur environnement, qui existent indépendamment des structures physiques les entourant. C’est ainsi que l’artiste inscrit son projet dans l’esprit du roman Le meilleur des mondes puisqu’elle propose une réalité détachée du monde naturel, de l’histoire humaine et de l’intimité avec les autres. Les deux mondes sont alors des structures sans fondation qui existent en dehors du réel.

 

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