SARAH L’HÉRAULT
Nous n’aurions pas voulu que nos enfants continuent après nous d’être commandés par ces résidus d’abandonnement des plus anciennes capitulations
Sarah L’Hérault parcourt les rues de Québec à la recherche de petits débris, laissés à l’abandon, de moins de 15 cm de diamètre et fabriqués en matière industrielle de toutes sortes (comme le plastique, le métal ou encore le caoutchouc). L’artiste les cueille et sélectionne les plus intéressants selon les couleurs, les textures et les formes particulières des objets brisés. Fascinée par l’ère post-industrielle, L’Hérault ne s’intéresse pas aux matériaux de qualité. Elle voit dans ces artéfacts de la société humaine des symboles et des histoires, qu’elle partage à travers sa pratique.

JOSHUA SCHWEBEL
Œil de Poisson
Une exposition commisariée par Dominique Sirois-Rouleau
«Dans le cadre de L’Œil de Poisson, Schwebel propose de déloger et reloger la galerie à travers ses pérégrinations hors site et des altérations appliquées à son espace. L’œuvre accentue ainsi les particularités du lieu, met en exergue ses spécificités, révèle son unicité et pervertie, en somme, l’anonymat présumé du fameux cube blanc. Ce qui fait, en d’autres contextes, la force de la galerie devient sa faille : elle est comme toutes les autres, singulière.»

À l’occasion du vernissage de Joshua Schwebel et de Sarah L’Hérault, L’Œil de Poisson a le plaisir d’accueillir le tout dernier numéro de la revue ESPACE art actuel intitulé Neurodiversité.

Autour du thème de la neurodiversité dans le domaine de la création artistique, la revue vous sera présentée par André-Louis Paré.

Dans ce numéro, les autrices approfondissent à partir d’études de cas, d’entretiens ou de témoignages, l’aspect dynamique de la neurodivergence dans le domaine de la création, que ce soit dans le cadre de l’art-thérapie ou dans la production d’œuvres intégrée au milieu des arts visuels contemporain.