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© Moe Piuze
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Tout le monde a un plan de Moe Piuze

Exposition du 14 septembre au 5 novembre à la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce

Tout le monde a un plan est une série d’assemblages en bois fabriqués à partir d’esquisses agrandies et reproduites, en conservant la spontanéité du trait de départ, au moyen d’une juxtaposition intuitive de larges champs colorés. En résultent des œuvres à la fois picturales et sculpturales au vocabulaire visuel succinct – une main-crayons-de-couleurs, un pied nu, un carré, un cercle, un rectangle, un triangle, une arche, un tenon, une mortaise, une fleur, un oiseau. Quelques formes géométriques, abstraites, organiques et anthropomorphiques se recoupant d’une composition à l’autre. Le titre du projet Tout le monde a un plan se réfère à une citation du boxeur Joe Louis : « everyone’s got a plan until they get hit! ». En d’autres mots, dans la vie comme dans l’arène, les stratégies prennent souvent fin quand le combat commence. Car les bouleversements que nous expérimentons au quotidien de manière individuelle et collective, nous incitent à redéfinir continuellement nos schèmes de pensée. Ainsi, face à la précarité de nos sociétés contemporaines, l’inquiétude, l’agitation, la rage, la crispation et l’épuisement apparaissent parfois comme des psychodrames inéluctables. Y poser un regard doux, tendre et bienveillant peut devenir, dans bien des cas, une nécessité.

Moe Piuze est né à Knowlton (Lac-Brome). Enfant créatif, adolescent touche-à-tout, il détient aujourd’hui une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Au gré des années, il présente son travail en Amérique et en Europe, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal (Canada), au Musée d’art de l’Université de Bogotá (Colombie), au Festival international d’art vidéo de Casablanca (Maroc) et, plus récemment, au Musée d’Art de Joliette (Canada). Lorsque Moe Piuze se définit comme chercheur-bricoleur — réflexion notamment tirée de la définition du bricoleur selon Lévi Strauss — il évoque avant tout l’acte de créer. Il place l’accent sur le « faire », sur un mode de création au sein duquel le processus tient une place importante.