Du 31 mai au 25 juin
Les soeurs Couture
En résidence de création à la Maison des artisans du rebut global
Mont Arthabaska
Promenons-nous dans le bois, pour voir…
À l’insu de l’univers technologique contemporain o
ù tout est contrôlé, passons dans une autre dimension, celle des agrégats de la mémoire collective, des grains de sable dans les rouages.
Telle est l’exploration à laquelle Nancy et Sheila Couture convient la population dans le cadre d’un projet spécial de création initié par le Grave et rendu possible grâce à la collaboration du Conseil des arts et des lettres du Québec et de la Ville de Victoriaville, par le biais du Fonds victoriavillois des arts et des lettres.
En relation étroite avec le caractère particulier du lieu et le mandat spécifique du Grave, l’uvre qu’elles proposent puise directement aux sources du recyclage et de la récupération, puisqu’elle s’élabore, au sens propre comme au figuré, à partir d’une structure résiduelle déjà présente sur le site.
Préoccupées par les problématiques de déchets, de pollution et de contamination qu’engendre l’accélération de notre rythme de consommation, elles s’intéressent au caractère expressif du déchet, de l’objet quotidien en perdition qui, au moment de son apogée, définissait notre identité. Dans leur travail, le rebut devient symbole de notre propre finalité, nous rappelant la précarité de la vie.
Mais le sujet est abordé ironiquement, par le biais du conte, afin d’extraire le familier de sa banalité et de son insignifiance : moitié morte, moitié vivante, mi-déchet, mi uvre, mi-engin, mi-créature, c’est une carcasse évidée, rejetée et malmenée qui, par une étrange mutation, servira de leçon à leur histoire. Évocation d’un potentiel et de performances aujourd’hui dépassées, son ossature érodée, à l’abandon, nous confrontent à une vérité impérative : l’urgence de ralentir. Ainsi, en creusant la symbolique du déchet, peut-être finirons-nous par transformer le fossé qui sépare le passé de l’avenir en une voie d’accès menant à une réalité moins superficielle, plus profonde.
L’intérêt commun pour la recherche et l’expérimentation a d’abord incité Nancy et Sheila Couture à étudier en sciences pures puis. en arts visuels. Leurs parcours, leurs démarches artistiques et leurs discours se complétant à merveille, elles décident de travailler en duo depuis 1998. Titulaires d’un bacc. en arts visuels de l’Université Laval, elles ont présenté leur travail dans plusieurs expositions et lors de diverses manifestations au Québec, au Mexique et en France. Par le biais du ludique, à travers des oeuvres percutantes, elles explorent un large éventail de techniques, allant du tricot aux circuits électriques, ou de la vidéo à la mécanique.
Lancement officiel le mercredi 21 juin 2006 à 16h00
Les visiteurs pourront venir rencontrer les artistes et les voir à l’oeuvre pendant toute la période de création, du mercredi au dimanche, de 10h à 18h
Pour information : 819-357-1756
Du 31 mai au 25 juin
Les soeurs Couture
En résidence de création à la Maison des artisans du rebut global
Mont Arthabaska
Promenons-nous dans le bois, pour voir…
À l’insu de l’univers technologique contemporain o
ù tout est contrôlé, passons dans une autre dimension, celle des agrégats de la mémoire collective, des grains de sable dans les rouages.
Telle est l’exploration à laquelle Nancy et Sheila Couture convient la population dans le cadre d’un projet spécial de création initié par le Grave et rendu possible grâce à la collaboration du Conseil des arts et des lettres du Québec et de la Ville de Victoriaville, par le biais du Fonds victoriavillois des arts et des lettres.
En relation étroite avec le caractère particulier du lieu et le mandat spécifique du Grave, l’uvre qu’elles proposent puise directement aux sources du recyclage et de la récupération, puisqu’elle s’élabore, au sens propre comme au figuré, à partir d’une structure résiduelle déjà présente sur le site.
Préoccupées par les problématiques de déchets, de pollution et de contamination qu’engendre l’accélération de notre rythme de consommation, elles s’intéressent au caractère expressif du déchet, de l’objet quotidien en perdition qui, au moment de son apogée, définissait notre identité. Dans leur travail, le rebut devient symbole de notre propre finalité, nous rappelant la précarité de la vie.
Mais le sujet est abordé ironiquement, par le biais du conte, afin d’extraire le familier de sa banalité et de son insignifiance : moitié morte, moitié vivante, mi-déchet, mi uvre, mi-engin, mi-créature, c’est une carcasse évidée, rejetée et malmenée qui, par une étrange mutation, servira de leçon à leur histoire. Évocation d’un potentiel et de performances aujourd’hui dépassées, son ossature érodée, à l’abandon, nous confrontent à une vérité impérative : l’urgence de ralentir. Ainsi, en creusant la symbolique du déchet, peut-être finirons-nous par transformer le fossé qui sépare le passé de l’avenir en une voie d’accès menant à une réalité moins superficielle, plus profonde.
L’intérêt commun pour la recherche et l’expérimentation a d’abord incité Nancy et Sheila Couture à étudier en sciences pures puis. en arts visuels. Leurs parcours, leurs démarches artistiques et leurs discours se complétant à merveille, elles décident de travailler en duo depuis 1998. Titulaires d’un bacc. en arts visuels de l’Université Laval, elles ont présenté leur travail dans plusieurs expositions et lors de diverses manifestations au Québec, au Mexique et en France. Par le biais du ludique, à travers des oeuvres percutantes, elles explorent un large éventail de techniques, allant du tricot aux circuits électriques, ou de la vidéo à la mécanique.
Lancement officiel le mercredi 21 juin 2006 à 16h00
Les visiteurs pourront venir rencontrer les artistes et les voir à l’oeuvre pendant toute la période de création, du mercredi au dimanche, de 10h à 18h
Pour information : 819-357-1756