Image : Massimo Guerrera

Massimo Guerrera et Cao Fei, vernissage le samedi 10 septembre à 19h à Clark

La Galerie CLARK, fier partenaire du Mois de la Photo à Montréal, est de retour avec deux expositions commissariées par Anne-Marie Ninacs sous le thème de Lucidité.Vue de l’intérieur.

Pour l’occasion, 25 expositions solos d’artistes d’ici et d’ailleurs seront disséminées à travers la ville et transformeront la métropole en une vaste exposition de photographie.
www.moisdelaphoto.com

Dans la salle 1, nous  présentons Introspections photosensibles  de Massimo Guerrera

Depuis vingt ans, d’abord avec son Usine métabolique (1993-1994) et sa compagnie Polyco (1995-1999), puis avec ses projets domestiques Porus (1998-) et Darboral (2000-), et récemment avec La réunion des pratiques (2007-), Massimo Guerrera élabore des plateformes de collaboration auxquelles il convie des gens de son entourage et des inconnus. Ces plateformes génèrent des productions artistiques, mais elles sont également l’occasion pour l’artiste et les participants de côtoyer des limites personnelles, de modifier des relations et d’accroître la conscience des empreintes mutuellement acquises. La photographie est devenue très tôt un témoin privilégié de ces introspections en action; l’exposition Introspections photosensibles rassemble pour la première fois ses empreintes lumineuses et les présente comme des véhicules susceptibles de rendre les expériences intimes reproductibles.

Massimo Guerrera est né en 1967 à Rome. Il vit et travaille à Montréal.

Massimo Guerrera élabore des plateformes de collaboration qui génèrent des sculptures, dessins, actions, photographies, textes, musiques et relations humaines. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions individuelles à travers le Canada et ont été incluses dans d’importantes expositions collectives, notamment la Biennale de Montréal (2000), Hors d’œuvre (CAPC-Musée d’art contemporain de Bordeaux, 2004), Flagrant délit (Musée des beaux-arts du Canada, 2008) et la Biennale de Liverpool (2010). Lauréat des prix Ozias-Leduc (2001) et Louis-Comtois (2008), Guerrera est représenté par la Galerie Joyce Yahouda à Montréal et par la Galerie Clint Roenisch à Toronto.
clintroenisch.com

Dans la salle 2, nous présentons Whose Utopia de Cao Fei

Préoccupée par le destin des individus au sein des mutations radicales du monde contemporain, Cao Fei est particulièrement sensible à l’impact de la transition accélérée de la Chine vers l’économie de marché. En 2006, elle s’est rendue dans une usine d’ampoules électriques pour une collaboration artistique de six mois avec les employés qui, en raison de l’extrême rationalisation de la productivité, y vivent dans des conditions entraînant l’aliénation de leurs rêves. La vidéo Whose Utopia [L’utopie de qui] (2006) est issue de cette collaboration, qui visait à revitaliser le contact des travailleurs avec leurs aspirations et leur puissance de création. Physiquement lointaine, leur réalité reflète pourtant le conflit intérieur que vivent la majorité des individus soumis à la logique de productivité du monde industrialisé.

Cao Fei est née en 1978 à Guangzhou, en Chine. Elle vit et travaille à Beijing.

Les vidéos, photographies et oeuvres numériques de Cao Fei traduisent les mutations de la Chine contemporaine en associant les formes de la culture populaire à l’idée d’utopie. Son ascension sur la scène internationale de l’art a été fulgurante, si bien qu’on a récemment pu voir son travail à la Serpentine Gallery de Londres (2009), au New Museum de New York (2009) et à la Biennale de São Paulo (2010). Récipiendaire du Chinese Contemporary Art Award en 2006, Cao était en 2010 finaliste au prix Hugo Boss remis par le Musée Guggenheim. Elle est représentée par Vitamin Creative Space à Guangzhou et par Lombard-Freid Projects à New York.

Cette exposition est soutenue en partie par l’appuie financier de la Fondation E. Rhodes and Leona B. Carpenter.

Dans les Postes audio, nous présentons  Devenir de Gennaro De Pasquale

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