La collection Phosphore lance ses trois premiers titres, le vendredi 12 septembre à 17h à Formats

 
 
Phosphore est une collection dédiée aux écrits d’artistes, aux textes portant sur l’art comme recherche et aux concepts qui déterminent les pratiques et les théories interdisciplinaires en arts visuels. Les ouvrages publiés dans la collection prennent en compte les enjeux sociaux, économiques et politiques à travers desquels se crée l’objet d’art. La collection offre aux artistes, théoriciens et écrivains une plateforme qui permet de créer un corpus qui se décline en plusieurs volets sous la forme de catalogue, d’essai, et de livre d’artiste.
 
 
L’a-maison
Résumé
S’inspirant de la phrase de Reyner Banham « a house is not a home », L’a-maison examine à travers les textes de Georges Teyssot, Jacques Perron et Marie-Christiane Mathieu la présence du corps dans l’espace domestique et remet en question la notion d’habiter, voire de s’installer et de demeurer. Cet ouvrage constitue le premier volet d’un projet à long terme visant la validation du concept d’aître (être+air[e]), un anachronisme «qui a la particularité phonétique, en français de retourner une notion de lieu vers une question d’être».
 
Menlo Park
Résumé
Le présent ouvrage est basé sur trois oeuvres présentées respectivement par Olivier Asselin, Suzanne Leblanc et Davis Tomas à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval en 2010. Ces oeuvres ont été élaborées dans le cadre d’une réflexion commune autour de la figure emblématique de Thomas Alva Edison (1847–1931). Dans son laboratoire-usine de Menlo Park, puis à Glenmont, Edison mit au point un grand nombre d’inventions décisives, à la rencontre de l’art, de la science et de l’industrie, parmi lesquelles l’ampoule électrique, le téléphone (à partir des travaux de Bell), l’enregistrement sonore (avec son phonographe) et le cinéma (avec son kinétoscope) sont les mieux connues. Ces inventions ont défini notre modernité. Le présent ouvrage revisite cette histoire spécifique en prenant pour point de départ les inventions réalisées afin de réfléchir à leur potentiel de création. Le laboratoire est ici considéré comme lieu d’émergence des possibles et creuset d’époques à venir, s’inscrivant ainsi dans une histoire alternative des sciences et des technologies.
 
L’Objet
Résumé
Créer de la connaissance à travers la fabrication de l’objet singulier qu’est une œuvre d’art donne à réfléchir sur « une unité cohérente, une structure qui présente les caractéristiques d’un monde»Se faisant,  l’artiste-chercheur prend en compte les faisceaux de références qui valident toutes recherches, son travail se mesure à des savoirs divers de pratiques et de méthodes. La réflexion développée autour de l’objet d’art ne puise plus uniquement dans le creuset d’une histoire de l’art, mais à travers un vaste réseau de connaissances disponibles au sein de l’université. Les auteurs de cet ouvrage, Marcel Jean, Richard Baillargeon, Renée Bourassa, Francine Chainé, Andréanne Jacques, Suzanne Leblanc, Bernard Paquet, Guillaume Adjutor Provost et Marie-Christiane Mathieu sont tous liés de façons différentes à l’École des arts visuels de l’Université Laval. Leurs textes présentent des points de vue variés sur les approches méthodologiques et conceptuelles qui caractérisent la recherche-création.
 
 
 
 
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