Patrice Duhamel

Lancement de la première publication électronique de LA CHAMBRE BLANCHE, le mardi 25 mai à 17h au Cercle

Le 25 mai 2010 dès 17h aura lieu le lancement de la première publication électronique de LA CHAMBRE BLANCHE au resto-bar Le Cercle (228, St-Joseph Est, Québec). Cette publication ayant pour titre Le performatif du Web a été produite à partir de la série de résidences LabWeb réalisées sous le thème du performatif à laquelle six artistes ont participé entre mai 2007 et juin 2008 à LA CHAMBRE BLANCHE.

Le performatif du Web consiste en un essai théorique écrit par Joanne Lalonde, professeure d’histoire de l’art et vice-doyenne à la recherche et à la création à la Faculté des arts de l’UQAM. L’ouvrage questionne et tente de définir la notion du performatif dans le contexte de l’art Web. L’analyse se décline en quatre catégories générales, soit la performativité de l’identité, de l’interactivité, de la communauté et de la narrativité. Par l’examen des oeuvres de Jillian Mcdonald, Jeanne Landry-Belleau, Linda Duvall, Michelle Teran, Nadine Norman et Patrice Duhamel, l’auteure propose d’observer le phénomène polymorphe et dynamique de la création Web.

Fondé en 1978, LA CHAMBRE BLANCHE est un centre d’artistes voué à l’expérimentation et à la diffusion des arts visuels, plus spécifiquement aux pratiques installatives et in situ. Depuis 2000, le centre a mis en place un Laboratoire de création sur le Web qui invite la communauté artistique à repenser la notion de l’in situ dans le contexte du cyberespace. Avec son programme de résidences de production, le Laboratoire Web propose aux artistes de concevoir l’espace virtuel comme un lieu à investir. Depuis 2001, Joanne Lalonde a publié une vingtaine de textes portant sur les arts hypermédiatiques. Elle est membre du Laboratoire Nt2 (nouvelles technologies et nouvelles textualités), du Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire Figura et de l’Équipe de recherche sur l’imaginaire contemporain (Éric Lint) de l’UQAM. Spécialiste de la vidéo canadienne, elle s’intéresse également aux représentations de genres et aux figures du métissage sexuel dans l’art actuel, aux modalités de l’interactivité dans l’art contemporain de même qu’ aux méthodologies de la recherche sur les pratiques artistiques émergentes.grammes disposaient de crédits de 14,4 millions de dollars par année.

« Tôt ou tard, des programmes de promotion internationale devront être rétablis. Il est inconcevable que le Canada se marginalise ainsi indéfiniment sur les marchés internationaux de la culture. Celleci est un créneau important de l’économie de l’avenir, a rappelé M. Péan. Ces 25 millions de dollars auraient dû y être consacrés en priorité et en toute logique. »

Pour le M.A.L., il ne saurait y avoir de répit tant que la promotion internationale ne figurera pas à nouveau dans les priorités du gouvernement fédéral. Un an et demi après les coupes, le seul obstacle au rétablissement de tels programmes – sous une forme ou sous une autre – semble être, non pas le manque de fonds comme le démontrent ces 25 millions de dollars annoncés pour les Prix du Canada, mais le manque de volonté du gouvernement conservateur de corriger le tir et de devoir ainsi reconnaître son erreur.

Le M.A.L. rappelle enfin que cette abolition de programmes en 2008 a pris, dans les faits, la forme d’un transfert de responsabilités sans compensation du fédéral vers les provinces. Il en coûte actuellement 3 millions de dollars par année au gouvernement du Québec pour compenser en partie les coupures fédérales de 2008. « Il est bien que le gouvernement du Québec atténue l’impact des coupures fédérales, mais il serait dans l’ordre des choses de voir la ministre de la Culture du Québec revendiquer le retour de la promotion internationale dans les priorités du fédéral », a conclu M. Péan.

 

 

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