Langage Plus présente 1040 tableaux de Jean-Pierre Séguin, une exposition regroupant une série de tableaux abordant la thématique du portrait. Formée de plusieurs fragments juxtaposés, une oeuvre grand format rend hommage à l’artiste Michael Snow, à celle-ci s’ajoute d’autres uvres évoquant des artistes en arts visuels et des écrivains.
Dans cette recherche, Séguin capte dans un premier temps, par la photographie numérique, les caractéristiques physionomiques propres à chacun des artistes choisis. Par la suite, il retravaille les clichés obtenus de manière à créer différentes possibilités de perception tout en préservant l’aspect figuratif, malgré une transformation abstraite de l’image. Les uvres résultant de cette investigation sont matérialisées, soit par l’utilisation de la peinture à l’huile, de l’art numérique ou encore de perles de couleur.
Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Séguin établit une relation entre figuration et abstraction en troublant la perception du regardeur, de manière à considérer autrement les codes et les symboles relatifs au portrait. En variant sa distance de contemplation, le visiteur a vite fait de réaliser que sa position physique dans le lieu d’exposition, modifie l’image qu’il perçoit. Comme le mentionne l’artiste » Un peu comme le ferait un zoom, le spectateur, par ses déplacements, se transforme en un objectif à focale variable et opère des effets de rapprochements et d’éloignements. Celui qui se rapproche de l’image pour mieux voir perd de plus en plus le sens de la réalité identifiable de la photographie, les repères propres au médium qui d’ordinaire le guident lui échappent et il tombe ainsi dans une forme de lecture purement plastique et même abstraite. En éliminant les éléments superflus et décoratifs de la représentation, les procédés de fabrication du portrait sont exhibés. »
L’art de Jean-Pierre Séguin se distingue par l’étude des schèmes de représentations et de perception. Ses plus récentes expositions individuelles métaPhOReTRAITS, Centre National d’Exposition, Jonquière (2005), ainsi que CORPS et FIGURES, Galerie l’uvre de l’Autre, UQAC, Chicoutimi (2001) et Montréal Télégraphe, Montréal (1999) témoignent de l’évolution de cette recherche. De plus, l’artiste participe au dynamisme du milieu artistique du Saguenay-Lac-St-Jean, entre autres, comme professeur au module d’arts plastiques à l’Université du Québec à Chicoutimi.
Les médias et le public souhaitant rencontrer Jean-Pierre Séguin pour discuter de son travail, peuvent prendre rendez-vous du 1 au 3 mars 2006. La galerie est ouverte le lundi sur rendez-vous, du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 13 h à 16 h 30, et le dimanche de 13 h à 16 h 30.
Langage Plus présente 1040 tableaux de Jean-Pierre Séguin, une exposition regroupant une série de tableaux abordant la thématique du portrait. Formée de plusieurs fragments juxtaposés, une oeuvre grand format rend hommage à l’artiste Michael Snow, à celle-ci s’ajoute d’autres uvres évoquant des artistes en arts visuels et des écrivains.
Dans cette recherche, Séguin capte dans un premier temps, par la photographie numérique, les caractéristiques physionomiques propres à chacun des artistes choisis. Par la suite, il retravaille les clichés obtenus de manière à créer différentes possibilités de perception tout en préservant l’aspect figuratif, malgré une transformation abstraite de l’image. Les uvres résultant de cette investigation sont matérialisées, soit par l’utilisation de la peinture à l’huile, de l’art numérique ou encore de perles de couleur.
Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Séguin établit une relation entre figuration et abstraction en troublant la perception du regardeur, de manière à considérer autrement les codes et les symboles relatifs au portrait. En variant sa distance de contemplation, le visiteur a vite fait de réaliser que sa position physique dans le lieu d’exposition, modifie l’image qu’il perçoit. Comme le mentionne l’artiste » Un peu comme le ferait un zoom, le spectateur, par ses déplacements, se transforme en un objectif à focale variable et opère des effets de rapprochements et d’éloignements. Celui qui se rapproche de l’image pour mieux voir perd de plus en plus le sens de la réalité identifiable de la photographie, les repères propres au médium qui d’ordinaire le guident lui échappent et il tombe ainsi dans une forme de lecture purement plastique et même abstraite. En éliminant les éléments superflus et décoratifs de la représentation, les procédés de fabrication du portrait sont exhibés. »
L’art de Jean-Pierre Séguin se distingue par l’étude des schèmes de représentations et de perception. Ses plus récentes expositions individuelles métaPhOReTRAITS, Centre National d’Exposition, Jonquière (2005), ainsi que CORPS et FIGURES, Galerie l’uvre de l’Autre, UQAC, Chicoutimi (2001) et Montréal Télégraphe, Montréal (1999) témoignent de l’évolution de cette recherche. De plus, l’artiste participe au dynamisme du milieu artistique du Saguenay-Lac-St-Jean, entre autres, comme professeur au module d’arts plastiques à l’Université du Québec à Chicoutimi.
Les médias et le public souhaitant rencontrer Jean-Pierre Séguin pour discuter de son travail, peuvent prendre rendez-vous du 1 au 3 mars 2006. La galerie est ouverte le lundi sur rendez-vous, du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 13 h à 16 h 30, et le dimanche de 13 h à 16 h 30.
Alma (Québec) G8B 5W1