Lorsqu’en avril 2004, la ministre de la Culture et des Communications, Madame Line Beauchamp, a rendu publiques un certain nombre de données statistiques sur les revenus des artistes, elle affirmait que les artistes devaient « vivre une double vie » pour réunir les revenus nécessaires. Le ministre de l’Éducation, Monsieur Jean-Marc Fournier, vient de condamner les futurs artistes à mener une triple vie : deux pour vivre normalement et une troisième pour rembourser les dettes qu’ils devront à sa politique.
Le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec souhaite que le ministre de l’Éducation revienne à la situation antérieure et fasse droit aux revendications des étudiantes et des étudiants. Il est déjà très difficile, à l’heure actuelle, notamment dans les centres d’artistes autogérés, d’offrir des emplois bien rémunérés à de jeunes artistes ou gestionnaires. L’endettement des futurs diplômés les éloignera encore plus de la possibilité d’offrir leurs services dans ces lieux de diffusion et de production en art actuel. Idéalement, l’accès aux universités devrait être gratuit au Québec.
Le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec est un regroupement national, soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de Montréal. Il compte cinquante-huit membres présents dans la plupart des régions du Québec. Son siège social est établi à Montréal.
Source :Bastien Gilbert, (514) 842-3984
Lorsqu’en avril 2004, la ministre de la Culture et des Communications, Madame Line Beauchamp, a rendu publiques un certain nombre de données statistiques sur les revenus des artistes, elle affirmait que les artistes devaient « vivre une double vie » pour réunir les revenus nécessaires. Le ministre de l’Éducation, Monsieur Jean-Marc Fournier, vient de condamner les futurs artistes à mener une triple vie : deux pour vivre normalement et une troisième pour rembourser les dettes qu’ils devront à sa politique.
Le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec souhaite que le ministre de l’Éducation revienne à la situation antérieure et fasse droit aux revendications des étudiantes et des étudiants. Il est déjà très difficile, à l’heure actuelle, notamment dans les centres d’artistes autogérés, d’offrir des emplois bien rémunérés à de jeunes artistes ou gestionnaires. L’endettement des futurs diplômés les éloignera encore plus de la possibilité d’offrir leurs services dans ces lieux de diffusion et de production en art actuel. Idéalement, l’accès aux universités devrait être gratuit au Québec.
Le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec est un regroupement national, soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de Montréal. Il compte cinquante-huit membres présents dans la plupart des régions du Québec. Son siège social est établi à Montréal.
Source :Bastien Gilbert, (514) 842-3984