Le travail de Cynthia Dinan-Mitchell s’articule autour d’une notion déformée et perverse de la décoration intérieure. Elle crée des décors excessifs et saturés par thématique afin de transformer l’espace de la galerie en environnement pastiche surréel qui fait référence à la domesticité. En quelque sorte, les mises en scène ambiguës vacillent entre l’installation, l’étalagiste et la scénographie.
« Par mes œuvres, je repense et réinvestis des matériaux afin de parodier des notions de hiérarchie, d’histoire, d’ornementation, de beauté, de goût et de genre. Par exemple, dans mes installations tout est mis sur un même pied d’égalité : le papier peint devient « œuvre » au même titre que l’estampe encadrée ou un meuble recyclé. »
L’installation présentée est inspirée par le thème du jardin. Pour alimenter sa démarche artistique et créer de nouvelles expériences, l’artiste travaille avec de grands formats de dessins, des sérigraphies rehaussées à la gouache. Elle expérimente aussi le médium de la céramique. À la fois décoratif et étrange, les oeuvres illustrent de grands jardins fertiles. Les dessins sont un amalgame de motifs de la faune et de la flore. Une fausse symétrie s’installe dans la composition des oeuvres. Des plantes se greffent à l’architecture et ils se créent des mutations. La mise en espace de ce corpus singulier permettra d’unifier l’ensemble de ses composantes à travers une mise en scène.
http://cynthia-dinan-mitchell.com
Le travail de Cynthia Dinan-Mitchell s’articule autour d’une notion déformée et perverse de la décoration intérieure. Elle crée des décors excessifs et saturés par thématique afin de transformer l’espace de la galerie en environnement pastiche surréel qui fait référence à la domesticité. En quelque sorte, les mises en scène ambiguës vacillent entre l’installation, l’étalagiste et la scénographie.
« Par mes œuvres, je repense et réinvestis des matériaux afin de parodier des notions de hiérarchie, d’histoire, d’ornementation, de beauté, de goût et de genre. Par exemple, dans mes installations tout est mis sur un même pied d’égalité : le papier peint devient « œuvre » au même titre que l’estampe encadrée ou un meuble recyclé. »
L’installation présentée est inspirée par le thème du jardin. Pour alimenter sa démarche artistique et créer de nouvelles expériences, l’artiste travaille avec de grands formats de dessins, des sérigraphies rehaussées à la gouache. Elle expérimente aussi le médium de la céramique. À la fois décoratif et étrange, les oeuvres illustrent de grands jardins fertiles. Les dessins sont un amalgame de motifs de la faune et de la flore. Une fausse symétrie s’installe dans la composition des oeuvres. Des plantes se greffent à l’architecture et ils se créent des mutations. La mise en espace de ce corpus singulier permettra d’unifier l’ensemble de ses composantes à travers une mise en scène.
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Carleton-sur-Mer (Québec) G0C 1J0