Exposition du 9 septembre au 14 octobre 2006.
Vernissage, le samedi 9 septembre, 15h.
En ce début de XXIe siècle, l’art cubain s’aventure sur un territoire où les distances entre artisanat et expérimentation, entre marché et idéologie, ne se déterminent pas aisément. Au sein de cette ambiguïté, l’oeuvre de León se démarque par une poétique qui n’est pas sans rappeler une maxime en yoga qui recommande de vivre comme si tout était important. Cette attitude la situe sur un terrain insaisissable et indéterminé. L’art post-conceptuel et post-minimal constitue la toile de fond des constructions de León dans le cadre d’un certain discours artistique international. Elle traite de la réalité en dépassant les apparences, comme ceux qui rejettent les absolutismes conceptuels et minimaux. Ce qu’elle met en évidence, ce sont les choses simples qui nous entourent, se faufilant entre les souvenirs et l’oubli, les choix et les destins.
Cette trajectoire silencieuse et solitaire, dépourvue à la fois de revendication constructive et de complexité formelle, a fait de León une narratrice pour qui les choses sont décrites par leurs propres déterminations. Leurs environnements se mêlent à leurs significations et les renversent.
Extraits de ” Overflying the Ordinary Environment ” de Magaly Espinosa, Bomb Magazine no 82, New York, 2002-2003.
Ici tout est distance, qui là-bas était souffle.
– Rainer Maria Rilke
Il existe un désir ignoré d’être libre, d’éprouver un sentiment d’appartenance au monde. L’art peut parfois agir comme un bref commentaire (réminiscence? souvenir?) sur cet état, ce pouvoir intrinsèque et longtemps caché. Le pouvoir de l’imagination, le pouvoir d’être en vie et en harmonie.
Ce souvenir se rapporte à la capacité magique que nous avons de transformer et d’être transformé.
– Glenda León
Exposition du 9 septembre au 14 octobre 2006.
Vernissage, le samedi 9 septembre, 15h.
En ce début de XXIe siècle, l’art cubain s’aventure sur un territoire où les distances entre artisanat et expérimentation, entre marché et idéologie, ne se déterminent pas aisément. Au sein de cette ambiguïté, l’oeuvre de León se démarque par une poétique qui n’est pas sans rappeler une maxime en yoga qui recommande de vivre comme si tout était important. Cette attitude la situe sur un terrain insaisissable et indéterminé. L’art post-conceptuel et post-minimal constitue la toile de fond des constructions de León dans le cadre d’un certain discours artistique international. Elle traite de la réalité en dépassant les apparences, comme ceux qui rejettent les absolutismes conceptuels et minimaux. Ce qu’elle met en évidence, ce sont les choses simples qui nous entourent, se faufilant entre les souvenirs et l’oubli, les choix et les destins.
Cette trajectoire silencieuse et solitaire, dépourvue à la fois de revendication constructive et de complexité formelle, a fait de León une narratrice pour qui les choses sont décrites par leurs propres déterminations. Leurs environnements se mêlent à leurs significations et les renversent.
Extraits de ” Overflying the Ordinary Environment ” de Magaly Espinosa, Bomb Magazine no 82, New York, 2002-2003.
Ici tout est distance, qui là-bas était souffle.
– Rainer Maria Rilke
Il existe un désir ignoré d’être libre, d’éprouver un sentiment d’appartenance au monde. L’art peut parfois agir comme un bref commentaire (réminiscence? souvenir?) sur cet état, ce pouvoir intrinsèque et longtemps caché. Le pouvoir de l’imagination, le pouvoir d’être en vie et en harmonie.
Ce souvenir se rapporte à la capacité magique que nous avons de transformer et d’être transformé.
– Glenda León
Montréal (Québec) H2T 3B2