Dans un discours prononcé hier devant les membres de l`Association des producteurs de film et de télévision du Québec, le chef libéral, Michael Ignatieff, s’est engagé à soutenir la culture canadienne et québécoise.
« Les sociétés qui vont gagner dans les prochaines années sont celles qui seront capable de dire haut et fort qui elles sont et qui vont privilégier les investissements dans la culture, a dit M. Ignatieff. La culture est nécessaire pour l`identité canadienne. Je crois que le gouvernement fédéral doit jouer un rôle important dans la promotion de la culture. »
« Malheureusement le gouvernement de Stephen Harper pense le contraire. Il voit la culture comme une chasse-gardée élitiste et traite le milieu culturel québécois avec mépris. »
« La culture est aussi une industrie » a poursuivi M. Ignatieff, « Et l’État doit être un partenaire du secteur culturel. »
Selon le Conference Board du Canada, le milieu de la culture génère 85 milliards de dollars par année et crée plus d’un million d’emplois.
Mais en 2008, le gouvernement conservateur a coupé 45 millions de dollars en programmes culturels. Parmi les programmes coupés se trouvaient les programmes Routes commerciales et PromoArts, conçus pour aider nos artistes à se produire à l’étranger (13,7 millions de dollars); le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants (1,5 million de dollars) et le Programme national de formation dans le secteur du film et de la vidéo (2,5 millions de dollars). Il fait ces coupes malgré un large consensus de la communauté artistique pour les maintenir.
En revanche, la culture sera une priorité d`un futur gouvernent libéral et M. Ignatieff a annoncé qu`il rétablira le rôle de promoteur culturel du gouvernement du Canada, notamment :
- En assurant un financement stable et prévisible à Radio-Canada.
- En annulant les coupures faites par les Conservateurs et qui ont touché, notamment, l’aide à la diffusion internationale de nos produits culturels.
- En remettant la culture au cœur de la diplomatie canadienne
- En travaillant avec les acteurs du milieu pour trouver une solution qui protègera les droits d’auteur et la propriété intellectuelle.
- En travaillant avec les acteurs du milieu pour moderniser les programmes d’aide de Téléfilm et donner à cet organisme les moyens de remplir son mandat.
- En levant le moratoire sur les co-productions internationales et en les rendant attrayantes à nouveau.
« Nous donnons aux Canadiens un choix clair, a déclaré M. Ignatieff. Le choix libéral est de réduire le déficit et d’investir dans des priorités comme la culture canadienne et québécoise, tandis que Stephen Harper a choisi d’offrir aux grandes entreprises davantage de réductions d’impôt, même si notre pays et nos familles ne peuvent se le permettre. »
« L’investissement en culture est toujours un moyen de mieux comprendre l’autre – qu’il habite au bout de la rue ou au bout du monde, a conclu M. Ignatieff. Je veux vous dire que la valorisation et la nécessaire promotion de la culture, qui est si importante au Québec, est au cœur de l’engagement politique du Parti Libéral. »
Dans un discours prononcé hier devant les membres de l`Association des producteurs de film et de télévision du Québec, le chef libéral, Michael Ignatieff, s’est engagé à soutenir la culture canadienne et québécoise.
« Les sociétés qui vont gagner dans les prochaines années sont celles qui seront capable de dire haut et fort qui elles sont et qui vont privilégier les investissements dans la culture, a dit M. Ignatieff. La culture est nécessaire pour l`identité canadienne. Je crois que le gouvernement fédéral doit jouer un rôle important dans la promotion de la culture. »
« Malheureusement le gouvernement de Stephen Harper pense le contraire. Il voit la culture comme une chasse-gardée élitiste et traite le milieu culturel québécois avec mépris. »
« La culture est aussi une industrie » a poursuivi M. Ignatieff, « Et l’État doit être un partenaire du secteur culturel. »
Selon le Conference Board du Canada, le milieu de la culture génère 85 milliards de dollars par année et crée plus d’un million d’emplois.
Mais en 2008, le gouvernement conservateur a coupé 45 millions de dollars en programmes culturels. Parmi les programmes coupés se trouvaient les programmes Routes commerciales et PromoArts, conçus pour aider nos artistes à se produire à l’étranger (13,7 millions de dollars); le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants (1,5 million de dollars) et le Programme national de formation dans le secteur du film et de la vidéo (2,5 millions de dollars). Il fait ces coupes malgré un large consensus de la communauté artistique pour les maintenir.
En revanche, la culture sera une priorité d`un futur gouvernent libéral et M. Ignatieff a annoncé qu`il rétablira le rôle de promoteur culturel du gouvernement du Canada, notamment :
« Nous donnons aux Canadiens un choix clair, a déclaré M. Ignatieff. Le choix libéral est de réduire le déficit et d’investir dans des priorités comme la culture canadienne et québécoise, tandis que Stephen Harper a choisi d’offrir aux grandes entreprises davantage de réductions d’impôt, même si notre pays et nos familles ne peuvent se le permettre. »
« L’investissement en culture est toujours un moyen de mieux comprendre l’autre – qu’il habite au bout de la rue ou au bout du monde, a conclu M. Ignatieff. Je veux vous dire que la valorisation et la nécessaire promotion de la culture, qui est si importante au Québec, est au cœur de l’engagement politique du Parti Libéral. »