Les parois du regard

Une performance-danse de Myriam Tremblay
Salle II
Vernissage le jeudi 19 mai à 17 h
Performance-danse à 17 h 30

Solo chorégraphié et interprété par Myriam Tremblay mettant en relation intime le mouvement et l’inertie. Cette relation s’inscrit selon la mise en situation insolite du corps du danseur vis-à-vis d’un objet spécifique : une valise, un coffre. Le rapport à l’objet ouvre sur une dualité importante entre la mobilité d’un corps organique, fluide, et l’immobilité d’un objet imposant. Le coffre-valise impose par son poids, sa grosseur et sa forme une contrainte suffisamment importante pour que les mouvements du corps en soient transformés mais aussi liés, influencés.

Ce rapport à l’objet, présent du début à la fin, ouvre sur une configuration spatiale précise. Le personnage débute la pièce dans le coffre, ce qui donne à l’objet sa spécificité de départ : être un contenant. L’espace ainsi créé est considérablement réduit et refermé sur lui-même. Cela permet également au personnage de voir sans être totalement vu. Par contre, lorsque le personnage décide d’en sortir, il renverse le rapport à l’espace en permettant le passage d’un contenant à un autre. Le duo coffre-personnage devient alors le contenu de l’espace scénique.

Dans «les parois du regard», Tremblay invite donc le spectateur à entrer dans un univers où le personnage de la pièce évolue à partir d’une forme d’emprisonnement à une forme de libération, en passant à travers différentes émotions, différents états d’âme.

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