Les QQistes présentent Peinture et sérigraphie de la collection Richard Goulet et La dérive des objets (Things adrist) de Susanne Blouin. Du 19 janvier au 23 février

Du 19 janvier au 23 février 2007
GRANDE SALLE

Les QQistes
présentent

La collection
Richard Goulet

PEINTURE ET SÉRIGRAPHIE

À l’opposé même du collectionneur type, ou du cliché qu’on peut s’en faire, Richard Goulet, homme d’affaires, passionné du kitch religieux et érotique, offre La collection Richard Goulet, composée d’une quarantaine d’œuvres originales d’artistes semi -professionnels, amateurs ou étudiants, anonymes et méconnus, de différents genres, styles et esthétiques. Trouvées dans les rues de Montréal, laissées aux ordures par des gens, mais dotées d’un intérêt pour ce collectionneur, ces oeuvres déchues, rejetées, n’ayant certes pas leur place dans le milieu de l’art (musées et galeries), ayant déjà subies une mort esthétique, trouvent par l’acte d’exposition un nouveau souffle, une nouvelle vie.

Posant un regard critique sur la production artistique, parodiant le rôle du commissaire d’exposition, les QQistes se donnent le devoir de faire connaître ces parcelles de dépotoir ainsi que l’œuvre d’un collectionneur hors du commun : Richard Goulet. Ils confrontent les notions de high art et de low art et questionnent le fondement même du concept d’aura de l’œuvre contemporaine – qui même multilipliée, reproduite et démocratisée, fonctionne comme un produit fini et unique – en exposant des oeuvres qui ont été mises au rancart et déclarées déchets. Leur intervention pose la question : l’œuvre trouvée aux ordures est-elle dotée d’une aura au même titre que l’œuvre d’art ?

Actifs au sein du milieu de l’art québécois depuis décembre 2003, les QQistes Jocelyn Guitard et Marc-Antoine K. Phaneuf sont deux érudits de l’art et titulaires de Baccalauréats en Histoire de l’art à L’Université du Québec à Montréal. Le collectif a comme dessein d’instruire le peuple sur la Vérité de l’art. Parodiant les différents acteurs de l’art, le QQistes produisent des oeuvres et événements absurdes à la fois amusants et choquants. Notons en ce sens l’exposition Les coefficients d’art présentée a la Galerie Joyce Yahouda en 2004, la participation à la Manif d’art 3 – la Biennale de QQuébec ainsi que le happening Le luxe du vernissage produit au luxuriant Centre d’art Amherst en 2005.

BIENVENUE AU VERNISSAGE, LE VENDREDI 19 JANVIER 2007 À 17H00

Les artistes seront sur place pour présenter leur travail au public.
L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population.

OUVERT du mercredi au dimanche de 13h à 17h
Aux heures d’ouverture, une personne compétente est sur place pour accueillir les visiteurs, présenter les expos et répondre aux questions


Du 19 janvier au 23 février 2007
SALLE NORAMPAC

SUSANNE BLOUIN
PRÉSENTE

La dérive des objets
(Things adrist)

PHOTO, OBJETS RÉCUPÉRÉS

Installation interactive à caractère participatif La dérive des objets parle du nomadisme des objets, de ce nomadisme passif, mis en mouvement par les acheteurs, les détenteurs, récepteurs et rejeteurs d’objets. Elle propose une réflexion à la fois ludique et profonde sur l’amour, le rejet et sur la mobilité des objets qui en découle. Le projet offre une lecture particulière à deux volets simultanés sur la nature morte : une, bidimensionnelle, la photographie et une tridimensionnelle, les objets réels.

Objets en transit, trouvés dans les bazars et les comptoirs d’aide où les objets rejetés sont à l’aube d’une nouvelle vie, objets en manque d’amour, en manque de lieu et de reconnaissance, objets en attente d’accueil, destinés au regard qui s’ouvre, juge ou condamne, ils continuent leur trajectoire, ils déambulent, passent de main en main, de lieu en lieu. Objets dont le seul lien est la relation amour/rejet, choisis par quelqu’un qui les aimait ou pour quelqu’un qui allait peut-être les aimer, ils multiplient ainsi les utilités et les destinations qui leur étaient en principe réservées. Entassés, poussiéreux, ils créent dans leurs proximités invraisemblables un lieu où le passé et le présent se rencontrent, un lieu culturel, un lieu multi-culturel de heurts, de mariages et de confusions, où l’oeil vient parler au coeur, où chacun fait la pause là où les émotions l’entraînent.

Détentrice d’une maîtrise en arts plastiques et chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal, Susanne Blouin a exposé en solo et participé à plusieurs expositions collectives et événements in situ au Québec. Ses oeuvres font partie de plusieurs collections permanentes.

BIENVENUE AU VERNISSAGE, LE VENDREDI 19 JANVIER 2007 À 17H00

L’artiste sera sur place pour présenter son travail au public.
L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population.

OUVERT du mercredi au dimanche de 13h à 17h
Aux heures d’ouverture, une personne compétente est sur place pour accueillir les visiteurs, présenter les expos et répondre aux questions

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