Le geste initial de Baptiste Debombourg se manifeste souvent par la destruction d’emballages, de meubles standards ou de verre feuilleté. Le colmatage puis la fabrication d’objets ou d’environnements insolites à partir de ces éléments de rebus constituent l’acte central de sa pratique de sculpteur. Brisé, déchiré, démantelé, le support, auquel l’artiste accorde peu d’importance, est ensuite recomposé et ennobli au travers d’oeuvres radicales et visuellement puissantes qui réinventent notre quotidien avec ironie, distanciation, et parfois violence.
Les oeuvres sculptées interrogent la mémoire des lieux, modifient notre perception de l’espace et nos codes de déambulation, et révèlent l’action insidieuse de l’environnement sur notre comportement et l’histoire qui en découle. Se définissant lui-même comme un « chercheur dans un laboratoire », Baptiste Debombourg multiplie les expérimentations et les collaborations, et reconnaît en véritable esthète la place de l’ornementation dans son oeuvre. Pour un art qui concilie en une pluralité de gestes, sur-mesure et démesure, éphémère et immuable, trivialité et sublime.
Après Agony in the Garden (Galerie Krupic Kersting, Cologne) et Massacre Innocent (Galerie Patricia Dorfmann, Paris), Justice Prudence s’inscrit dans cette trilogie d’exposition ou le modèle de société qu’il soit religieux, politique ou économique est sujet à réflexion. Le projet au Lieu, centre en art actuel prolonge cette thématique amorcée lors des expositions précédentes et aborde dans ce volet, l’idéologie capitaliste et ces rêves de réussite incarnés par l’argent et le pouvoir d’achat. L’oeuvre « Marx » aborde cette spéculation. À travers cette pièce, Baptiste Debombourg en collaboration avec l’artiste David Marin, sacralise avec cynisme des certitudes autrefois inébranlables, aujourd’hui reconsidérées. Un sac plastique de grande distribution recouvert finement à la feuille d’or 24 carats, à la fois pépite ou détritus, devient le pivot d’une réflexion sur la transformation à venir de notre système sociétal.
Baptiste Debombourg est né en 1978. Il vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Lyon et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il enseigne aujourd’hui à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. Tous ces projets sont liés d’une manière ou d’une autre à un aspect des relations humaines : nos erreurs, nos doutes, nos désirs, nos perceptions de certaines réalités. Son travail de sculpture explore la psychologie de notre rapport aux objets, il cherche à induire l’espace possible entre la réalité et l’idéal que l’on tente d’atteindre.
Sa recherche se développe autour de différents médiums, matériaux et supports tel le bois, le verre, les agrafes ou le dessin. Les sources d’inspiration proviennent du quotidien et plus précisément des éléments qui le conditionnent. L’artiste envisage sa pratique comme un vecteur de rencontre, une possibilité de relier des domaines habituellement étrangers, des cultures dites « nobles » et d’autres « populaires ».
Actif à Québec depuis 1982, Le Lieu, centre en art actuel est engagé dans des activités sédentaires à Québec ainsi que dans des opérations nomades, activités et projets au Québec comme à l’étranger. Le caractère multidisciplinaire du centre fait côtoyer installation, performance, manoeuvre, art action, art audio, poésie sonore, vidéo et autres explorations des paramètres de l’expressivité artistique.
Le geste initial de Baptiste Debombourg se manifeste souvent par la destruction d’emballages, de meubles standards ou de verre feuilleté. Le colmatage puis la fabrication d’objets ou d’environnements insolites à partir de ces éléments de rebus constituent l’acte central de sa pratique de sculpteur. Brisé, déchiré, démantelé, le support, auquel l’artiste accorde peu d’importance, est ensuite recomposé et ennobli au travers d’oeuvres radicales et visuellement puissantes qui réinventent notre quotidien avec ironie, distanciation, et parfois violence.
Les oeuvres sculptées interrogent la mémoire des lieux, modifient notre perception de l’espace et nos codes de déambulation, et révèlent l’action insidieuse de l’environnement sur notre comportement et l’histoire qui en découle. Se définissant lui-même comme un « chercheur dans un laboratoire », Baptiste Debombourg multiplie les expérimentations et les collaborations, et reconnaît en véritable esthète la place de l’ornementation dans son oeuvre. Pour un art qui concilie en une pluralité de gestes, sur-mesure et démesure, éphémère et immuable, trivialité et sublime.
Après Agony in the Garden (Galerie Krupic Kersting, Cologne) et Massacre Innocent (Galerie Patricia Dorfmann, Paris), Justice Prudence s’inscrit dans cette trilogie d’exposition ou le modèle de société qu’il soit religieux, politique ou économique est sujet à réflexion. Le projet au Lieu, centre en art actuel prolonge cette thématique amorcée lors des expositions précédentes et aborde dans ce volet, l’idéologie capitaliste et ces rêves de réussite incarnés par l’argent et le pouvoir d’achat. L’oeuvre « Marx » aborde cette spéculation. À travers cette pièce, Baptiste Debombourg en collaboration avec l’artiste David Marin, sacralise avec cynisme des certitudes autrefois inébranlables, aujourd’hui reconsidérées. Un sac plastique de grande distribution recouvert finement à la feuille d’or 24 carats, à la fois pépite ou détritus, devient le pivot d’une réflexion sur la transformation à venir de notre système sociétal.
Baptiste Debombourg est né en 1978. Il vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Lyon et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il enseigne aujourd’hui à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. Tous ces projets sont liés d’une manière ou d’une autre à un aspect des relations humaines : nos erreurs, nos doutes, nos désirs, nos perceptions de certaines réalités. Son travail de sculpture explore la psychologie de notre rapport aux objets, il cherche à induire l’espace possible entre la réalité et l’idéal que l’on tente d’atteindre.
Sa recherche se développe autour de différents médiums, matériaux et supports tel le bois, le verre, les agrafes ou le dessin. Les sources d’inspiration proviennent du quotidien et plus précisément des éléments qui le conditionnent. L’artiste envisage sa pratique comme un vecteur de rencontre, une possibilité de relier des domaines habituellement étrangers, des cultures dites « nobles » et d’autres « populaires ».
Actif à Québec depuis 1982, Le Lieu, centre en art actuel est engagé dans des activités sédentaires à Québec ainsi que dans des opérations nomades, activités et projets au Québec comme à l’étranger. Le caractère multidisciplinaire du centre fait côtoyer installation, performance, manoeuvre, art action, art audio, poésie sonore, vidéo et autres explorations des paramètres de l’expressivité artistique.
Québec (Québec) G1K 6M4