Ce 20 ans d’engagement intégré à l’estampe que nous dévoilons aujourd’hui a une valeur significative pour le Regroupement et pour les membres qu’il représente. Il affirme une volonté d’inventer et de définir de nouveaux lieux qui rend possible une implication inédite jusque là. Les artistes et travailleurs qui y ont uvré avaient et ont toujours à cur de développer un réseau qui aujourd’hui est en pleine maturité. Si des centaines d’événements ont été organisés par les centres au cours ce des années, cette volonté de produire, de présenter, de documenter, de faire circuler divers courants de l’art anime toujours ceux et celles qui assurent à ce réseau ses forces vives. Quant au Regroupement, son engagement à faire avancer la reconnaissance de la contribution de ses membres, et plus largement celle de la culture dans la société, est plus solidement ancré que jamais.
Le texte de la première demande d’aide financière du RCAAQ adressée au ministère des Affaires culturelles débutait ainsi. » À l’été 1986, l’ensemble des centres québécois, membres du regroupement canadien ANNPAC/RACA, soucieux d’accroître leur visibilité à l’intérieur du Québec décidaient de se donner un organisme de représentation et fondaient le Regroupement des Centres d’Artistes Autogérés du Québec. Dès novembre 1986, notre organisme manifestait sa présence sur la scène artistique et culturelle québécoise en s’associant et en s’impliquant activement dans les multiples actions entreprises par la Coalition du monde des Arts et des Affaires culturelles. »
Vingt ans plus tard, » notre organisme » est toujours associé aux actions entreprises par diverses coalitions qui aujourd’hui s’appellent le M.A.L. ou la Coalition canadienne des arts. Nous demandions en 1987 que 1% du budget de l’État soit consacré à la culture; nous exigeons maintenant 300 millions de dollars du gouvernement canadien, dix-huit millions de dollars du gouvernement québécois ainsi qu’une loi-cadre. Avec nos collègues des autres secteurs artistiques, nous avons pris du coffre, celui que le développement des arts au Québec nous autorise à réclamer pour continuer un essor professionnel impressionnant.
2006 est donc l’année du 20e anniversaire du RCAAQ. Il sera souligné de diverses façons sur notre site Internet, dans nos envois, à l’occasion de la sortie du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada (2 juin), de notre assemblée générale de juin prochain à Longueuil ainsi que lors de la rentrée de septembre partout au Québec. En seront particulièrement honorées et félicitées les dix-sept galeries parallèles fondatrices : Artexte, Articule, Axe Néo-7, la Chambre Blanche, Dazibao, Espace virtuel, la Galerie d’art de Matane, Langage Plus, Le Lieu, Oboro, Obscure, L’il de Poisson, Optica, Powerhouse, Galerie Séquence, Tangente et Centre Vu.
Source : Bastien Gilbert
RCAAQ
3995, rue Berri
Montréal (Québec) H2L 4H2
Ce 20 ans d’engagement intégré à l’estampe que nous dévoilons aujourd’hui a une valeur significative pour le Regroupement et pour les membres qu’il représente. Il affirme une volonté d’inventer et de définir de nouveaux lieux qui rend possible une implication inédite jusque là. Les artistes et travailleurs qui y ont uvré avaient et ont toujours à cur de développer un réseau qui aujourd’hui est en pleine maturité. Si des centaines d’événements ont été organisés par les centres au cours ce des années, cette volonté de produire, de présenter, de documenter, de faire circuler divers courants de l’art anime toujours ceux et celles qui assurent à ce réseau ses forces vives. Quant au Regroupement, son engagement à faire avancer la reconnaissance de la contribution de ses membres, et plus largement celle de la culture dans la société, est plus solidement ancré que jamais.
Le texte de la première demande d’aide financière du RCAAQ adressée au ministère des Affaires culturelles débutait ainsi. » À l’été 1986, l’ensemble des centres québécois, membres du regroupement canadien ANNPAC/RACA, soucieux d’accroître leur visibilité à l’intérieur du Québec décidaient de se donner un organisme de représentation et fondaient le Regroupement des Centres d’Artistes Autogérés du Québec. Dès novembre 1986, notre organisme manifestait sa présence sur la scène artistique et culturelle québécoise en s’associant et en s’impliquant activement dans les multiples actions entreprises par la Coalition du monde des Arts et des Affaires culturelles. »
Vingt ans plus tard, » notre organisme » est toujours associé aux actions entreprises par diverses coalitions qui aujourd’hui s’appellent le M.A.L. ou la Coalition canadienne des arts. Nous demandions en 1987 que 1% du budget de l’État soit consacré à la culture; nous exigeons maintenant 300 millions de dollars du gouvernement canadien, dix-huit millions de dollars du gouvernement québécois ainsi qu’une loi-cadre. Avec nos collègues des autres secteurs artistiques, nous avons pris du coffre, celui que le développement des arts au Québec nous autorise à réclamer pour continuer un essor professionnel impressionnant.
2006 est donc l’année du 20e anniversaire du RCAAQ. Il sera souligné de diverses façons sur notre site Internet, dans nos envois, à l’occasion de la sortie du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada (2 juin), de notre assemblée générale de juin prochain à Longueuil ainsi que lors de la rentrée de septembre partout au Québec. En seront particulièrement honorées et félicitées les dix-sept galeries parallèles fondatrices : Artexte, Articule, Axe Néo-7, la Chambre Blanche, Dazibao, Espace virtuel, la Galerie d’art de Matane, Langage Plus, Le Lieu, Oboro, Obscure, L’il de Poisson, Optica, Powerhouse, Galerie Séquence, Tangente et Centre Vu.
Source : Bastien Gilbert
RCAAQ
3995, rue Berri
Montréal (Québec) H2L 4H2