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Olivia Whetung, Stand, 2019. Crédit photo: SITE Photography.
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Olivia Whetung et Maryam Eizadifard

Vernissage le samedi 12 novembre à 15h à Optica

Olivia Whetung
Sugarbush Shrapnel
Dans sa pratique artistique, Olivia Whetung utilise diverses disciplines pour examiner comment la traduction et le transfert des connaissances peuvent se comprendre, comme elle le dit, en tant qu’« actes de/présence indigène active ». Dans une partie importante de sa recherche, l’artiste Mississauga-Nishinaabe a exploré les manières dont le savoir est porté par la langue, la terre et les espaces d’eau.

Pour son exposition individuelle au centre d’art contemporain OPTICA, Sugarbush Shrapnel , initialement présentée à la Contemporary Art Gallery, (11 octobre 2019 – 5 janvier 2020), Whetung élargit ces investigations matérielles et conceptuelles pour prendre en compte ses propres liens à l’écosystème complexe de son lieu de résidence à Chemong Lake, en Ontario, en particulier l’importance de la souveraineté alimentaire et la fragilité des relations symbiotiques, à une époque de changements climatiques et de destruction environnemental en accéléré.

Maryam Eizadifard
Fragment-s de silence I
Dans sa pratique, Maryam Eizadifard tente de ressentir les effets qu’ont les espaces sur le corps. Précisément, les endroits où ce dernier n’a aucun repère. Elle est attentive aux empreintes que porte la mémoire du corps et que ces espaces pourraient éveiller. Une odeur, une ambiance familière, la manipulation d’un objet peuvent faire émerger un souvenir enfoui et soudainement, un nouvel environnement devient repère. L’accumulation des différents lieux, vécus par Eizadifard, compose une géographie intérieure dans laquelle ils sont mis en relation grâce à la mémoire et aux fils impressionnistes que tisse celle-ci.

Originaire de l’Iran, l’artiste aurait souhaité documenter entièrement son expérience d’immigration au Canada. Faute d’avoir constitué ces archives, elle tente de reproduire les sentiments d’étrangeté en lien avec ce déplacement et comment ceux-ci affectent le corps. Elle active des expériences performatives en vivant ailleurs quelques mois pour comprendre comment agira ce mouvement ou encore, elle s’isole quelques jours pour ressentir quels effets auront sur elle – et précisément sur sa mémoire – les éléments de la nature. Fragment-s de silence I relate en dessins et en textes les récits de ses rencontres avec l’eau et la terre. Elle poursuivra éventuellement ces courtes retraites avec l’air et le feu