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Vie des arts n°277 – Printemps 2025
Dossier thématique :
Graphier le sonore
« Arborant fièrement sa dégaine de rockeur, l’un des membres de L’orchestre d’hommes-orchestres, en couverture de ce nouveau numéro, susurre – ou plutôt crie, à gorge déployée – qu’il vaut mieux embrasser une présence totale, sans compromis, que de se résigner à la passivité. Muni d’un microphone collé à lui, il assume toute prestance et confirme l’aspect volontaire de son entreprise : nous irons jusqu’à devenir instruments pour nous faire échos du monde et pour permettre la réverbération de tous ses bruits ambiants. Nous nous ferons ainsi porte-voix voilà la seule option. »
Extrait du mot éditorial, Galadriel Avon
Vous l’aurez peut-être compris : notre prochain numéro se fraie un passage entre les arts visuels et les arts sonores ; non pas pour marquer une différence entre les disciplines, mais pour nous déplacer dans nos sens. Électroacoustique, résonances, concerts vivants, déambulations sonores et symphonies performatives figurent dans notre dossier intitulé Graphier le sonore — car comment parler des sons sans aborder la façon dont ils s’écrivent dans nos têtes, sur papier, dans l’espace ou même dans l’air de nos environnements?
Au cœur de ce numéro, vous retrouverez :
-Nos fameux portraits, qui sondent en profondeur les pratiques de Navid Navab et de L’Orchestre d’hommes-orchestres.
-Deux récits visuels, l’un de Nour Symon et l’autre de Joan Sullivan, qui bouclent enfin la proposition bourgeonnante de cette nouvelle mouture de la revue!
-La suite et fin de la chronique de Charles Guilbert nommée « Une œuvre, un texte ».
-Des réflexions sur la multidisciplinarité ; des regards sur des évènements qui ont marqué l’actualité artistique des derniers mois.
-Des retours sur les productions d’artistes incontournables comme Reno Salvail et Ronald Labelle.
-Une incursion dans la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda + un hommage à Matthieu Dumont du duo Geneviève et Matthieu.
-La rage douce et libératrice de la musique de Soleil Launière et Tanya Tagaq.
-Une trajectoire de l’électroacoustique au Québec.
-Une incursion dans l’art ambiant et la conscience écophénoménologique à travers les mots de Charles Montambault.
-L’approche conceptuelle à l’échelle cosmologique de l’artiste australienne.
-Michaela Gleave au pied de la calotte glaciaire du volcan Vatnajökull, en Islande.