Le Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la meilleure oeuvre d’art et expérimentation a été décerné à la cinéaste Julie Tremble pour son film Joseph Edmond. Il lui a été remis par monsieur Yvan Gauthier, président-directeur général du CALQ à l’occasion de la remise des prix clôturant la 31e édition des Rendez-vous du cinéma québécois.
“Au nom du CALQ, je suis très heureux de remettre ce prix en vidéo expérimentale à Julie Tremble pour la qualité et l’originalité de son film”, a déclaré le président-directeur général, Yvan Gauthier qui a tenu à souligner que le CALQ injecte près de 4 M$ annuellement dans le domaine du cinéma et de la vidéo. Cet investissement à la cinématographie, qui se concrétise par le soutien à différentes étapes des projets, contribue largement à son développement et à son rayonnement. Il a ajouté qu’un festival comme celui des Rendez-vous participe également activement à ce développement et les prix qui y sont remis en confirment l’excellence.
Tel que présenté par son auteur, Joseph Edmond est une fiction expérimentale, réalisée en 2012, qui présente un personnage effectuant des actions simples. La parenté de ces actions, souvent vaines, de même que celle des lieux, objets, textures et couleurs lient les différentes séquences entre elles pour explorer formellement certains états mentaux qu’on pourrait associer à l’angoisse. Toutefois, la vidéo ne s’intéresse pas aux caractéristiques psychologiques, mais aux aspects formels de ces états. Ainsi, le personnage n’est pas présenté comme une personne particulière, c’est un corps agissant.
Julie Tremble utilise la vidéo et des outils numériques pour créer des fictions et des animations expérimentales très chargées sur les plans visuel, sonore ou émotif; et où la réflexion sur la narration occupe une place prépondérante. Son approche est non psychologique. Elle se veut plutôt générale et physiologiste. Ainsi, “ce n’est pas l’amour dans tel contexte particulier qui m’intéresse, mais l’impression du coeur qui bat en même temps que le froid à l’estomac.”
Nourri par le cinéma, les arts visuels, la littérature et la philosophie, le travail vidéographique de Julie Tremble explore la matérialité des émotions et la narrativité des éléments naturels. Elle détient une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal et ses oeuvres ont été présentées en galerie, de même que dans différents festivals à travers le Canada. Elle réside actuellement à Montréal, où elle s’implique auprès de divers organismes culturels. Julie Tremble est la 16e lauréate du prix du CALQ qui est assorti d’un montant de 5 000 $.
Le jury, composé du réalisateur, photographe et commissaire indépendant, Étienne Desrosiers, de l’artiste interdisciplinaire, Suzan Vachon et la directrice de Québec-Cinéma, Ségolène Roederer, a dû arrêter son choix parmi 41 films en compétition. Il a souligné “la mise en scène empreinte d’une mélancolie mystérieusement narrative qui place son héros au centre d’un présent habité de petites catastrophes affectives”, ainsi que le “traitement sonore judicieux ponctuant l’image d’étincelles acoustiques.”
Le CALQ décerne annuellement d’autres prix dans des secteurs particuliers notamment en musique, en danse, en théâtre et en littérature dans l’esprit de mieux appuyer le développement et le rayonnement des artistes, des écrivains et de leurs oeuvres.
Le CALQ soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada et à l’étranger.
julietremble.com
Le Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la meilleure oeuvre d’art et expérimentation a été décerné à la cinéaste Julie Tremble pour son film Joseph Edmond. Il lui a été remis par monsieur Yvan Gauthier, président-directeur général du CALQ à l’occasion de la remise des prix clôturant la 31e édition des Rendez-vous du cinéma québécois.
“Au nom du CALQ, je suis très heureux de remettre ce prix en vidéo expérimentale à Julie Tremble pour la qualité et l’originalité de son film”, a déclaré le président-directeur général, Yvan Gauthier qui a tenu à souligner que le CALQ injecte près de 4 M$ annuellement dans le domaine du cinéma et de la vidéo. Cet investissement à la cinématographie, qui se concrétise par le soutien à différentes étapes des projets, contribue largement à son développement et à son rayonnement. Il a ajouté qu’un festival comme celui des Rendez-vous participe également activement à ce développement et les prix qui y sont remis en confirment l’excellence.
Tel que présenté par son auteur, Joseph Edmond est une fiction expérimentale, réalisée en 2012, qui présente un personnage effectuant des actions simples. La parenté de ces actions, souvent vaines, de même que celle des lieux, objets, textures et couleurs lient les différentes séquences entre elles pour explorer formellement certains états mentaux qu’on pourrait associer à l’angoisse. Toutefois, la vidéo ne s’intéresse pas aux caractéristiques psychologiques, mais aux aspects formels de ces états. Ainsi, le personnage n’est pas présenté comme une personne particulière, c’est un corps agissant.
Julie Tremble utilise la vidéo et des outils numériques pour créer des fictions et des animations expérimentales très chargées sur les plans visuel, sonore ou émotif; et où la réflexion sur la narration occupe une place prépondérante. Son approche est non psychologique. Elle se veut plutôt générale et physiologiste. Ainsi, “ce n’est pas l’amour dans tel contexte particulier qui m’intéresse, mais l’impression du coeur qui bat en même temps que le froid à l’estomac.”
Nourri par le cinéma, les arts visuels, la littérature et la philosophie, le travail vidéographique de Julie Tremble explore la matérialité des émotions et la narrativité des éléments naturels. Elle détient une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal et ses oeuvres ont été présentées en galerie, de même que dans différents festivals à travers le Canada. Elle réside actuellement à Montréal, où elle s’implique auprès de divers organismes culturels. Julie Tremble est la 16e lauréate du prix du CALQ qui est assorti d’un montant de 5 000 $.
Le jury, composé du réalisateur, photographe et commissaire indépendant, Étienne Desrosiers, de l’artiste interdisciplinaire, Suzan Vachon et la directrice de Québec-Cinéma, Ségolène Roederer, a dû arrêter son choix parmi 41 films en compétition. Il a souligné “la mise en scène empreinte d’une mélancolie mystérieusement narrative qui place son héros au centre d’un présent habité de petites catastrophes affectives”, ainsi que le “traitement sonore judicieux ponctuant l’image d’étincelles acoustiques.”
Le CALQ décerne annuellement d’autres prix dans des secteurs particuliers notamment en musique, en danse, en théâtre et en littérature dans l’esprit de mieux appuyer le développement et le rayonnement des artistes, des écrivains et de leurs oeuvres.
Le CALQ soutient dans toutes les régions du Québec la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts et des lettres et en favorise le rayonnement au Québec, au Canada et à l’étranger.
julietremble.com