La Divine Tragédie de Céline B. La Terreur, vernissage le jeudi 28 août à 17 h à l’Écart… lieu d’art actuel

28 août au 12 octobre 2008

Présentée en lien avec le Festival de musique émergente de l’A.-T.

Installation-performance

L’Écart relance ses activités en présentant l’exposition de l’artiste montréalaise Céline B. La Terreur et souligne ainsi l’approche de la 4e Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, élaborée sous le thème « Opéra Rock ».

Maria Callas, mère du rock métal? Mère spirituelle, sinon cosmétique, des Ozzy Osbourne, Mötley Crüe et autres divas échevelées de la scène rock? C’est la thèse surprenante et néanmoins convaincante que défend Céline B. La Terreur dans sa toute nouvelle exposition, La Divine Tragédie.

Fruits d’une longue recherche, tableaux, dessins, photographies et vidéo que nous présente l’artiste font, avant toute chose, état de sa fascination pour Maria Callas, inoubliable icône du chant opératique. La Divine Tragédie repose non seulement sur l’idée d’une ressemblance physique latente entre la prima donna et l’artiste Céline B. La Terreur, mais aussi sur celle, autrement plus impudente, de l’appropriation revendiquée du personnage mythique de la chanteuse. La Terreur se fait donc fille-avatar de la Callas, héritière incontestée d’un mythe auquel elle rend ici hommage. La Divine n’en finit plus de mourir et de ressusciter en une suite de poses tantôt langoureuses, tantôt hiératiques et tragiques.

Prise au jeu étourdissant des incarnations multiples, Céline B. La Terreur ne perd pourtant rien de sa superbe. Elle nous tient captifs d’un monde où rock stars, divas et dobermans se délectent d’une même attitude farouche, d’une beauté qui se sait cruelle et excessive.
(La Divine Tragédie : 1977, Éric Ilhareguy)

Artiste multidisciplinaire et engagée, Céline B. La Terreur affectionne particulièrement la performance, la vidéo et la peinture dite « figurative ». Arborant sobrement le titre de Maître ès Arts de l’Université du Québec à Montréal, elle a aussi étudié la Femme à l’Université Concordia. Fascinée par le syndrôme de la personnalité multiple depuis son plus jeune âge, elle prétend être, simultanément, une dessinatrice rigoureuse, Maria Callas, ainsi que la chanteuse d’un groupe obscur de musique électro. Elle a présenté plusieurs expositions en solo dont une à la Galerie Joyce Yahouda en 2008. L’artiste performera lors de la 4e Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda en octobre 2008.

Vernissage
28 août 2008, 17h.

Performance à 18h.

http://www.lecart.org/cblaterreur-280808.asp

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