Commissaire: Aurélie Besson
L’exposition se poursuit jusqu’au vendredi 24 Mai 2013
Du mardi au samedi de 12h à 17h
Ex Vivo
L’exposition Ex Vivo présente des œuvres de deux artistes explorant le processus expérimental du laboratoire. Absences de Sofian Audry est une série d’interventions électroniques in situ dans des environnements naturels et dans diverses régions du monde. Samuel St-Aubin présente deux séries d’œuvres. La première regroupe des sculptures mécaniques itératives construites au moyen d’objets du quotidien et la seconde, des dispositifs technologiques extensifs du corps humain semblables à des prototypes préfigurant un avenir proche ou issu de la science fiction.
Ex Vivo traite du laboratoire et révèle le rapport entre ce qui lui est interne et ce qui lui est externe. Comme le dit le sociologue des sciences Bruno Latour, « les laboratoires sont un des quelques lieux où la composition du contexte social a été métamorphosée »[1] Nos sociétés sont en grande partie conditionnées par ce qu’il se passe à l’intérieur de ceux-ci. Certains résultats scientifiques modifient complètement nos modes de vie et notre environnement, alors que d’autres sont à peine pris en compte ou exploités : l’influence des laboratoires relève de questions d’ordre économique et politique ou de la transmission des savoirs scientifiques qui y sont générés.
Ex Vivo soulève des questions sur l’avenir de nos sociétés où la techno-science, et ses cultures, sont en pleine mutation. En abordant l’imaginaire social sous-tendant le travail du chercheur en science et la recherche en laboratoire, l’exposition révèle un processus de création artistique similaire au processus expérimental. Elle traite du rapport entre la technologie et l’environnement tout en présentant des formes de travail de laboratoire effectuées dans des milieux qui lui sont habituellement extérieurs.
[1] Traduction de l’anglais: “laboratories are one of the few places where the very composition of the social context has been metamorphosed » in Latour, Bruno (1983), Give Me a Laboratory and I will Raise the World, in M. Mulkay K. Knorr-Cetina (eds.), Science observed, Perspectives on the Study of Science, London: Sage, pp.141-170
Aurélie Besson
commissaire
Aurélie Besson, commissaire de la relève, étudie au doctorat en Études et pratiques des arts à l’UQAM. À Montréal elle a coordonné des évènements en art numérique tels que le colloque Lumières de la ville, la table ronde Air(e) libre : l’art urbain croisant l’affichage électronique et la téléphonie sans fil, au CCA et l’exposition Variances. Elle est aussi assistante de recherche à l’UQAM et travaille pour Perte de Signal et Eastern Bloc. Elle était en charge de la médiation pour l’exposition Out of the Blue/Into the Black durant la Biennale internationale d’art numérique de Montréal. Entre 2007 et 2010, elle était chargée de projet et de programmation pour le Centre International en Art et Technologies à Prague (CIANT).
Sofian Audry, artiste canadien, détient un baccalauréat en mathématique/informatique, ainsi qu’une maîtrise en science informatique de l’Université de Montréal. Depuis 2004, il développe des projets installatifs et web, tant à titre individuel que collectif. Il s’est joint au centre d’artiste Perte de Signal en 2005 et il siège sur le conseil d’administration depuis 2011 en tant que président. Ayant complété une maîtrise en communication (médias interactifs) à l’UQAM en 2010, il étudie présentement au programme de Ph. D. Humanities (Concordia). Son travail a été présenté au Canada, en Europe et en Asie dans de nombreux festivals et lieux d’exposition.
Samuel St-Aubin, artiste canadien, vit et travaille à Montréal. Il contribue à de nombreux projets artistiques depuis maintenant une dizaine d’années. Il agit comme conseiller en art technologique auprès d’artistes émergents et établis. À travers ses multiples projets artistiques, il a développé une vision personnelle de l’art qu’il nourrit sans cesse avec la réalisation de nouveaux projets et idées. Ses assemblages précis, allant de l’objet détourné à l’objet inventé, rappellent de manière poétique la vie quotidienne dans sa complexité autant que dans sa fluidité. Battement de coeur, vaisselle, thé… l’équilibre et l’accident sont la matière de ses expérimentations.
Commissaire: Aurélie Besson
L’exposition se poursuit jusqu’au vendredi 24 Mai 2013
Du mardi au samedi de 12h à 17h
Ex Vivo
L’exposition Ex Vivo présente des œuvres de deux artistes explorant le processus expérimental du laboratoire. Absences de Sofian Audry est une série d’interventions électroniques in situ dans des environnements naturels et dans diverses régions du monde. Samuel St-Aubin présente deux séries d’œuvres. La première regroupe des sculptures mécaniques itératives construites au moyen d’objets du quotidien et la seconde, des dispositifs technologiques extensifs du corps humain semblables à des prototypes préfigurant un avenir proche ou issu de la science fiction.
Ex Vivo traite du laboratoire et révèle le rapport entre ce qui lui est interne et ce qui lui est externe. Comme le dit le sociologue des sciences Bruno Latour, « les laboratoires sont un des quelques lieux où la composition du contexte social a été métamorphosée »[1] Nos sociétés sont en grande partie conditionnées par ce qu’il se passe à l’intérieur de ceux-ci. Certains résultats scientifiques modifient complètement nos modes de vie et notre environnement, alors que d’autres sont à peine pris en compte ou exploités : l’influence des laboratoires relève de questions d’ordre économique et politique ou de la transmission des savoirs scientifiques qui y sont générés.
Ex Vivo soulève des questions sur l’avenir de nos sociétés où la techno-science, et ses cultures, sont en pleine mutation. En abordant l’imaginaire social sous-tendant le travail du chercheur en science et la recherche en laboratoire, l’exposition révèle un processus de création artistique similaire au processus expérimental. Elle traite du rapport entre la technologie et l’environnement tout en présentant des formes de travail de laboratoire effectuées dans des milieux qui lui sont habituellement extérieurs.
[1] Traduction de l’anglais: “laboratories are one of the few places where the very composition of the social context has been metamorphosed » in Latour, Bruno (1983), Give Me a Laboratory and I will Raise the World, in M. Mulkay K. Knorr-Cetina (eds.), Science observed, Perspectives on the Study of Science, London: Sage, pp.141-170
Aurélie Besson
commissaire
Aurélie Besson, commissaire de la relève, étudie au doctorat en Études et pratiques des arts à l’UQAM. À Montréal elle a coordonné des évènements en art numérique tels que le colloque Lumières de la ville, la table ronde Air(e) libre : l’art urbain croisant l’affichage électronique et la téléphonie sans fil, au CCA et l’exposition Variances. Elle est aussi assistante de recherche à l’UQAM et travaille pour Perte de Signal et Eastern Bloc. Elle était en charge de la médiation pour l’exposition Out of the Blue/Into the Black durant la Biennale internationale d’art numérique de Montréal. Entre 2007 et 2010, elle était chargée de projet et de programmation pour le Centre International en Art et Technologies à Prague (CIANT).
Sofian Audry, artiste canadien, détient un baccalauréat en mathématique/informatique, ainsi qu’une maîtrise en science informatique de l’Université de Montréal. Depuis 2004, il développe des projets installatifs et web, tant à titre individuel que collectif. Il s’est joint au centre d’artiste Perte de Signal en 2005 et il siège sur le conseil d’administration depuis 2011 en tant que président. Ayant complété une maîtrise en communication (médias interactifs) à l’UQAM en 2010, il étudie présentement au programme de Ph. D. Humanities (Concordia). Son travail a été présenté au Canada, en Europe et en Asie dans de nombreux festivals et lieux d’exposition.
Samuel St-Aubin, artiste canadien, vit et travaille à Montréal. Il contribue à de nombreux projets artistiques depuis maintenant une dizaine d’années. Il agit comme conseiller en art technologique auprès d’artistes émergents et établis. À travers ses multiples projets artistiques, il a développé une vision personnelle de l’art qu’il nourrit sans cesse avec la réalisation de nouveaux projets et idées. Ses assemblages précis, allant de l’objet détourné à l’objet inventé, rappellent de manière poétique la vie quotidienne dans sa complexité autant que dans sa fluidité. Battement de coeur, vaisselle, thé… l’équilibre et l’accident sont la matière de ses expérimentations.
Montréal (Québec) H2T 3B3