Mainmises à la galerie du centre dartistes Regart
Lévis, le 10 novembre 2007. Lucie Duval présente, à la galerie Regart, du 22 novembre au 16 décembre 2007 lexposition Mainmises. Le Centre dartistes Regart vous convie le jeudi 22 novembre 2007 dès 17h00 au vernissage de lexposition en présence de lartiste.
Lexposition Mainmises sest développée autour dun objet usuel ayant suscité chez lartiste diverses réflexions. Les gants pour travailleurs « made in China » quon retrouve en paquet dans toutes les quincailleries. Ils sont on ne peut plus ironiques. Mondialisation oblige, tout se fabrique à moindre coût en Chine au détriment des travailleurs dici. Alors, cet objet devient contradictoire : gants de travailleur (faits en Chine) versus chômeurs dici.
À partir de cette contradiction, naissent des réflexions. Ainsi, lartiste reprendre ces gants pour en faire des vêtements haute-couture. Lindustrie du textile est lun des premiers secteurs touché par cette mondialisation, à noter que les couturier(e)s travaillant dans ce secteur sont nommé(e)s « petites mains ». Ici, lexpression fait main prend tout son sens. Ces mains-gants ainsi cousues enrobent le corps, esquissent ses contours, lui confèrent une présence dans lespace. Mains aimantes ou menaçantes ?
Une série dimages photographiques complètent les sculptures où lutilisation de mots vient en surimpression. Un mot en français est en rapport avec ses deux possibles traductions anglaises pas aux sens littéraux mais élargies. Ce, afin dinsister sur lambivalence des signes (ex. manuvre : main doeuvre non-spécialisée ou ruse, machination). Le même mot selon son contexte signifie deux choses complètement différentes, voire opposées. Cest grâce à ces mots que saccentue la contradiction de ces gants blancs « made in China ».
Mainmises à la galerie du centre dartistes Regart
Lévis, le 10 novembre 2007. Lucie Duval présente, à la galerie Regart, du 22 novembre au 16 décembre 2007 lexposition Mainmises. Le Centre dartistes Regart vous convie le jeudi 22 novembre 2007 dès 17h00 au vernissage de lexposition en présence de lartiste.
Lexposition Mainmises sest développée autour dun objet usuel ayant suscité chez lartiste diverses réflexions. Les gants pour travailleurs « made in China » quon retrouve en paquet dans toutes les quincailleries. Ils sont on ne peut plus ironiques. Mondialisation oblige, tout se fabrique à moindre coût en Chine au détriment des travailleurs dici. Alors, cet objet devient contradictoire : gants de travailleur (faits en Chine) versus chômeurs dici.
À partir de cette contradiction, naissent des réflexions. Ainsi, lartiste reprendre ces gants pour en faire des vêtements haute-couture. Lindustrie du textile est lun des premiers secteurs touché par cette mondialisation, à noter que les couturier(e)s travaillant dans ce secteur sont nommé(e)s « petites mains ». Ici, lexpression fait main prend tout son sens. Ces mains-gants ainsi cousues enrobent le corps, esquissent ses contours, lui confèrent une présence dans lespace. Mains aimantes ou menaçantes ?
Une série dimages photographiques complètent les sculptures où lutilisation de mots vient en surimpression. Un mot en français est en rapport avec ses deux possibles traductions anglaises pas aux sens littéraux mais élargies. Ce, afin dinsister sur lambivalence des signes (ex. manuvre : main doeuvre non-spécialisée ou ruse, machination). Le même mot selon son contexte signifie deux choses complètement différentes, voire opposées. Cest grâce à ces mots que saccentue la contradiction de ces gants blancs « made in China ».