La Galerie Simon Blais, Occurrence, espace d’art et d’essai contemporains ainsi que VOX, centre de l’image contemporaine vous convient à un événement en trois lieux qui vous fera découvrir des corpus d’œuvres peu connus d’Irene F. Whittome. Les éditions du passage procéderont à cette occasion au lancement d’une monographie de l’artiste, réalisée en partenariat avec VOX, centre de l’image contemporaine.
Room 901
Vernissage et lancement de la publication le 24 janvier, VOX
Au cours de l’été 1980, Irene F. Whittome finalise un important cycle de travail. Son atelier est alors vide et elle entreprend la réalisation de Room 901. Tout le matériel qui se trouvait dans l’atelier est accumulé dans un coin restreint, les murs de briques et les colonnes sont repeints en blanc. L’espace est préparé à la manière dont un peintre apprête sa toile avant de l’enduire de pigments. L’atelier de la rue Saint-Alexandre devient alors le support d’une intervention spécifique qui se transformera pendant près de deux ans : d’octobre 1980 à juillet 1982. Whittome peint une forme minimale sur le mur adjacent aux fenêtres voûtées, laquelle semble dans toutes les étapes de sa modification tendre vers le motif minimal de la croix. Au terme de ce travail, en octobre 1982, Whittome a produit plus de 1500 photos, un film, des boîtes-maquettes et trois expositions. Trente ans plus tard, Room 901 fait l’objet d’une réflexion approfondie sous la forme d’une réactivation présentée à VOX et d’une monographie publiée aux éditions du passage. – Marie J. Jean
Aftermath
vernissage le 16 janvier, Galerie Simon Blais
À la fin des années 1970, Irene F. Whittome délaisse la fabrication de formes en papier moulé pour la cire qui deviendra un de ses matériaux privilégiés. Elle recouvre des objets trouvés, des constructions de cartons et de planches d’encaustique (pigments colorés mêlés à de la cire et à de l’essence). L’utilisation de cette lente technique d’application jumelée à un processus naturel (les volumes encaustiqués étaient exposés à la lumière du jour) permettront à l’artiste d’atteindre des textures et des couleurs rappelant la patine du temps et de figer, par un processus de stratification, différentes expériences vécues dans le passé, le présent et le futur. En 1980, l’artiste intensifie l’utilisation de l’encaustique et des pigments de couleur puis réalise une nouvelle série de tableaux-objets. Constituées d’agglomérations de papier, de portes, de panneaux et de cartons recouverts de cire et de pigments noirs et blancs, ces pièces intitulées Encaustics ont été présentées à la Galerie Yajima, Montréal en 1980 puis intégrées à la réexposition de Room 901 à l’Alberta College of Art, Calgary en 1983; elles seront à nouveau exposées avec une sélection d’œuvres de la série Room 901 à la Galerie Simon Blais dans le cadre de l’exposition Aftermath. – Claudine Roger
Bestiaire
vernissage le 18 janvier, Occurrence
Cet impressionnant corpus d’œuvres aux figures biomorphiques et archétypales s’inscrit dans la lignée de ses dessins de facture expressionniste, produits entre les années 1963 et 1967. Ces tableaux saisissants par leur très grand format vertical, leurs couleurs et textures exacerbées, leur iconographie sauvage et agressive et par les gestes que l’on devine exaltés de la peintre nous ramènent non seulement à une période importante d’apprentissage de l’acte créatif chez Whittome, mais à un moment révélateur dans le parcours de l’artiste et l’évolution de son œuvre. Ces corps mi-hommes, mi-animaux plus grands que nature, au squelette cambré et aux extrémités palmées, sortes d’insectes terrifiants, nous plongent dans un univers troublant, de nature à la fois archaïque et mythologique. Le corpus exceptionnellement méconnu de Bestiaire, composé d’une quinzaine de très grands tableaux et d’une série de portraits, n’a jamais été présenté dans son entier et fait ici l’objet d’une exposition inédite à Occurrence – Mona Hakim
Note biographique La carrière artistique d’Irene F. Whittome s’étend sur près de cinquante ans. Née à Vancouver en 1942, l’artiste s’est installée à Montréal en 1968 où elle a mené, parallèlement à ses activités de création, une carrière de professeur en arts visuels à l’Université Concordia jusqu’en 2007. Les thèmes récurrents qui se dégagent de son travail sont la collection, l’exposition, le musée, la durée, le temps et les traces. Elle a produit au long des années un important corpus d’œuvres utilisant des techniques aussi variées que l’estampe, la photographie, la peinture, le dessin, la sculpture et l’installation. Son travail a été abondamment exposé au Canada ainsi qu’à l’étranger, mentionnons entre autres ses expositions individuelles au CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal (1995), au Musée d’art contemporain de Montréal (1997), au Centre canadien d’architecture (1998), au Musée national des beaux-arts du Québec (2000) ainsi qu’à la Galerie d’art de l’Université Bishop (aujourd’hui Galerie d’art Foreman) (2004). Irene F. Whittome a remporté le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada (1991) le prix de la fondation Gershon Iskowitz, Toronto (1992), le prix Paul-Émile Borduas du Gouvernement du Québec (1997), et le Prix du Gouverneur général en arts visuels médiatiques (2002). En 2005, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Ses œuvres font partie des collections des plus importants musées canadiens et elle est représentée, depuis 2005, par la Galerie Simon Blais à Montréal.
La Galerie Simon Blais, Occurrence, espace d’art et d’essai contemporains ainsi que VOX, centre de l’image contemporaine vous convient à un événement en trois lieux qui vous fera découvrir des corpus d’œuvres peu connus d’Irene F. Whittome. Les éditions du passage procéderont à cette occasion au lancement d’une monographie de l’artiste, réalisée en partenariat avec VOX, centre de l’image contemporaine.
Room 901
Vernissage et lancement de la publication le 24 janvier, VOX
Au cours de l’été 1980, Irene F. Whittome finalise un important cycle de travail. Son atelier est alors vide et elle entreprend la réalisation de Room 901. Tout le matériel qui se trouvait dans l’atelier est accumulé dans un coin restreint, les murs de briques et les colonnes sont repeints en blanc. L’espace est préparé à la manière dont un peintre apprête sa toile avant de l’enduire de pigments. L’atelier de la rue Saint-Alexandre devient alors le support d’une intervention spécifique qui se transformera pendant près de deux ans : d’octobre 1980 à juillet 1982. Whittome peint une forme minimale sur le mur adjacent aux fenêtres voûtées, laquelle semble dans toutes les étapes de sa modification tendre vers le motif minimal de la croix. Au terme de ce travail, en octobre 1982, Whittome a produit plus de 1500 photos, un film, des boîtes-maquettes et trois expositions. Trente ans plus tard, Room 901 fait l’objet d’une réflexion approfondie sous la forme d’une réactivation présentée à VOX et d’une monographie publiée aux éditions du passage. – Marie J. Jean
Aftermath
vernissage le 16 janvier, Galerie Simon Blais
À la fin des années 1970, Irene F. Whittome délaisse la fabrication de formes en papier moulé pour la cire qui deviendra un de ses matériaux privilégiés. Elle recouvre des objets trouvés, des constructions de cartons et de planches d’encaustique (pigments colorés mêlés à de la cire et à de l’essence). L’utilisation de cette lente technique d’application jumelée à un processus naturel (les volumes encaustiqués étaient exposés à la lumière du jour) permettront à l’artiste d’atteindre des textures et des couleurs rappelant la patine du temps et de figer, par un processus de stratification, différentes expériences vécues dans le passé, le présent et le futur. En 1980, l’artiste intensifie l’utilisation de l’encaustique et des pigments de couleur puis réalise une nouvelle série de tableaux-objets. Constituées d’agglomérations de papier, de portes, de panneaux et de cartons recouverts de cire et de pigments noirs et blancs, ces pièces intitulées Encaustics ont été présentées à la Galerie Yajima, Montréal en 1980 puis intégrées à la réexposition de Room 901 à l’Alberta College of Art, Calgary en 1983; elles seront à nouveau exposées avec une sélection d’œuvres de la série Room 901 à la Galerie Simon Blais dans le cadre de l’exposition Aftermath. – Claudine Roger
Bestiaire
vernissage le 18 janvier, Occurrence
Cet impressionnant corpus d’œuvres aux figures biomorphiques et archétypales s’inscrit dans la lignée de ses dessins de facture expressionniste, produits entre les années 1963 et 1967. Ces tableaux saisissants par leur très grand format vertical, leurs couleurs et textures exacerbées, leur iconographie sauvage et agressive et par les gestes que l’on devine exaltés de la peintre nous ramènent non seulement à une période importante d’apprentissage de l’acte créatif chez Whittome, mais à un moment révélateur dans le parcours de l’artiste et l’évolution de son œuvre. Ces corps mi-hommes, mi-animaux plus grands que nature, au squelette cambré et aux extrémités palmées, sortes d’insectes terrifiants, nous plongent dans un univers troublant, de nature à la fois archaïque et mythologique. Le corpus exceptionnellement méconnu de Bestiaire, composé d’une quinzaine de très grands tableaux et d’une série de portraits, n’a jamais été présenté dans son entier et fait ici l’objet d’une exposition inédite à Occurrence – Mona Hakim
Note biographique La carrière artistique d’Irene F. Whittome s’étend sur près de cinquante ans. Née à Vancouver en 1942, l’artiste s’est installée à Montréal en 1968 où elle a mené, parallèlement à ses activités de création, une carrière de professeur en arts visuels à l’Université Concordia jusqu’en 2007. Les thèmes récurrents qui se dégagent de son travail sont la collection, l’exposition, le musée, la durée, le temps et les traces. Elle a produit au long des années un important corpus d’œuvres utilisant des techniques aussi variées que l’estampe, la photographie, la peinture, le dessin, la sculpture et l’installation. Son travail a été abondamment exposé au Canada ainsi qu’à l’étranger, mentionnons entre autres ses expositions individuelles au CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal (1995), au Musée d’art contemporain de Montréal (1997), au Centre canadien d’architecture (1998), au Musée national des beaux-arts du Québec (2000) ainsi qu’à la Galerie d’art de l’Université Bishop (aujourd’hui Galerie d’art Foreman) (2004). Irene F. Whittome a remporté le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada (1991) le prix de la fondation Gershon Iskowitz, Toronto (1992), le prix Paul-Émile Borduas du Gouvernement du Québec (1997), et le Prix du Gouverneur général en arts visuels médiatiques (2002). En 2005, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Ses œuvres font partie des collections des plus importants musées canadiens et elle est représentée, depuis 2005, par la Galerie Simon Blais à Montréal.
Montréal (Québec) H2X 1K4