Mathieu Latulippe, Sécurité maximale, Œuvre publique intégrée à l’architecture, 2014.

Inauguration de l’oeuvre publique Sécurité maximale de Mathieu Latulippe le mardi 20 mai à 17h à Praxis

Ce projet d’oeuvre publique, renouvelé tous les deux ans, a pour objectif principal de participer à l’effervescence culturelle de la Ville de Sainte-Thérèse en sensibilisant ses citoyens aux pratiques photographiques en art actuel. Cette photographie extérieure, présentée sur une enseigne lumineuse intégrée au bâtiment Olindo-Gratton, qui abrite les bureaux et la salle d’exposition de Praxis, fait maintenant partie du coeur de la ville. Les projets s’inspirent des caractéristiques et particularités géographiques, sociales, économiques ou culturelles propres à Sainte-Thérèse.

Réalisée à partir d’une maquette, et fonctionnant en quelque sorte comme un trompe-l’œil, Sécurité maximale est une photographie qui consiste en une image représentant un espace illusoire. En effet, elle n’agit pas simplement comme une enseigne lumineuse, mais plutôt comme une véritable fenêtre nous permettant de voir à l’intérieur du bâtiment. Cette photographie représente un espace qui est non seulement illusoire mais bien sûr inaccessible ; d’une part parce qu’il ne s’agit que d’une image et non de la réalité, mais aussi du fait que cette fausse pièce contient elle-même un objet qui nous renvoie à un autre espace inaccessible, soit l’intérieur du coffre-fort fermé. On se retrouve donc ici, face à tout coffre-fort qui est fermé à clé, devant un mystère. Que peut bien contenir ce coffre ? Pourquoi est-il dans cet édifice ? S’agit-il du coffre-fort de l’ancien poste de police qui était situé à cet endroit dans les années 1950-1960 ? Malheureusement, comme son nom l’indique, ce coffre-fort protège si bien son contenu que même les voleurs les plus expérimentés ne pourront jamais arriver à le dérober. Symboliquement, il représente l’inaccessibilité doit fait preuve parfois le monde de l’art actuel face à des non-initiés.

Mathieu Latulippe vit et travaille à Montréal. Bien que les interrogations soulevées dans sa pratique soient aussi diversifiées que les matériaux et les techniques dont il se sert, ses réalisations visent toujours à tisser des liens entre différents éléments et à réfléchir, avec une touche tragi-comique, sur certaines perceptions physiques, sociales ou culturelles qui influencent notre façon d’agir, de voir et de ressentir les objets, les images, l’espace et les gens qui nous entourent. On a pu voir son travail au Canada et à l’étranger, notamment au Festival International du film sur l’art (Montréal, 2005 à 2008), à la Manifestation internationale d’art de Québec 4 (Québec, 2008), à la Galerie Clark (Montréal, 2009), à Netwerk et à l’Établissement d’en face (Belgique, 2010), à la Fonderie Darling (Montréal, 2010), à Axenéo7 (Gatineau, 2011) et à la Triennale 2011 du Musée d’art contemporain de Montréal. Il a été artiste en résidence, entre autre, à Daïmon (Gatineau, 2008), dans le cadre des résidences de Among Other Things en Turquie (Bolu, Istanbul, 2010) et de la résidence organisée par art3 et Optica à Valence (France, 2012).

Ce projet d’art public et de sensibilisation à l’art actuel a été rendu possible à l’origine grâce à un partenariat entre le centre d’artistes Praxis Art Actuel, la Ville de Sainte-Thérèse et le Ministère de la Culture et des Communications dans la cadre de l’Entente de développement culturel.

NOUVEAU : SOIRÉE ÉCO-RESPONSABLE PRAXIS !
Afin de responsabiliser les visiteurs, partenaires et habitués de notre centre d’artistes, Praxis Art Actuel remboursera chaque voyage en transport en commun (métro, train ou autobus) de tout visiteur venu au vernissage ce soir-là sur présentation à l’accueil de son billet de transport aller.

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