L’exposition Le Temps file s’intéresse aux motifs de la vanité dans les œuvres de la collection du MNBAQ. Elle réunit des œuvres de différentes époques et de diverses catégories – art décoratif, graphisme, dessin, estampe, installation, peinture, photographie, sculptures et vidéo – dont la particularité est de nous faire réfléchir sur l’aspect transitoire de notre présence en ce monde. Des œuvres qui évoquent le passage du temps, les cycles immuables et la disparition.
Tirant ses origines du 17e siècle, la vanité est un thème appartenant à la nature morte, mais contenant une symbolique ayant une forte portée philosophique sur la vie humaine, le caractère éphémère de l’existence et la futilité des plaisirs qui l’accompagne. À l’époque, elle tient un discours moralisateur pour éveiller les consciences à propos de la montée de l’individualisme et du capitalisme et son essor est intimement lié à la religion. Ses symboles évoquent la futilité des biens terrestres et l’aspect transitoire de la vie.
Sylvain Bouthillette, Mahakala bombardant le conditionnement mental (détail), 1999. Huile, craie, latex et peinture en aérosol sur panneau de fibre de bois gravé, 155,5 x 183,5 cm. Achat pour la collection Prêt d’œuvres d’art en 2001, transfert à la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec.
L’exposition Le Temps file s’intéresse aux motifs de la vanité dans les œuvres de la collection du MNBAQ. Elle réunit des œuvres de différentes époques et de diverses catégories – art décoratif, graphisme, dessin, estampe, installation, peinture, photographie, sculptures et vidéo – dont la particularité est de nous faire réfléchir sur l’aspect transitoire de notre présence en ce monde. Des œuvres qui évoquent le passage du temps, les cycles immuables et la disparition.
Tirant ses origines du 17e siècle, la vanité est un thème appartenant à la nature morte, mais contenant une symbolique ayant une forte portée philosophique sur la vie humaine, le caractère éphémère de l’existence et la futilité des plaisirs qui l’accompagne. À l’époque, elle tient un discours moralisateur pour éveiller les consciences à propos de la montée de l’individualisme et du capitalisme et son essor est intimement lié à la religion. Ses symboles évoquent la futilité des biens terrestres et l’aspect transitoire de la vie.
Sylvain Bouthillette, Mahakala bombardant le conditionnement mental (détail), 1999. Huile, craie, latex et peinture en aérosol sur panneau de fibre de bois gravé, 155,5 x 183,5 cm. Achat pour la collection Prêt d’œuvres d’art en 2001, transfert à la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec.