Chargement Évènements
  • Cet évènement est passé.

Leyla Majeri et Jean-Julien Ney

Vernissage le samedi 2 novembre à 14h30 au CIRCA art actuel

Leyla Majeri
Galerie I
« Garden Archive »
du 2 novembre au 7 décembre 2019

Le travail de Leyla Majeri se situe dans l’entrelacement des écologies, réaffirmant les liens, réparant les clivages, traversant les espaces. De ces interactions naissent des morphologies inattendues. Leyla nous demande de réimaginer des modèles d’enchevêtrements, des proximités non familières en réarrangeant qui et quoi ressort d’où, et quel type d’environnement pourrait surgir d’un glissement de frontières, d’une altération des échelles, d’une inversion des champs. Dans l’archive de ce jardin, des biomes habitent une boîte à chaussure. La façade d’une maison (un fragile rempart à l’intériorité) s’ouvre sur un champ d’ail. Une courge comme refuge, une galerie comme jardin.

-Katherine Kline, en collaboration avec Leyla Majeri

Bio

Leyla Majeri se concentre sur l’installation sculpturale et le film expérimental d’animation qu’elle met en lien avec des préoccupations portées sur l’écologie entre la matière, l’imaginé et le politique. Sa première exposition individuelle, Harness the Sun (Arprim, Montréal, 2016), initie une réflexion sur sa pratique de jardinage dans laquelle elle explore la mouvance des frontières, tout en négociant la distinction glissante entre le geste de cultiver et l’objet cultivé. Elle vient de compléter une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM.

Jean-Julien Ney
Galerie II
« À revers (parler à tant qu’écrire) des leurres »
du 2 novembre au 7 décembre 2019

Les structures qui occupent l’espace de la galerie se trouvent à mi-chemin entre des machines rudimentaires et des systèmes de présentation, dont la ou les fonction ne sont pas clairement définies. Paravents, tableaux, réflecteurs ; les associations formelles affleurent, bien que les mécanismes se donnent d’emblée comme non-opérants, du moins sans sophistication ou technologie. L’installation place le spectateur au centre de son action : c’est son regard qui cadre, ses déplacements qui déterminent ce qui est voilé ou dévoilé, son parcours qui contribue à donner un sens à ces machines qui paraissent en attente d’un usage inconnu.