Français :
FORDLÂNDIA
Scott Chandler
Jeudi, 1er septembre au mardi, 20 septembre 2011
Vernissage : Jeudi, 1er septembre à 18 h
En 1928, la compagnie Ford Motor crée la ville de Fordlândia dans la région de l’Amazonie au Brésil. Pour l’entreprise, cette ville devait être le lieu d’habitation des employés d’une plantation de caoutchouc. Pour Henry Ford, c’est l’occasion de re¬constituer l’esprit de l’Amérique rurale dans laquelle il a grandi : une Amérique rendue vétuste par les avancées de l’industrie qu’il a lui-même créée. À Fordlândia, il commande alors la construction d’une école, d’une centrale électrique, d’une salle de cinéma et d’un terrain de golf. Les rues sont pavées et les bornes fontaines importées de Détroit. Ravitaillés avec des spécialités américaines, les travailleurs brésiliens suivent aussi les coutumes du pays dont la prohibition. En peu de temps, les employés se révoltent. Après le décès d’Henry Ford en 1947, la terre est revendue au Brésil, et son utopie amazonienne rapidement abandonnée.
Ces images explorent les vestiges de Fordlândia et de ses habitations en ruines. Elles reflètent un sentiment de perte, d’échec et de désolation.
Scott Chandler a récemment terminé une maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia. En 2008, il expose à la Gallery 44 à Toronto et, en 2009, il présente son travail à la Art Gallery of Peel à Brampton en Ontario. Avec son projet de maîtrise Fordlân¬dia, il s’est vu attribué la bourse Roloff Benny pour la photographie en 2009. En 2011, il reçoit le prix du jury pour la Project Competition du centre de photographie Center à Santa Fe. Il vit et travaille à Montréal.
Français :
FORDLÂNDIA
Scott Chandler
Jeudi, 1er septembre au mardi, 20 septembre 2011
Vernissage : Jeudi, 1er septembre à 18 h
En 1928, la compagnie Ford Motor crée la ville de Fordlândia dans la région de l’Amazonie au Brésil. Pour l’entreprise, cette ville devait être le lieu d’habitation des employés d’une plantation de caoutchouc. Pour Henry Ford, c’est l’occasion de re¬constituer l’esprit de l’Amérique rurale dans laquelle il a grandi : une Amérique rendue vétuste par les avancées de l’industrie qu’il a lui-même créée. À Fordlândia, il commande alors la construction d’une école, d’une centrale électrique, d’une salle de cinéma et d’un terrain de golf. Les rues sont pavées et les bornes fontaines importées de Détroit. Ravitaillés avec des spécialités américaines, les travailleurs brésiliens suivent aussi les coutumes du pays dont la prohibition. En peu de temps, les employés se révoltent. Après le décès d’Henry Ford en 1947, la terre est revendue au Brésil, et son utopie amazonienne rapidement abandonnée.
Ces images explorent les vestiges de Fordlândia et de ses habitations en ruines. Elles reflètent un sentiment de perte, d’échec et de désolation.
Scott Chandler a récemment terminé une maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia. En 2008, il expose à la Gallery 44 à Toronto et, en 2009, il présente son travail à la Art Gallery of Peel à Brampton en Ontario. Avec son projet de maîtrise Fordlân¬dia, il s’est vu attribué la bourse Roloff Benny pour la photographie en 2009. En 2011, il reçoit le prix du jury pour la Project Competition du centre de photographie Center à Santa Fe. Il vit et travaille à Montréal.