HABITER LE FORTUIT présente un corpus d’œuvres qui s’articule autour de l’idée du paysage. L’ensemble est en symétrie avec le désir de l’artiste de laisser une plus grande place au monde du ressenti dans son processus créatif. Son travail actuel s’inscrit dans la continuité d’une démarche entreprise il y a quelques années en regard de sa propre expérience du lieu au moment de la création. Sa réflexion est alimentée par les nombreuses heures passées à marcher et fouiller les forêts. Est-il possible de renouveler l’art du paysage ?
L’installation rassemble plusieurs propositions qui construisent ou déconstruisent, selon le cas, le paysage et sa représentation. Le sujet s’insère également dans un plus large questionnement qui habite sa pratique. Cette exposition marque le prolongement d’une recherche concernant notre rapport à l’image et l’incidence de son adaptation au phénomène numérique. Faisant fi de la normalisation du mode de représentation, l’artiste altère le calibrage uniforme des instruments par des stratégies d’allégorie. L’écran de projection capitonné peut faire référence — mais pas uniquement, insiste l’artiste — à l’aplanissement de ce que Roland Barthes appelle le Studium.
Finalement, HABITER LE FORTUIT émane du désir de redonner au spectateur son pouvoir d’appropriation et d’interprétation de l’œuvre.
9:30 CAUSERIE : « Je ferai une présentation de l’évolution de ma pratique artistique. Plus précisément, je tracerais des liens qui expliquent la direction de mon travail passé à mon travail actuel. En partant de mes premières sources d’inspiration qui furent influencées par les idées de l’inconscient collectif de Carl Gustav Jung et par les pensées de Derrick De Kerckhove sur l’intelligence connective et les réseaux médias. » Marc Audette
L’installation rassemble plusieurs propositions qui construisent ou déconstruisent, selon le cas, le paysage et sa représentation. Le sujet s’insère également dans un plus large questionnement qui habite sa pratique. Cette exposition marque le prolongement d’une recherche concernant notre rapport à l’image et l’incidence de son adaptation au phénomène numérique. Faisant fi de la normalisation du mode de représentation, l’artiste altère le calibrage uniforme des instruments par des stratégies d’allégorie. L’écran de projection capitonné peut faire référence — mais pas uniquement, insiste l’artiste — à l’aplanissement de ce que Roland Barthes appelle le Studium.
Finalement, HABITER LE FORTUIT émane du désir de redonner au spectateur son pouvoir d’appropriation et d’interprétation de l’œuvre.
9:30 CAUSERIE : « Je ferai une présentation de l’évolution de ma pratique artistique. Plus précisément, je tracerais des liens qui expliquent la direction de mon travail passé à mon travail actuel. En partant de mes premières sources d’inspiration qui furent influencées par les idées de l’inconscient collectif de Carl Gustav Jung et par les pensées de Derrick De Kerckhove sur l’intelligence connective et les réseaux médias. » Marc Audette
Carleton-sur-Mer (Québec) G0C 1J0