Frédéric Lavoie
Vernissage le jeudi 13 janvier à 17 h
La Galerie B-312 a le plaisir daccueillir dans sa petite salle LAngle mort, une installation de Frédéric Lavoie. Une boîte denviron un mètre cinquante sur un mètre éclairée de lintérieur irradie à quelques centimètres du mur. Un vidéo est projeté sur la seule face opaque de cet étrange objet. Des personnes seules, assises derrière une table en bois, sont filmées en train dattendre. Et Frédéric Lavoie capte cette attente. Le moindre bruit créé par le plus petit de leurs gestes est enregistré par des micros placés sur eux, sur la table, sur la chaise, dans la pièce, partout. Ces bruits, recueillis et travaillés avec la complicité dÉric Desmarais, se font entendre aux quatre coins de la pièce, et prennent de plus en plus dimportance devant la sobriété de limage. Dès lors, le visible cède à laudible, qui se met à dessiner un autre espace que celui de la pièce dabord, de limage ensuite.Cet autre espace, le titre de lexposition nous en révèle déjà un peu la consistance. Car, à la lumière de lexpérience de linstallation, la notion dangle mort ne manque pas de nous renvoyer à cette épreuve que nous faisons tous, quand, en parlant à notre interlocuteur, nous nous demandons ce quil entend de ce que nous lui disons. Angle mort du sens donc, de celui que lautre édifie à lécoute de ce quon lui dit, et auquel nous navons pas accès. Cet espace, qui na rien de spatio-temporel, Frédéric Lavoie sest donné pour tâche den relever les traces. Et il y réussit dautant plus que luvre savère être un époustouflant diptyque composé de lespace physique de linstallation et de cet autre espace dont la présence rivalise avec les dimensions tactile et visible
de luvre.
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Frédéric Lavoie
Vernissage le jeudi 13 janvier à 17 h
La Galerie B-312 a le plaisir daccueillir dans sa petite salle LAngle mort, une installation de Frédéric Lavoie. Une boîte denviron un mètre cinquante sur un mètre éclairée de lintérieur irradie à quelques centimètres du mur. Un vidéo est projeté sur la seule face opaque de cet étrange objet. Des personnes seules, assises derrière une table en bois, sont filmées en train dattendre. Et Frédéric Lavoie capte cette attente. Le moindre bruit créé par le plus petit de leurs gestes est enregistré par des micros placés sur eux, sur la table, sur la chaise, dans la pièce, partout. Ces bruits, recueillis et travaillés avec la complicité dÉric Desmarais, se font entendre aux quatre coins de la pièce, et prennent de plus en plus dimportance devant la sobriété de limage. Dès lors, le visible cède à laudible, qui se met à dessiner un autre espace que celui de la pièce dabord, de limage ensuite.Cet autre espace, le titre de lexposition nous en révèle déjà un peu la consistance. Car, à la lumière de lexpérience de linstallation, la notion dangle mort ne manque pas de nous renvoyer à cette épreuve que nous faisons tous, quand, en parlant à notre interlocuteur, nous nous demandons ce quil entend de ce que nous lui disons. Angle mort du sens donc, de celui que lautre édifie à lécoute de ce quon lui dit, et auquel nous navons pas accès. Cet espace, qui na rien de spatio-temporel, Frédéric Lavoie sest donné pour tâche den relever les traces. Et il y réussit dautant plus que luvre savère être un époustouflant diptyque composé de lespace physique de linstallation et de cet autre espace dont la présence rivalise avec les dimensions tactile et visible
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Montréal (Québec) H3B 1A2