Les chemins qui marchent, représentations du 26 février au 28 mars à Espace Libre

 

Texte : Alexis Martin Mise en scène : Daniel Brière
Une production du Nouveau Théâtre Expérimental
 
QUATRE SIÈCLES D’HISTOIRE REMIS À FLOT !
 
Après avoir mis le feu aux planches à l’hiver 2012 avec Invention du chauffage central en Nouvelle-France, les intrépides créateurs du NTE vous invitent à replonger dans la période qui s’étend de 1608 à 1998 pour y secouer les eaux dormantes de l’histoire. Revoici L’histoire révélée du Canada français… les pieds dans l’eau!
 
Encore une fois, l’histoire du Québec, et plus largement celle du Canada français, y sera redessinée mais en prenant les rivières comme marqueurs. Les chemins qui marchent se penche sur notre rapport aux rivières et au grand fleuve. Le titre évoque la manière dont les Amérindiens désignaient ces cours d’eau qui étaient les voies naturelles de pénétration du continent, son système veineux. Autour des différents cours d’eau qui sillonnent notre immense territoire se déploie une suite de récits qui sont autant de fragments de l’histoire du pays. On naviguera ainsi dans les eaux de la Manicouagan, du St-Maurice, du St-Laurent, du Mississipi, de la rivière des Outaouais… Au rendez-vous, l’inauguration du barrage Daniel-Johnson, un après-midi dans les îles du fleuve avec les Innus et le père Le Jeune, un concours d’éloquence chez les Algonquins, l’incessante quête du Cathay mythique de la Chine à… Lachine.
 
Une faune bigarrée, festive et pensive à la fois, anime ce grand théâtre de la mémoire où les enjeux géopolitiques côtoient la chanson et la comédie. On y rencontre Champlain, Frontenac, Cadillac, Teganissorens l’Iroquois, tous historiques – mais aussi Xiao Mâ de Shanghai, la famille Baptist des Grès sur le St-Maurice, le capitaine Desjardins, naufragé à Anticosti. On retrouvera aussi des personnages familiers comme le Père Paul Le Jeune et Pastedechouan, l’Innu. Tous empruntent, à leur façon, Les chemins qui marchent pour trouver ce qu’on leur avait promis : un pays d’Éden, qui semble se refuser obstinément. Car si l’eau est porteuse de mémoire et de rêve, elle est aussi effacement et dissolution.
 
Cette nouvelle création du NTE constitue le deuxième chapitre d’une fresque historique échelonnée sur trois saisons théâtrales. Trois spectacles pour remettre à flot l’histoire du Canada français, entre 1608, année de la fondation de Québec, jusqu’à la crise du verglas de 1998. Et nul besoin d’avoir assisté au premier volet de cette odyssée théâtrale pour saisir pleinement les enjeux et fréquenter la joyeuse galerie de personnages qui seront convoqués dans les 2e et le 3e épisode (2014).
 
Texte : Alexis Martin
Mise en scène : Daniel Brière
Distribution : Gary Boudreault, Steve Laplante, Pierre-Antoine Lasnier, Alexis Martin, François Papineau, Dominique Pétin, Carl Poliquin et Marie-Ève Trudel
Scénographie : Michel Ostaszewski
Costumes : Judy Jonker
Éclairages : Nicolas Descôteaux
Musique originale : Antonhy Rozankovic
Vidéo : Yves Labelle
Direction technique : Hugo Hamel
Régie : Colette Drouin
 
Une production du Nouveau Théâtre Expérimental
Du 26 février au 28 mars 2013
Espace Libre : 1945 rue Fullum, Montréal
Du mardi au samedi à 20h
Jeudi 28 février à 19h (suivi d’une discussion)
Vendredi 1er mars à 18h30 (suivi d’une table ronde)

 

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