La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) accueille Monique Simard, au poste de présidente et chef de la direction

Le Conseil des ministres a procédé aujourd’hui, sur recommandation unanime du conseil d’administration de la SODEC, à la nomination de Monique Simard au poste de présidente et chef de la direction. Elle remplace François N. Macerola au terme prévu de son mandat et entrera en fonction le 6 janvier 2014.
 
Le conseil d’administration de la SODEC accueille avec enthousiasme la nomination de Monique Simard. « Je me réjouis de cette nomination, Monique Simard est un chef de file reconnu dans le milieu de la culture, elle se démarque par son appui toujours renouvelé envers la production d’œuvres socialement pertinentes. Femme de vision, tournée vers l’avenir, elle saura faire progresser l’action structurante de la SODEC, en concertation avec les milieux professionnels, et envisager avec dynamisme les nombreux défis que posent entre autres les transformations numériques. La diversité de ses expériences, l’envergure de ses réalisations et ses qualités personnelles sont autant d’atouts au service des intérêts du développement des industries culturelles au Québec. De plus, je suis heureuse de souligner qu’elle est la première femme à accéder à ce poste » a déclaré la présidente du conseil d’administration, Doris Girard.
 
Possédant une vaste connaissance du milieu culturel et de ses enjeux, ainsi qu’une expérience incontestable de gestion dans ce domaine, Monique Simard occupe, depuis 2008, le poste de directrice générale du programme français de l’Office national du film du Canada où elle s’est illustrée en créant le studio des œuvres interactives, un des premiers studios de création de la sorte au monde.
 
De 1998 à 2008, elle fait partie de l’équipe des Productions Virage et y produit plus de 60 documentaires et séries pour la télévision. Les œuvres produites sous sa direction ont récolté de nombreux prix et récompenses nationaux et internationaux. Elle a représenté le milieu du cinéma québécois et s’est investie dans plusieurs organisations reliées à ce secteur qu’il s’agisse de l’INIS (Institut national du son et de l’image) ou de la Cinémathèque québécoise dont elle préside le conseil d’administration de 2001 à 2007. 
 
Elle est connue du grand public notamment pour avoir œuvré dans le domaine syndical, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et y avoir occupé le poste de première vice-présidente pendant près de dix ans, s’être ensuite engagée en politique et avoir été animatrice d’émissions d’affaires publiques à la radio et à la télévision. Elle a reçu de nombreux prix et mentions pour ses réalisations en vue de l’amélioration de la condition féminine et s’est investie dans le domaine de la solidarité internationale.
 
La nouvelle présidente et chef de la direction accepte ce nouveau défi avec enthousiasme « Je remercie le ministre de sa confiance ; j’entends investir toute mon expérience au service de la SODEC et contribuer activement au développement et au rayonnement de notre culture ».
Les membres du conseil d’administration de la SODEC souhaitent la plus cordiale des bienvenues à madame Simard et l’assurent, d’entrée de jeu, de sa collaboration et son support. Elle pourra également compter sur le professionnalisme de tout le personnel.
 
D’ici à l’entrée en fonction de Monique Simard, Gilles Corbeil, directeur général, Livre, métiers d’art musique et variétés de la SODEC, assurera les fonctions intérimaires à titre de président et chef de la direction.
 
Au nom de tous les membres du conseil d’administration, la présidente a tenu à saluer le travail remarquable de François N. Macerola au cours des quatre dernières années.  « Avec leadership, et en concertation avec les milieux et les partenaires,  il a mené à terme plusieurs consultations et signé de nombreux rapports en plus d’assurer le développement de la SODEC et d’accroître sa visibilité. »
 
Rappelons que la SODEC a pour mandat spécifique de promouvoir et de soutenir, dans toutes les régions du Québec, l’implantation et le développement des entreprises culturelles et de contribuer à accroître la qualité des produits et services et leur capacité à être concurrentiel au Québec, dans le reste du Canada et à l’étranger.

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