FORUMS CIRCA 2006-2007
Novembre :
2- LE CULTE DE LINNOVATION
(Nous sommes-nous fait avoir par lindustrie ?)
Février :
3- LE POIDS DES MOTS
(Sommes-nous encore capables de regarder?)
Mai :
4-LE CHOIX DE LA SOLITUDE
(Pratiques datelier)
Les FORUMS CIRCA sont de retour !
Après le succès remporté lan dernier par le premier Forum (Sculpture et désuétude), CIRCA oganise
cette année une série de trois Forums qui porteront sur des enjeux majeurs de la pratique artistique.
Cest dans un esprit de convivialité que léquipe de CIRCA voudrait vous inviter à cette deuxième
rencontre entre artistes. Dans notre esprit, ces forums ne sont pas premièrement des lieux de débats
théoriques. Ils sont avant tout loccasion pour des praticiens-nes de discuter de la manière dont certains
enjeux infl uencent leur pratique au quotidien. Les Forums ne visent pas à « régler des problèmes
», à « prendre position » ou à polariser un débat, mais bien plutôt à permettre aux artistes de se libérer
didéologies qui sont étrangères à leur pratique.
Cette année, nous voudrions pousser la réfl exion un peu plus loin. Nous inviterons donc des
personnes-clef à venir servir « douvre-boîtes » à la discussion. Nous avons également le désir de
laisser des traces: les trois forums 2006-2007 feront lobjet dune publication.
2e FORUM CIRCA :
LE CULTE DE LINNOVATION
Le dimanche 19 novembre, 12 Hr.
CIRCA, 372 Ste Catherine ouest, #444
Ouvre-boites: Richard Purdy et Rose-Marie Arbour
Animateur : Guy Laramée
Café et croissants seront servis.
Ouvert à tous et toutes ! Prière de réserver. 514-393-8248
Biographies :
RICHARD PURDY :
Artiste visuel et interdisciplinaire
depuis 35 ans, fondateur des
«Industries perdues», dédié principalement
à la création doeuvres
publiques monumentales,Richard
Purdy sest spécialisé dans la
«tergiversation», cest à dire dans
le détournement de disciplines
autres quartistiques (Biologie,
histoire de lart, etc.). Il est le premier
gradué du programme de Doctorat
en étude et pratiques des arts de
lUQAM. Son doctorat porte sur le
Stupa Bouddhiste. Il est professeur
à lUQTR. Le jour de ses 50 ans, il
prenait la décision de revisiter un à
un tous les projets de sa carrière,
en les transformant en “rojets”.
ROSE-MARIE ARBOUR :
Rose-Marie Arbour est historienne
de lart, observatrice de la
scène artistique actuelle depuis
de nombreuses années. Elle
est présentement professeure
associée au département dhistoire
de lart de lUQAM. Elle a signé
un essai intitulé Lart qui nous
est contemporain (Editions
Artexte, 1999). Elle vit à Montréal.
GUY LARAMÉE :
Autodidacte en composition musicale
contemporaine et fondateur
du groupe TUYO, Guy Laramée
est artiste interdisciplinaire depuis
25 ans. Il a initié et dirigé lEspace
traversé, colloque pancanadien sur
les pratiques interdisplinaires en
art (LEspace traversé, Éditions Le
Sabord). Il détient une maîtrise en
anthropologie et une maîtrise en
arts visuels. Ses oeuvres ont été
vues et entendues un peu partout
dans le monde, notamment au Musée
dart contemporain de Montréal
en 1994 (projet « Marche de nuit »).
LE CULTE DE LINNOVATION : Plateforme de discussion
« La nouveauté qui fascine de nos jours encore les
américains est un désir à structure religieuse »
-Mircea Eliade, La nostalgie des origines
Nous sommes-nous fait avoir par lindustrie?
Les artistes ont-ils trop vite endossé une idéologie qui na rien à voir avec leur pratique?
Lartiste interdisciplinaire de Vancouver Andreas Khare, qui est également éditeur du magazine Front,
est davis que la demande de « nouveauté » est beaucoup plus grande en art visuel que dans les autres
disciplines. Lartiste Jana Sterback dit quau début de sa carrière, elle croyait que cette pression
venait du milieu. Aujourdhui, elle nen est plus si certaine… Certes, le mot « novateur » est devenu un
critère automatique, un lieu commun, bref, le sceau dune idéologie.
Doù vient cette demande dun constant renouvellement? Simple mécanisme compétitif? Nouveau
visage de léternelle lutte entre les générations? Panique déguisée à cause de la perte de sens, du
sens même de la création artistique? Ou au contraire signe dun contact intime avec les pulsions vitales
de la création artistique? Sommes-nous vraiment « hard wired » pour la nouveauté?
Ladéquation « création = nouveauté » est-elle une erreur?
En dehors du dualisme classique « tradition / innovation », existe-il une troisième voie?
Comment envisager la mort des oeuvres et des courants artistiques? La société assume-t-elle sa
responsabilité dans la vie des oeuvres à long terme?
Doù vient cette impression que les oeuvres vieillissent de plus en plus vite? Avons-nous peur de la
continuité?
Que faire des idéologies du progrès? Les endosser? Les combattre? Les ignorer?
Plus concrètement :
Doit-on cesser dutiliser linnovation comme critère de sélection sur les jurys?
Doit-on encourager la ré-exposition et la tournée des expositions?
Et lentreposage? Doit-on détruire ses propres pièces?
Matière à réflexion :
«Les académismes ne sont pas nécessairement là où lon croit. Le culte de la nouveauté est un
mythe tenace… Le médium nest pas refuge: il est structure de langage.»
-Martin Bureau
“And I do see myself as the heir to a vast, rich culture of painting of art in general which we have
lost, but which places obligations on us”.
Gerhard Richter, The Daily Practice of Painting, p. 148
“A painting by Caspar Freidrich is not something of the past. What is past is only the set of circumstances
that allowed it to be painted: specifi c ideologies, for example. Beyond that, if it is any good, it
concerns us… It is therefore quite possible to paint like Caspar Friedrich today.”
-Idem, p. 81
“To me, art is always contemporary: its not a thing that is periodically over and done with. It has
nothing whatever to do with time.”
-Idem, p. 75
“Traditional, supposedly old works of art are not old but contemporary. So long as we have them,
in the broadest sense of the word, they will never be outworn: neither are we setting something of equal
nature alongside them, nor shall we match or surpass their quality.”
-Idem, p. 101
“I have always been resigned to the fact that we can do nothing, that Utopianism is meaningless,
not to say criminal… All the time, at the back of my mind lurked the belief that Utopia, Meaning, Futurity,
Hope might materialize in my hands, as it were; because Nature, which is ourselves, is infi nitely better,
cleverer, richer than we with our short, limited, narrow reason can ever conceive.
All the deeply wretched, amateurish, jejeune images of rejection, abdication and banality that we
prize today may well possess this very quality, this very truth. (It can also be viewed another way: that
todays art really is the most wretched and worthless imaginable, like that of some obscure transitional period
unmentioned in any history of art; or in other words that we have no art, but a hiatus, that we fi ll with
productivity). Whichever way, I am part of it.”
-Idem, p. 103
“Painting was my attempt to explore what painting is still able and permited to do… In a way, I was
trying to see painting as if it were still as intact and uncorrupted as before. Possibly. Because this may well
be a present-day illusion; perhaps painting never was as intact and self-assured as all that.”
-Idem, p.114
“I want to be like everyone else, think what everyone thinks, do what is being done anyway. I dont
want to be a personality or to have an ideology. I see no sense in doing anything different. I never do see
any sense. I think one always does what is being done anyway (even when making something new), and
that one is always making something new.”
-Idem, p. 39
“Robert Storr : …How would you like to be understood?
Richter : …Maybe as the keeper of tradition. (Laughter). Rather that than any other
misunderstanding.
Storr : As a guardian of an aesthetic tradition or as a guardian of a philosophical and
moral tradition?
Richter : Whatever you can get. (Laughter).”
-Gerhard Richter, interview avec Robert Storr, MOMA 2002, p. 309
“There is no such a thing as “contemporary art”. Any material may be used but the theme is the
same and the response is the same for all art work.”
-Agnes Martin, Writings, p.96
“We feel that we should not live in just the same way as our ancestors lived. We feel that we should
take a step forward. We know that this step will be in the dark and will require courage.”
Idem, p. 111
“An artists life is an unconventional life. It leads away from the example of the past. It struggles
painfully against its own conditioning. It appears to rebel but in reality it is an inspired way of life… Inspiration
is a command.”
-Idem, p.115
“Those that want to live a true life that is guided by the conscious mind are surrounded by multitudes
that are practically dedicated to ancestor worship.”
-Idem p. 140
“Old deed for old people, and new deeds for new…I have lived some thirty years on this planet,
and I have yet to hear the fi rst syllable of valuable or even earnest advice from my seniors.”
-Henry David Thoreau : Walden, or, Life in the Woods.” Dover, p. 5
«Lavant-guarde a créé la tradition du nouveau»
-Harold Rosemberg
«Lartiste se contente seulement de voir danciennes vérités sous un nouvel éclairage, car il ny a
pas de nouvelles vérités».
– Matisse
“I think the true cause of distress – in Japan, in the United States, and everywhere over commercialization
and so-called development lies in the sense of losing the ancient. Loss of the ancient means
loss of the realization of the timeless in the present […] Currently one hears a lot of nonsense about nonattachment
to things. We should be free of the need for particular forms and experiences […] It is with the old
that we touch the timeless, the dimension that is neither old nor new.”
-Robert Aitken
«…Une sculpture vieillotte, massive.»
-Jérôme Delgado, La Presse, juillet 2006
«La première séquence génétique complète dun arbre vient dêtre réalisée par des chercheurs
canadiens, américains et européens. Ces travaux aideront à terme les chercheurs à créer des arbres
qui produisent davantage de biomasse pour la conversion en biocombustible et des arbres qui pourront
piéger davantage de carbone contenu dans latmosphère. Cela pourrait éventuellement aider à atténuer
les effets des changements climatiques. De plus, ce séquençage aidera les chercheurs à identifi er les caractéristiques
naturelles qui protègent les arbres contre les insectes et la maladie. Cela mènera peut-être
à la création darbres qui possèdent une protection intrinsèque. Des outils de détection précoce et la lutte
contre les ravageurs et les maladies pourront aussi être créés… Les forêts canadiennes sont à la base
dune industrie dont la valeur atteint environ 80,3 milliards de dollars.»
-Radio Canada
(Espérons que cette recherche na pas contribué au réchauffement de la planète en consommant de
lénergie fossile)
(Nous vous invitons également à consulter, sur le site de
CIRCA, les textes tirés dun numéro spécial de la revue
Sociologie de lart sur « LImpératif de nouveauté en art ».)
INSCRIVEZ VOS IDÉES
DANS NOTRE BANQUE DE THÈMES
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LA CRISE : LARTISTE SEUL FACE À LUI-MÊME
LE NOUVEL ACADÉMISME
LATELIER DANS LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE
LE COMMERCE DES IDÉES
LA LIBERTÉ !
(Votre suggestion)
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Novembre :
2- LE CULTE DE LINNOVATION
(Nous sommes-nous fait avoir par lindustrie ?)
Février :
3- LE POIDS DES MOTS
(Sommes-nous encore capables de regarder?)
Mai :
4-LE CHOIX DE LA SOLITUDE
(Pratiques datelier)
Les FORUMS CIRCA sont de retour !
Après le succès remporté lan dernier par le premier Forum (Sculpture et désuétude), CIRCA oganise
cette année une série de trois Forums qui porteront sur des enjeux majeurs de la pratique artistique.
Cest dans un esprit de convivialité que léquipe de CIRCA voudrait vous inviter à cette deuxième
rencontre entre artistes. Dans notre esprit, ces forums ne sont pas premièrement des lieux de débats
théoriques. Ils sont avant tout loccasion pour des praticiens-nes de discuter de la manière dont certains
enjeux infl uencent leur pratique au quotidien. Les Forums ne visent pas à « régler des problèmes
», à « prendre position » ou à polariser un débat, mais bien plutôt à permettre aux artistes de se libérer
didéologies qui sont étrangères à leur pratique.
Cette année, nous voudrions pousser la réfl exion un peu plus loin. Nous inviterons donc des
personnes-clef à venir servir « douvre-boîtes » à la discussion. Nous avons également le désir de
laisser des traces: les trois forums 2006-2007 feront lobjet dune publication.
2e FORUM CIRCA :
LE CULTE DE LINNOVATION
Le dimanche 19 novembre, 12 Hr.
CIRCA, 372 Ste Catherine ouest, #444
Ouvre-boites: Richard Purdy et Rose-Marie Arbour
Animateur : Guy Laramée
Café et croissants seront servis.
Ouvert à tous et toutes ! Prière de réserver. 514-393-8248
Biographies :
RICHARD PURDY :
Artiste visuel et interdisciplinaire
depuis 35 ans, fondateur des
«Industries perdues», dédié principalement
à la création doeuvres
publiques monumentales,Richard
Purdy sest spécialisé dans la
«tergiversation», cest à dire dans
le détournement de disciplines
autres quartistiques (Biologie,
histoire de lart, etc.). Il est le premier
gradué du programme de Doctorat
en étude et pratiques des arts de
lUQAM. Son doctorat porte sur le
Stupa Bouddhiste. Il est professeur
à lUQTR. Le jour de ses 50 ans, il
prenait la décision de revisiter un à
un tous les projets de sa carrière,
en les transformant en “rojets”.
ROSE-MARIE ARBOUR :
Rose-Marie Arbour est historienne
de lart, observatrice de la
scène artistique actuelle depuis
de nombreuses années. Elle
est présentement professeure
associée au département dhistoire
de lart de lUQAM. Elle a signé
un essai intitulé Lart qui nous
est contemporain (Editions
Artexte, 1999). Elle vit à Montréal.
GUY LARAMÉE :
Autodidacte en composition musicale
contemporaine et fondateur
du groupe TUYO, Guy Laramée
est artiste interdisciplinaire depuis
25 ans. Il a initié et dirigé lEspace
traversé, colloque pancanadien sur
les pratiques interdisplinaires en
art (LEspace traversé, Éditions Le
Sabord). Il détient une maîtrise en
anthropologie et une maîtrise en
arts visuels. Ses oeuvres ont été
vues et entendues un peu partout
dans le monde, notamment au Musée
dart contemporain de Montréal
en 1994 (projet « Marche de nuit »).
LE CULTE DE LINNOVATION : Plateforme de discussion
« La nouveauté qui fascine de nos jours encore les
américains est un désir à structure religieuse »
-Mircea Eliade, La nostalgie des origines
Nous sommes-nous fait avoir par lindustrie?
Les artistes ont-ils trop vite endossé une idéologie qui na rien à voir avec leur pratique?
Lartiste interdisciplinaire de Vancouver Andreas Khare, qui est également éditeur du magazine Front,
est davis que la demande de « nouveauté » est beaucoup plus grande en art visuel que dans les autres
disciplines. Lartiste Jana Sterback dit quau début de sa carrière, elle croyait que cette pression
venait du milieu. Aujourdhui, elle nen est plus si certaine… Certes, le mot « novateur » est devenu un
critère automatique, un lieu commun, bref, le sceau dune idéologie.
Doù vient cette demande dun constant renouvellement? Simple mécanisme compétitif? Nouveau
visage de léternelle lutte entre les générations? Panique déguisée à cause de la perte de sens, du
sens même de la création artistique? Ou au contraire signe dun contact intime avec les pulsions vitales
de la création artistique? Sommes-nous vraiment « hard wired » pour la nouveauté?
Ladéquation « création = nouveauté » est-elle une erreur?
En dehors du dualisme classique « tradition / innovation », existe-il une troisième voie?
Comment envisager la mort des oeuvres et des courants artistiques? La société assume-t-elle sa
responsabilité dans la vie des oeuvres à long terme?
Doù vient cette impression que les oeuvres vieillissent de plus en plus vite? Avons-nous peur de la
continuité?
Que faire des idéologies du progrès? Les endosser? Les combattre? Les ignorer?
Plus concrètement :
Doit-on cesser dutiliser linnovation comme critère de sélection sur les jurys?
Doit-on encourager la ré-exposition et la tournée des expositions?
Et lentreposage? Doit-on détruire ses propres pièces?
Matière à réflexion :
«Les académismes ne sont pas nécessairement là où lon croit. Le culte de la nouveauté est un
mythe tenace… Le médium nest pas refuge: il est structure de langage.»
-Martin Bureau
“And I do see myself as the heir to a vast, rich culture of painting of art in general which we have
lost, but which places obligations on us”.
Gerhard Richter, The Daily Practice of Painting, p. 148
“A painting by Caspar Freidrich is not something of the past. What is past is only the set of circumstances
that allowed it to be painted: specifi c ideologies, for example. Beyond that, if it is any good, it
concerns us… It is therefore quite possible to paint like Caspar Friedrich today.”
-Idem, p. 81
“To me, art is always contemporary: its not a thing that is periodically over and done with. It has
nothing whatever to do with time.”
-Idem, p. 75
“Traditional, supposedly old works of art are not old but contemporary. So long as we have them,
in the broadest sense of the word, they will never be outworn: neither are we setting something of equal
nature alongside them, nor shall we match or surpass their quality.”
-Idem, p. 101
“I have always been resigned to the fact that we can do nothing, that Utopianism is meaningless,
not to say criminal… All the time, at the back of my mind lurked the belief that Utopia, Meaning, Futurity,
Hope might materialize in my hands, as it were; because Nature, which is ourselves, is infi nitely better,
cleverer, richer than we with our short, limited, narrow reason can ever conceive.
All the deeply wretched, amateurish, jejeune images of rejection, abdication and banality that we
prize today may well possess this very quality, this very truth. (It can also be viewed another way: that
todays art really is the most wretched and worthless imaginable, like that of some obscure transitional period
unmentioned in any history of art; or in other words that we have no art, but a hiatus, that we fi ll with
productivity). Whichever way, I am part of it.”
-Idem, p. 103
“Painting was my attempt to explore what painting is still able and permited to do… In a way, I was
trying to see painting as if it were still as intact and uncorrupted as before. Possibly. Because this may well
be a present-day illusion; perhaps painting never was as intact and self-assured as all that.”
-Idem, p.114
“I want to be like everyone else, think what everyone thinks, do what is being done anyway. I dont
want to be a personality or to have an ideology. I see no sense in doing anything different. I never do see
any sense. I think one always does what is being done anyway (even when making something new), and
that one is always making something new.”
-Idem, p. 39
“Robert Storr : …How would you like to be understood?
Richter : …Maybe as the keeper of tradition. (Laughter). Rather that than any other
misunderstanding.
Storr : As a guardian of an aesthetic tradition or as a guardian of a philosophical and
moral tradition?
Richter : Whatever you can get. (Laughter).”
-Gerhard Richter, interview avec Robert Storr, MOMA 2002, p. 309
“There is no such a thing as “contemporary art”. Any material may be used but the theme is the
same and the response is the same for all art work.”
-Agnes Martin, Writings, p.96
“We feel that we should not live in just the same way as our ancestors lived. We feel that we should
take a step forward. We know that this step will be in the dark and will require courage.”
Idem, p. 111
“An artists life is an unconventional life. It leads away from the example of the past. It struggles
painfully against its own conditioning. It appears to rebel but in reality it is an inspired way of life… Inspiration
is a command.”
-Idem, p.115
“Those that want to live a true life that is guided by the conscious mind are surrounded by multitudes
that are practically dedicated to ancestor worship.”
-Idem p. 140
“Old deed for old people, and new deeds for new…I have lived some thirty years on this planet,
and I have yet to hear the fi rst syllable of valuable or even earnest advice from my seniors.”
-Henry David Thoreau : Walden, or, Life in the Woods.” Dover, p. 5
«Lavant-guarde a créé la tradition du nouveau»
-Harold Rosemberg
«Lartiste se contente seulement de voir danciennes vérités sous un nouvel éclairage, car il ny a
pas de nouvelles vérités».
– Matisse
“I think the true cause of distress – in Japan, in the United States, and everywhere over commercialization
and so-called development lies in the sense of losing the ancient. Loss of the ancient means
loss of the realization of the timeless in the present […] Currently one hears a lot of nonsense about nonattachment
to things. We should be free of the need for particular forms and experiences […] It is with the old
that we touch the timeless, the dimension that is neither old nor new.”
-Robert Aitken
«…Une sculpture vieillotte, massive.»
-Jérôme Delgado, La Presse, juillet 2006
«La première séquence génétique complète dun arbre vient dêtre réalisée par des chercheurs
canadiens, américains et européens. Ces travaux aideront à terme les chercheurs à créer des arbres
qui produisent davantage de biomasse pour la conversion en biocombustible et des arbres qui pourront
piéger davantage de carbone contenu dans latmosphère. Cela pourrait éventuellement aider à atténuer
les effets des changements climatiques. De plus, ce séquençage aidera les chercheurs à identifi er les caractéristiques
naturelles qui protègent les arbres contre les insectes et la maladie. Cela mènera peut-être
à la création darbres qui possèdent une protection intrinsèque. Des outils de détection précoce et la lutte
contre les ravageurs et les maladies pourront aussi être créés… Les forêts canadiennes sont à la base
dune industrie dont la valeur atteint environ 80,3 milliards de dollars.»
-Radio Canada
(Espérons que cette recherche na pas contribué au réchauffement de la planète en consommant de
lénergie fossile)
(Nous vous invitons également à consulter, sur le site de
CIRCA, les textes tirés dun numéro spécial de la revue
Sociologie de lart sur « LImpératif de nouveauté en art ».)
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Montréal (Québec) H3B 1A2