Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) manifeste pour un soutien adéquat à la culture
Plus de 2000 artistes à la Place d’Armes à Montréal
Montréal, le 9 mars 2004 – Plus de 2 000 artistes, artisans, écrivains et travailleurs culturels des domaines de la danse, de la musique, du théâtre, des arts médiatiques, de la littérature, des arts visuels et des métiers d’arts ont manifesté ce midi à la Place d’Armes à Montréal pour réclamer, du ministre des Finances Yves Séguin, un financement adéquat pour la culture.
Comme l’illustre le thème ” La culture est dans le rouge “, le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L) craint des coupures de 35 millions de dollars dans les programmes de soutien à la culture si le gouvernement du Québec n’augmente pas le budget du ministère de la Culture et des Communications (MCCQ).
Pour l’occasion, le M.A.L a simulé une commission parlementaire étudiant l’impact d’éventuelles coupures au MCCQ ainsi que les problèmes liés au sous-financement chronique des arts et des lettres. Cette ” commission ” a entendu Céline Bonnier – actrice et comédienne, José Navas – danseur et chorégraphe, Estelle Clareton – danseuse et chorégraphe, Pascale Malaterre – artiste en arts visuels et en nouveaux médias, Stéphane Despatie – poète et écrivain, Suzie Leblanc – chanteuse , Ève Lamont – créatrice indépendante en arts médiatiques et François Papineau – acteur et comédien expliquer les conséquences dramatiques d’une coupure de 35 millions de dollars au budget du MCCQ.
De son côté, le porte-parole du M.A.L, l’écrivain Stanley Péan, a rappelé que la culture est au cur de l’identité québécoise et qu’une majorité d’artistes qui alimentent cette culture vivent encore sous le seuil de la pauvreté À cet effet, il a rappelé que les 35 millions $ demandés n’auraient pour effet que de protéger les acquis du milieu culturel. En ce sens, il a ajouté : ” La création a un urgent besoin d’être adéquatement soutenue au Québec. C’est pourquoi le gouvernement du Québec doit injecter 20 millions $ au Conseil des arts et des lettres et 10 millions à la Société de développement des entreprises culturelles lors du prochain budget. Notre survie culturelle et notre identité en dépendent “.
Rappelons que le M.A.L. regroupe huit organisations nationales du secteur des arts et des lettres : le Conseil québécois du théâtre; le Conseil québécois de la musique; le Conseil des métiers d’art du Québec; le Conseil québécois des arts médiatiques; le Regroupement québécois de la danse; le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec; l’Union des écrivaines et écrivains québécois; le Regroupement des Centres d’artistes autogérés du Québec et neuf conseils régionaux de la culture.
Information :
Éric Chalifoux, adjoint au coordonnateur
Mouvement pour les arts et les lettres
514.286.2866
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) manifeste pour un soutien adéquat à la culture
Plus de 2000 artistes à la Place d’Armes à Montréal
Montréal, le 9 mars 2004 – Plus de 2 000 artistes, artisans, écrivains et travailleurs culturels des domaines de la danse, de la musique, du théâtre, des arts médiatiques, de la littérature, des arts visuels et des métiers d’arts ont manifesté ce midi à la Place d’Armes à Montréal pour réclamer, du ministre des Finances Yves Séguin, un financement adéquat pour la culture.
Comme l’illustre le thème ” La culture est dans le rouge “, le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L) craint des coupures de 35 millions de dollars dans les programmes de soutien à la culture si le gouvernement du Québec n’augmente pas le budget du ministère de la Culture et des Communications (MCCQ).
Pour l’occasion, le M.A.L a simulé une commission parlementaire étudiant l’impact d’éventuelles coupures au MCCQ ainsi que les problèmes liés au sous-financement chronique des arts et des lettres. Cette ” commission ” a entendu Céline Bonnier – actrice et comédienne, José Navas – danseur et chorégraphe, Estelle Clareton – danseuse et chorégraphe, Pascale Malaterre – artiste en arts visuels et en nouveaux médias, Stéphane Despatie – poète et écrivain, Suzie Leblanc – chanteuse , Ève Lamont – créatrice indépendante en arts médiatiques et François Papineau – acteur et comédien expliquer les conséquences dramatiques d’une coupure de 35 millions de dollars au budget du MCCQ.
De son côté, le porte-parole du M.A.L, l’écrivain Stanley Péan, a rappelé que la culture est au cur de l’identité québécoise et qu’une majorité d’artistes qui alimentent cette culture vivent encore sous le seuil de la pauvreté À cet effet, il a rappelé que les 35 millions $ demandés n’auraient pour effet que de protéger les acquis du milieu culturel. En ce sens, il a ajouté : ” La création a un urgent besoin d’être adéquatement soutenue au Québec. C’est pourquoi le gouvernement du Québec doit injecter 20 millions $ au Conseil des arts et des lettres et 10 millions à la Société de développement des entreprises culturelles lors du prochain budget. Notre survie culturelle et notre identité en dépendent “.
Rappelons que le M.A.L. regroupe huit organisations nationales du secteur des arts et des lettres : le Conseil québécois du théâtre; le Conseil québécois de la musique; le Conseil des métiers d’art du Québec; le Conseil québécois des arts médiatiques; le Regroupement québécois de la danse; le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec; l’Union des écrivaines et écrivains québécois; le Regroupement des Centres d’artistes autogérés du Québec et neuf conseils régionaux de la culture.
Information :
Éric Chalifoux, adjoint au coordonnateur
Mouvement pour les arts et les lettres
514.286.2866