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Retentissements
Salle Alfred-Pellan
Retentissements
Raymonde Godin, Lisa Tognon, Martha Townsend et Jinny Yu
Cette invitation de la Salle Alfred-Pellan m’offre l’occasion de partager les recherches de trois femmes artistes. Certaines de leurs oeuvres ont eu sur moi un tel impact que j’aurais voulu les faire miennes, d’où le titre Retentissements, en référence au phénomène décrit par Gaston Bachelard dans La Poétique de l’espace (1957). Les oeuvres choisies forment un univers abstrait où la matière règne : les forêts d’huile, d’acrylique et de charbon structurent l’espace de Raymonde Godin, d’où sourd la lumière; les formes simples des sculptures de Martha Townsend, tantôt enveloppées de daim ou de velours, tantôt découpées dans le bois ou l’ardoise, activent l’imagination; le travail sur aluminium ou sur miroir de Jinny Yu reflète une quête identitaire et agite l’espace du lieu occupé. À cela se joignent mes encres sur papier ou sur toile brute, qui explorent des lieux élémentaires. Nulle passivité ici ; ces propositions en perpétuelle transformation ont éveillé en moi le désir de m’ouvrir à l’autre, de connaître et de créer.
Lisa Tognon, commissaire
Pour terminer la saison 2018-2019, nous avons donné carte blanche à Lisa Tognon, artiste lavalloise au rayonnement national. Nous l’avons accompagnée dans le processus du commissariat, une posture inhabituelle pour l’artiste. L’exposition s’est modelée au gré des rencontres de Tognon avec Raymonde Godin, Martha Townsend et Jinny Yu. Pour la commissaire, ces occasions ont conforté les liens esthétiques, plastiques ou conceptuels pressentis lors de ses premiers contacts avec leurs oeuvres. L’espace d’exposition s’est alors construit, tel un lieu poétique (pour reprendre Gaston Bachelard) dans l’intimité artistique de chacune, mais aussi dans les relations sensibles émergeant entre elles.
Jasmine Colizza, muséologue-responsable
EXPOSITION DU FOYER
LUCE PELLETIER
Constructions identitaires
5 mai au 28 juillet 2019
Luce Pelletier s’interroge sur le rapport de l’homme à la nature, l’équilibre précaire des espèces et des habitats. Explorant les limites de la fragilité, ses sculptures sont documentées par ses photographies, dans lesquelles elle met l’objet en symbiose avec un lieu. L’artiste explore les ancrages de l’être, de l’identité, des mémoires individuelles et collectives.