Les desseins du dessin / Le dessin dans l’oeuvre de : Massimo Guerrera, François Morelli ainsi que celui d’artistes choisis par Paul Lussier. Le vendredi 1er décembre

La Galerie Horace art actuel
est heureuse de vous inviter à une journée de conférences sur
Les desseins du dessin / Le dessin dans l’oeuvre de :
Massimo Guerrera, François Morelli ainsi que celui d’artistes choisis par Paul Lussier

Vendredi 1 décembre 2006
Prix d’entrée 10$ pour la journée, dîner inclus
5$ par demi- journée

9h.30 Café Croissant

10h à 11h.30 Paul Lussier / Je ne suis qu’un dessin. L’outil dicte la forme. Jérôme Bouchard – René Derouin – Sigrid Fisher – Ginette Saint-Amant – Francine Simonin – Brigitte Roy – Cynthia Touchette

11h.30 Dîner

13h à 14.30 François Morelli / Présentation rétrospective du travail de l’artiste, trente ans de dessin. (Tampons, livres d’artiste…)

14h.30 à 16h Massimo Guerrera / Le dessin dans l’oeuvre de Massimo Guerrera.

Paul Lussier est natif de Waterloo au Québec et est diplômé de l’école des Baux Arts de Montréal. Artiste avant tout, Paul Lussier pratique les disciplines artistiques proche de la picturalité comme celle du dessin, de la peinture, la lithographie, l’eau-forte et maintenant l’estampe numérique. Il enseigne les arts plastiques depuis 1978 à l’Université du Québec à Chicoutimi. Boursier à plusieurs reprises il a à son actif plus de 20 expositions solos, 6 expositions en duo et plus de 60 expositions de groupe.

Il fut membre de divers jurys et comité d’exposition pour le Ministère des Affaires culturel, l’Intégration des arts à l’architecture, la Bourse Alcan, le Symposium de d’art contemporain de Baie Saint-Paul, et le Comité d’acquisition de la Collection Prêt d’œuvres d’art du Musée du Québec. Conférencier à plusieurs reprises tant au Québec qu’en Europe, il signe de nombreux articles dans des catalogues d’expositions ou revues d’art. Il est commissaire et directeur artistique de plusieurs événements au Québec tels que «Peinture Nomade, le» Le Crie Muet», Trois (3) Symposiums à Baie-Saint-Paul et 5 éditions de la Biennale d’Alma. De plus. Il siège au Comité permanent du Programme du 1 %, à titre de personne ressource pour le Ministère des Affaires culturel et réalise comme artiste cinq projets dans le cadre de ce programme. Il est membre fondateur de la revue Cahier des Arts visuels au Québec, fondateur du le Conseil québécois de l’estampe et Président d’honneur de l’événement VIVA !

Francois Morelli est né à Montréal et a complété son baccalauréat en arts plastiques à l’Université Concordia en 1975 ainsi qu’une maîtrise en art plastiques à l’Université Rutgers en 1983. François Morelli enseigne depuis 12 ans comme professeur régulier au Canada, dont six à L’Université Concordia et six à L’Université du Québec à Trois Rivières.

Dès ses premières installations, il cherche à confondre les distinctions disciplinaires et à établir les fondements d’une pratique polyvalente et multi-directionelle. De 1981 à 1991, il vit et enseigne à New York où il réalise de nombreux projets d’installation graphique et sculpturale ainsi que des actions migratoires qui l’amènent à parcourir l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Afrique du Nord. Son travail fut largement montré un peu partout au Québec, au Canada, au États-Unis et en Europe.

« Au cours des ans, mes intérêts en dessin ont souvent incorporé des formes commerciales de reproduction mécanique (photocopie, imprimés ozaloid, les stencils, et tampons de caoutchouc…).(…..) Les images pour les tampons de caoutchouc on été prises dans une variété de source incluant les illustrations anatomiques, les sciences sociales et naturelles, l’histoire de l’art, et mon propre environnement(outils d’ateliers, cahier de croquis et photographies). Cet inventaire d’images recyclées constitue un vocabulaire personnel qui fonctionne comme des ready-mades. Créant des patterns, juxtaposant et surimposant des sens, ces dessins explorent les conventions du regard en questionnant les lectures faisant autorité.(….)Premièrement intéressés dans la construction narrative à travers les structures et contextes, ces dessins questionnent également les distinctions arbitraires entre le » high » et le » low «, l’illustration et le dessin, la décoration et la pureté. »
François Morelli

http://www.ciac.ca/biennale2002/fr/francois.htm
morf.concordia.ca

Massimo Guerrera vit et travail a Montréal. Sa carrière artistique s’étend sur un peu plus de dix ans et jouit d’une renommé nationale et internationale. Son travail a été présenté par plusieurs galeries, centres d’artistes et événements d’art contemporain du Québec et du Canada dont entre autres, la Biennale de montréal en octobre 2000 avec le projet Darboral. Répondant à l’invitation des revues d’art contemporain Parachute et Beaux-Arts, il présentait à Paris en 1998 son installation Siège social temporaire. Il a participé également aux événements Artifices 1996 et Artifices 1998, présentations collectives de jeunes artistes organisées par le Centre Saidye Bronfman. Il a exposé dans les centres d’artistes Dare-Dare, Clarck et la galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia. Au centre Skol à Montréal il a présenté en mai 2001 la deuxième ponctuation de son projet Porus entamé en 1999. Lauréat du prix Oziaz Leduc 2001

« La pratique de Massimo Guerrera s’apparente à celle d’un laboratoire de vie humaine où s’expérimentent des formes nouvelles d’être ensemble. Le toucher, l’odorat, le visuel, la kinesthésie, le goût, tous les sens sont mis à contribution dans une interface interpersonnelle avec l’autre(……) L’écriture et le dessin sont des activités qu’il exerce en continu. L’un et l’autre reflètent un état psychique en continuel déplacement. Les mots et les formes se métamorphosent au fil des jours. De nouvelles formes naissent, d’autres viennent et puis s’en vont dans ces territoires graphiques où surgissent à tour de rôle des formes humaines ou animales, des scènes familières de la quotidienneté de l’artiste, ou tout autre forme abstraite ou figurative que la main de l’artiste laisse surgir au-delà de son inconscient. Le dessin est ici une manière de mesurer sa sensibilité au temps qui passe, à la vie qui bat, aux micro-événements qui balisent la vie de tous les jours. Le dessin est comme une longue ligne organique que le corps expulse par la main, une mesure de la psyché à la rencontre du monde, une interface nécessaire. »

http://www.ciac.ca/biennale2000/fr/visuels-artistes-guerrera.htm
http://www.mnba.qc.ca/Contenu.aspx?page=1623&langue=fr

Informations et réservation: Catherine Longpré / 819. 821.2326

Cette journée est supportée financièrement par le Consel de la Culture de l’Estrie et Emploi Québec

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