C’est l’exposition controversée Mine de rien, présentée au printemps, qui serait à l’origine de cette décision de l’entreprise. Cette controverse lève le voile sur les conséquences parfois sournoises du financement par le secteur privé des organismes culturels.Au printemps, l’artiste Véronique Doucet écorchait la Noranda par le biais de ses oeuvres. Elle s’inquiétait aussi des incidences des rejets polluants de la fonderie de cuivre sur la santé des gens et sur l’environnement immédiat de ces installations.
Les dirigeants de la fonderie n’ont pas apprécié. Ils ont décidé de mettre un terme à leur entente sur l’aide financière qui profité depuis de nombreuses années au Centre d’expositions de Rouyn-Noranda.
Elle se sent baîllonnée
L’artiste Véronique Doucet se sent bâillonnée: « A-t-on encore la liberté d’expression quand il s’agit des mines? Je n’en suis pas sûre », dit-elle.Mme Doucet soutient que Noranda aurait dû saisir la balle au bond et profiter de l’occasion pour corriger le tir, plutôt que de couper les vivres au Centre d’expositions: « C’était plein de préoccupations logiques. J’interrogeais finalement la Noranda. Au lieu de dire peut-être que tes préoccupations sont vraies, on va faire quelque chose par rapport à cela. Ça a plutôt été un de leurs moyens de dire: « Arrête de parler de ça ».
Pas question de censurer les artistesPour le président du conseil d’administration du Centre d’exposition, Guy Leclerc, il n’est pas question de censurer les artistes.
Il soutient que cette situation illustre bien les limites des partenariats public-privé dans le monde de la culture: « Ce qui peut arriver, s’il y a une exposition qui vise directement un de nos partenaires, ce partenaire va se retirer. C’est arrivé avec Minéraux Noranda, ça pourrait arriver avec Hydro-Québec, si on a un artiste qui dénonce les barrages de rivière. Il y a de grandes limites aux partenariats public-privé », dit-il.
Le directeur général de la fonderie Horne, Al Giroux, a refusé de commenter cette affaire.
C’est l’exposition controversée Mine de rien, présentée au printemps, qui serait à l’origine de cette décision de l’entreprise. Cette controverse lève le voile sur les conséquences parfois sournoises du financement par le secteur privé des organismes culturels.Au printemps, l’artiste Véronique Doucet écorchait la Noranda par le biais de ses oeuvres. Elle s’inquiétait aussi des incidences des rejets polluants de la fonderie de cuivre sur la santé des gens et sur l’environnement immédiat de ces installations.
Les dirigeants de la fonderie n’ont pas apprécié. Ils ont décidé de mettre un terme à leur entente sur l’aide financière qui profité depuis de nombreuses années au Centre d’expositions de Rouyn-Noranda.
Elle se sent baîllonnée
L’artiste Véronique Doucet se sent bâillonnée: « A-t-on encore la liberté d’expression quand il s’agit des mines? Je n’en suis pas sûre », dit-elle.Mme Doucet soutient que Noranda aurait dû saisir la balle au bond et profiter de l’occasion pour corriger le tir, plutôt que de couper les vivres au Centre d’expositions: « C’était plein de préoccupations logiques. J’interrogeais finalement la Noranda. Au lieu de dire peut-être que tes préoccupations sont vraies, on va faire quelque chose par rapport à cela. Ça a plutôt été un de leurs moyens de dire: « Arrête de parler de ça ».
Pas question de censurer les artistesPour le président du conseil d’administration du Centre d’exposition, Guy Leclerc, il n’est pas question de censurer les artistes.
Il soutient que cette situation illustre bien les limites des partenariats public-privé dans le monde de la culture: « Ce qui peut arriver, s’il y a une exposition qui vise directement un de nos partenaires, ce partenaire va se retirer. C’est arrivé avec Minéraux Noranda, ça pourrait arriver avec Hydro-Québec, si on a un artiste qui dénonce les barrages de rivière. Il y a de grandes limites aux partenariats public-privé », dit-il.
Le directeur général de la fonderie Horne, Al Giroux, a refusé de commenter cette affaire.