Hyperprotection d’Anne-Marie Ouellet, vernissage le samedi 28 mars à 14h chez Diagonale

Présentée dans le cadre du Mois des arts de la fibre et du textile

Anne-Marie Ouellet

28 mars au 2 mai 2009

La pratique artistique d’Anne-Marie Ouellet est multidisciplinaire. Du dessin à l’objet, de l’installation à l’intervention, son travail explore les notions de protection et de collectivité, et plus spécifiquement le rapport entre l’individu et la communauté dans un contexte de cohabitation. C’est en proposant des objets favorisant l’individualisme en communauté que sa pratique investit les idées d’intrusion et de résistance au réel.

Dans les circonstances actuelles qui amènent la société de surveillance et les individus à adopter différentes mesures de contrôle et de protection, l’artiste interroge la réelle nécessité de se protéger, les limites de cette protection et les frontières entre l’espace privé, l’espace public et l’espace politique. Cette notion de protection, en lien avec le concept d’habitation (celle qui contient, cache, transforme et donne une autre apparence) peut être perçue telle une délimitation, comme un vêtement et une extension du corps. Son travail se concentre principalement autour de la conception d’abri (entre le vêtement et l’habitation) en tant qu’objet utilitaire qui possède les spécificités d’être « déployable », compact, portable et défensif.

HYPERPROTECTION présente le prototype d’un vêtement de « surprotection ». À la manière d’un « kit de survie », le prototype propose un vêtement surchargé de couches et signes mis en scène dans un espace ambivalent en vase clos, entre l’abri temporaire et la cloison. Ce projet questionne l’obsession grandissante qui consiste à toujours être « prêt à tout » devant une menace éventuelle et l’impression donnée par les médias que nous vivons dans un monde de plus en plus dangereux.

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