Outil à découdre en main, toujours en quête de spécimens intéressants, Karen Grenier traque les étiquettes brodées ou tissées qui se cachent à l’intérieur des vêtements: elle collectionne ces petits bijoux de construction textile, comme d’autres les papillons.
Qu’elle se serve des étiquettes elles-mêmes ou de leur image agrandie, le fait de les citer hors de leur contexte habituel révèle ce qui, autrement, se dérobe à nos yeux : leur aspect plastique singulier ou la teneur du message qu’elles véhiculent. En défaisant le fil qui les relie aux vêtements, elle libère les étiquettes de leur valeur d’usage et leur permet d’apparaître dans toute leur matérialité. Elles accèdent ainsi à un autre ordre de significations et de perceptions.
Tout en ayant à coeur de préserver dans sa pratique le langage et les moyens de la courtepointe, l’artiste s’interroge sur la façon de redéfinir un certain type de travail textile dans un contexte artistique actuel.
Karen Grenier vit et travaille à Québec. Tour à tour designer de mode, graphiste, illustratrice et courtepointière, elle a, au moment dentreprendre des études de maîtrise à luniversité Laval, fait basculer sa pratique textile dans le champ des arts visuels. Elle a exposé essentiellement au Québec, dans le cadre de différentes expositions individuelles et collectives. Après Québec, Victoriaville, Matane, Shawinigan et aujourdhui Carleton, son exposition «Propos décousus» sera vue à Laval, Montréal, Mont-Laurier et Sudbury au cours de la prochaine année. Elle prépare actuellement le corpus dune nouvelle exposition qui sera présentée au centre Materia, à Québec, en janvier 2009.
Bienvenue à tous!
Salle Desjardins du Quai des arts
Outil à découdre en main, toujours en quête de spécimens intéressants, Karen Grenier traque les étiquettes brodées ou tissées qui se cachent à l’intérieur des vêtements: elle collectionne ces petits bijoux de construction textile, comme d’autres les papillons.
Qu’elle se serve des étiquettes elles-mêmes ou de leur image agrandie, le fait de les citer hors de leur contexte habituel révèle ce qui, autrement, se dérobe à nos yeux : leur aspect plastique singulier ou la teneur du message qu’elles véhiculent. En défaisant le fil qui les relie aux vêtements, elle libère les étiquettes de leur valeur d’usage et leur permet d’apparaître dans toute leur matérialité. Elles accèdent ainsi à un autre ordre de significations et de perceptions.
Tout en ayant à coeur de préserver dans sa pratique le langage et les moyens de la courtepointe, l’artiste s’interroge sur la façon de redéfinir un certain type de travail textile dans un contexte artistique actuel.
Karen Grenier vit et travaille à Québec. Tour à tour designer de mode, graphiste, illustratrice et courtepointière, elle a, au moment dentreprendre des études de maîtrise à luniversité Laval, fait basculer sa pratique textile dans le champ des arts visuels. Elle a exposé essentiellement au Québec, dans le cadre de différentes expositions individuelles et collectives. Après Québec, Victoriaville, Matane, Shawinigan et aujourdhui Carleton, son exposition «Propos décousus» sera vue à Laval, Montréal, Mont-Laurier et Sudbury au cours de la prochaine année. Elle prépare actuellement le corpus dune nouvelle exposition qui sera présentée au centre Materia, à Québec, en janvier 2009.
Bienvenue à tous!
Salle Desjardins du Quai des arts